Le mal et le bien sont aux prises dans une région supérieure, inaccessible aux efforts des hommes. La victoire et la défaite planent sur nous sans que nul puisse les fixer à son gré.
La fortune a des caprices contre lesquels il est fort inutile de regimber.
L’ingratitude et le dévouement, ou tout au moins l’indifférence et la passion, c’est là l’éternel hyménée des êtres.
Il n’y a pas de roi quand on soupe.
Comment concilier tant de bonté dans la vie privée, avec tant de dureté et de despotisme dans la vie publique ?
Laisse-la ronfler. Éveillée ou endormie, c’est toujours la même bête...
L’érudition ne suffit pas pour expliquer l’histoire. Il faut que cet homme ait une puissante intelligence et une profonde connaissance du cœur humain.
Il y a des jours où je me sens tellement privée d’énergie et dépourvue de cet amour-propre chatouilleux qui aide à la conscience de l’artiste, que je paierais un sifflet pour me réveiller.
Un noble cœur devrait soumettre son inclination, je ne dis pas à cette raison du monde qui n’est que folie et mensonge, mais à ce discernement noble, qui n’est que le goût du beau, l’amour de la vérité.
Dans le délire comme dans le calme, dans l’enthousiasme comme dans l’abattement, il était toujours le meilleur, le plus juste, le plus sagement éclairé ou le plus poétiquement exalté des hommes.