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André Fermigier (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070308767
288 pages
Gallimard (21/04/2005)
3.75/5   475 notes
Résumé :
Un champi était un petit enfant abandonné dans les champs par ses parents. En grandissant, disent les "bonnes gens", les champis deviennent des paresseux et des voleurs. Non, s'ils sont aimés, répond George Sand. Une pauvre femme, la Zabelle, puis Madeleine, une jeune femme mal mariée, recueilleront le bel enfant et l'aimeront tant qu'il le leur rendra au centuple. Il n'est question, dans ce livre, que d'amour, amour maternel et amour filial, amour frivole ou passio... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
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l''auteure George Sand a toujours défendu la cause des enfants abandonnées . ce roman qui retrace la vie d 'un enfant dans cette situation en est un exemple .Le récit a pour cadre une région chère à l 'auteure car il s 'agit de son lieu natal , le Berry . Ce récit évoque ce qu 'endure François le Champi et la providence aidant , il retrouve deux braves et généreuses femmes dont la vieille Zabel qui malgré son dénuement a un coeur d 'or et tout ce qu 'elle avait d 'amour filial , elle l 'a déversé sur l 'enfant et on retrouve , aussi , la femme du meunier , Madeleine , femme mal marié qui va donner toute son affection et plus tard son amour à François .L 'avenir montrera que François en devenant adulte s 'avéra un homme honnête et reconnaissant envers les deux femmes . Lorsque le meunier meurt . François se mariera avec sa femme .
Ce que je retiens de ce récit : c 'est que dans la vie , on peut être démuni mais cela n 'empêche pas d 'avoir bon coeur et d 'être altruiste .
Un livre dédié à l 'altruisme , la générosité , le partage et aussi à l 'amour lorsqu 'il est sincère .
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Un beau petit conte de 1848 !
 J'aime bien le style champêtre, paysan et régional. En plus, ça cadre avec le livre que je viens de finir "Dans la peau de nos ancêtres"... C'est bien parti, et si ça continue ainsi, 4 étoiles, peut-être.
Et cela se passe dans le Berry, patrie de George Sand, proche de la Sologne, ma deuxième région de coeur.
.
François est un « champi », enfant mis à l'hospice. A 6ans, il est recueilli par la jolie Madeleine, la meunière. Il travaille dur à 10 ans, et il est même accepté par le meunier pas commode.
Mais à 17 ans, la « poule » du meunier, Sévère, lui fait du tord. Il est renvoyé par Cadet, le meunier...
.
La suite est une histoire de manipulation financière organisée par Champi, et à laquelle je n'ai rien compris, pour que Madeleine récupère l'argent « volé » par Sévère.
La « déclaration », sa déclaration... à la fin, me semble un chouilla trop longue :)
.
Bref, un beau petit conte !
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Voilà, dans la foulée de Simon, j'ai lu une seconde oeuvre de George Sand. Je suis entrée dans le roman sans rien en savoir à l'avance sinon que c'était un de ses Romans champêtres. Il l'est d'autant plus qu'il est présenté comme un récit de veillée.
François, enfant abandonné, et recueilli contre une maigre rétribution par une pauvre femme est, comme tous les autres « champi », victime du préjugé qui les fait tous considérer comme de futurs voleurs, de mauvais sujets. Cela sans que personne ne s'avise que c'est le manque de soins et d'amour qui éventuellement les rend ainsi. La pauvre femme qui l'a recueilli est écartelée entre son bon coeur qui lui fait aimer l'enfant et le souci de sa propre survie. Elle est, nous dit l'auteur « aussi bonne qu'on peut l'être pour les autres quand on n'a rien à soi et qu'il faut toujours trembler pour sa propre vie ». Émue par son sort une jeune femme, mal mariée à un meunier assez riche, décide d'aider la mère de remplacement en cachette de son mari et de sa belle-mère. L'enfant souffreteux devient plus fort, mais également malgré une grande réserve, beaucoup plus agile d'esprit à mesure que son corps est mieux nourri et protégé du froid, et que son coeur reçoit plus de marques d'affection. Si ce n'est pas un plaidoyer en faveur d'une aide aux plus pauvres des paysans, cela y ressemble fort.
Il est beaucoup question d'amour dans ce texte, amour filial, amour entre hommes et femmes.
Par ailleurs l'on n'a pas de difficulté à entrer dans cet univers que George Sand qui le connaît bien, décrit parfaitement. En outre, elle émaille son récit de mots du cru qui le rendent d'autant plus vivant.
Je ne dirais pas que ces deux oeuvres ont été une révélation, mais ce furent des moments de lecture tout à fait agréables. La curiosité me pousse à découvrir d'autres titres. Pas tout de suite, mais j'y reviendrai.

Lu dans le cadre du Challenge ABC
Et du challenge XIXè siècle 2015

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Un grand classique de la littérature du 19 ème siècle que ce roman champêtre. L'auteur s'attache au personnage de François, champi, c'est à dire enfant trouvé dans un champ, enfant abandonné... Elle n'est pas facile la vie de ces enfants des hospices, qui sont laissés à des nourrices en contre-partie d'une pension, difficile car la vie est rude et aussi parce que le regard des gens est loin d'être amical. le champi semble être un réprouvé qui ne peut être du fait de sa condition qu'un mauvais sujet! C'est une peinture de la société et de la campagne berrichonne que nous offre George Sand, la vie besogneuse des hommes des campagnes, mais aussi la vie dissolue d'hommes qui se laissent séduire par des coquettes au point de se ruiner en les entretenant et non contents de perdre leurs biens, de mettre en péril leur santé en buvant plus que de raison. D'un côté, il y a les coquettes, d'un autre les femmes honnêtes et besogneuses, pas toujours récompensées de leur piété et des bons soins qu'elles ont pour leur ménage et leurs mauvais époux... Et puis, il y a l'affection, la tendresse, la reconnaissance, et même plus qui viennent panser les plaies du coeur et les blessures morales et physiques.
Une oeuvre dont le langage est simple, souligné d'expressions désuètes ou campagnardes.
Le genre de texte qu'il est bon de découvrir ou de relire, même s'il est vieilli, car empli de sentiments qui n'ont plus cours.
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J'ai relu ce livre il y a peu, et je l'ai beaucoup apprécié. Au collège, en lecture imposée, je m'étais ennuyée, mais là j'ai trouvé une belle lecture, tout en pudeur et retenue, avec le charme du vocabulaire "paysan" donné par l'auteur, et le témoignage de la vie des campagnes de l'époque. La simplicité du récit cache la complexité et la profondeur du style.
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Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Elle n'avait point de préjugés, et quand elle entendait dire : " C'est dommage qu'un si beau gars soit un champi ", elle répondait : " Les champis ont moyen d'être beaux, puisque c'est l'amour qui les a mis dans le monde. "
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Les médecins, vois-tu, Catherine, voilà mon idée, sont à propos quand les malades ne peuvent pas s'en passer ; mais si la maladie n'est pas forte, on s'en sauve mieux avec l'aide du Bon Dieu qu'avec leurs drogues. Sans compter que la figure du médecin, qui guérit les riches, tue souvent les pauvres. Ce qui réjouit et amuse la trop aiseté, angoisse ceux qui ne voient ces figures-là qu'au jour du danger, et ça leur tourne le sang. J'ai dans ma tête que Mme Blanchet guérira bientôt en voyant du secours dans ses affaires.
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(...) François restait encore, dans les temps de veillée, pendant une heure ou deux avec Madeleine. Il lui faisait lecture de livres ou causait avec elle pendant qu'elle travaillait. Les gens de campagne ne lisent pas vite ; si bien que les deux livres qu'ils avaient suffisaient pour les contenter. Quand ils avaient lu trois pages dans la soirée, c'était beaucoup, et quand le livre était fini, il s''était passé assez de temps depuis le commencement, pour qu'on pût reprendre la première page, dont on ne se souvenait pas trop. Et puis il y a deux manières de lire, et il serait bon de dire cela aux gens qui se croient bien instruits. Ceux qui ont beaucoup de temps à eux, et beaucoup de ivres, en avalent tant qu'ils peuvent et se mettent tant de sortes de choses dans la tête que le bon Dieu n'y connaît plus goutte. Ceux qui n'ont pas le temps et les livres, sont heureux quand ils tombent sur le bon morceau. Ils le recommencent cent fois sans se lasser, et chaque fois, quelque chose qu'ils n'avaient pas bien remarqué leur fait venir une nouvelle idée, mais elle est si retournée, si bien goûtée et digérée, que l'esprit qui la tient est mieux nourri et mieux portant, à lui tout seul, que trente mille cervelles remplies de vents et de fadaises.
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Cependant le champi, qui allait toujours rêvassant et cherchant des raisons à tout, depuis qu'il savait lire et qu'il avait fait sa première communion, rumina dans sa tête ce que la Catherine avait dit à Mme Blanchet à propos de lui : mais il eut beau y songer, il ne put jamais comprendre pourquoi, de ce qu'il devenait grand, il ne devait plus embrasser Madeleine. C'était le garçon le plus innocent de la terre, et il ne se doutait point de ce que les gars de son âge apprennent bien trop vite à la campagne.
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Un matin que Madeleine Blanchet, le jeune meunière du Cormouer s'en allait au bout de son pré pour laver à la fontaine, elle trouva un petit enfant assis devant sa planchette, et jouant avec la paille qui sert de coussinet aux genoux des lavandières. Madeleine Blanchet, ayant avisé, cet enfant, fut étonnée de ne pas le connaître, car il n'y a pas de route bien achalandée de passants de ce côté-là, et on n'y rencontre que des gens de l'endroit.
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Videos de George Sand (56) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de George Sand
Des lettres inédites de la célèbre écrivaine, révélant des échanges inconnus avec de grandes personnalités du XIXe siècle. Un livre exceptionnel ! Lettres réunies et présentées par Thierry Bodin.
Ces 406 nouvelles lettres retrouvées couvrent presque toute la vie de George Sand, depuis ses quinze ans jusqu'à ses derniers jours. La plupart, du court billet à la longue missive, sont entièrement inédites et viennent s'ajouter au corpus de sa volumineuse correspondance. D'autres, dont on ne connaissait que des extraits, sont ici publiées intégralement pour la première fois. Plus de 260 correspondants — dont une cinquantaine de nouveaux — sont représentés, des moins connus aux plus illustres, comme Barbey d'Aurevilly, Hector Berlioz, Henri Heine, Nadar, Armand Barbès, Eugène Sue, Victor Hugo, Louis Blanc, Eugène Fromentin, Jules Favre, Pauline Viardot, la Taglioni, ainsi que les plus divers : parents, familiers, éditeurs, journalistes et patrons de presse, acteurs et directeurs de théâtre, écrivains, artistes, hommes politiques, domestiques, fonctionnaires, commerçants, hommes d'affaires... On retrouve dans ces pages toute l'humanité et l'insatiable curiosité de l'écrivain, que l'on suit jusqu'à ses toutes dernières lettres, en mai 1876, quelques jours avant sa mort. Les auteurs : George Sand (1804-1876) est une romancière, dramaturge et critique littéraire française. Auteure de plus de 70 romans, on lui doit également quelque 25 000 lettres échangées avec toutes les célébrités artistiques de son temps. Thierry Bodin est libraire-expert en lettres et manuscrits autographes. Ses travaux sont consacrés au romantisme français, en particulier Honoré de Balzac, Alfred de Vigny et George Sand.
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George Sand est un pseudonyme pour :

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