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Citations sur Journal intime (1833-1868) (10)

Ce qui me rongeait autrefois, ce qui me rongera toujours, c’est un besoin de sympathie.
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Heine a des mots diablement plaisants. Il disait ce soir en parlant d'Alfred de Musset : " C'est un jeune homme de beaucoup de passé. "
Heine dit des choses très mordantes et ses saillies emportent le morceau. On le croit foncièrement méchant, mais rien n'est plus faux ; son coeur est aussi bon que sa langue est mauvaise. Il est tendre, affectueux, dévoué, romanesque en amour, faible même, et capable de subir la domination illimitée d'une femme, avec cela il est cynique, railleur, positif, matérialiste en paroles, à effrayer, à scandaliser quiconque ne sait pas sa vie intérieure et le secret de son ménage. Il est comme ses poésies, un mélange de sentimentalité des plus élevées et de moquerie la plus bouffonne.
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Je m'imaginais me résumer. Est-ce qu'on peut se résumer ? Est-ce qu'on peut se connaître ? Est-ce qu'on est jamais quelqu'un ? Je n'en sais plus rien. Il me semble qu'on change de jour en jour et qu'au bout de quelques années on est un être nouveau.

Septembre 1868
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Je retombais sur moi-même, le scalpel à la main et je fouillais mes entrailles pour y trouver le secret de ma destinée et celui de mon organisation.
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On ne fait un journal que quand les passions sont éteintes, ou qu'elles sont arrivées à l'état de pétrification qui permet de les explorer comme des montagnes d'où l'avalanche ne se détachera plus. Ce travail constate un état de solidité effrayante et que je ne souhaite à personne, sinon à ceux qui étaient en pleine éruption et qui n'auraient pu rien garder de leurs feux s'ils ne s'étaient arrêtés tout d'un coup au milieu de leurs vomissements.
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J’ai les cheveux coupés, les yeux cernés, les joues creuses, l’air bête et vieux, et là-haut (au théâtre), il y a toutes ces femmes blondes, blanches, parées, couleur de rose, des plumes, des grosses boucles de cheveux, des bouquets, des épaules nues ; et moi, où suis-je, pauvre George ! (p.913)
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On a tort de croire que la vieillesse est une pente de décroissement : c'est le contraire. On monte et avec des enjambées surprenantes. Le travail intellectuel se fait aussi rapide que le travail physique chez l'enfant. On ne s'en rapproche pas moins du terme de la vie, mais comme d'un but et non comme d'un écueil.

Septembre 1868 ( George Sand a 64 ans )
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Dites donc des grands mots et faites des phrases, fais-en toi-même,malheureuse femme qui écrit sans savoir quoi et qui ne sait rien, rien, sinon que tu aimes, à en mourir. (p.970)
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Je veux m’entourer d’hommes purs et distingués. Loin de moi les fats, je veux voir des artistes.

novembre 1834
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Quel est ce feu qui dévore mes entrailles ? il me semble qu’un volcan gronde au-dedans de moi, et que je vais éclater comme un cratère. [...] J’embrasserai maintenant dans mes nuits ardentes le tronc des sapins et les rochers dans les forêts en criant votre nom, et, quand j’aurai rêver le plaisir, je tomberai évanouie sur la terre humide. (p.963)
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