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Citations sur La Lecture du feu (6)

De toute manière, une ouverture de porte... À tous les coups ça voulait dire un vieux qui dormait et qui ne comprendrait pas pourquoi les pompiers venaient l'emmerder au milieu d'un rêve dans lequel il mangeait un yaourt comme il n'en avait encore jamais goûté.
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"Courage et dévouement." Tous ces pompiers sur des assiettes, en statuettes, sur des affiches qui sortaient des flammes en tenant un gosse dans les bras.

Et puis cette autre affiche... il n'avait pas résisté, il avait rapportée chez lui et accrochée dans l'arrière-boutique : un pompier de dos qui regardait un mur de feu. Un effet de trompe-l'oeil sur l'affiche : comme si des flammes dévoraient le papier. Puis ce slogan schmaltzique qu'il adorait : " Allez en enfer checher quelqu'un, revenir avec." p 189
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Le titre, un peu mystérieux pour le néophyte, trouve son explication dès la première page du roman. Nous suivons, en même temps que les futurs sapeurs-pompiers volontaires du petit village de Saint-Romain, une formation sur la lecture du feu. Il s'agit, avant de rentrer dans un bâtiment en flammes de déterminer la nature de l'incendie, de le lire pour ne pas être pris au piège.

J'ai dévoré en une soirée ce polar court mais dense. Les interventions se succèdent : accident de la route, personne retrouvée inconsciente, feu de cheminée et le lecteur en vient peu à peu à connaître les pompiers qui constituent la brigade de ce bourg du Périgord. J'ai surtout pris conscience que leur univers est très particulier, mélange de discipline quasi-militaire et de plaisanteries de vestiaire. Ces hommes ordinaires doivent affronter des situations qui elles ne le sont pas. Pris dans l'action, ils agissent avec méthode mais rétrospectivement, ils sont poursuivis par les images horrible, les scènes dramatiques qu'ils ont dû gérer. On ne voit pas impûnement la mort en face si souvent. Les pompiers finissent par développer une carapace et surtout par avoir besoin de se retrouver souvent entre eux pour parler de ce qu'ils vivent. Comment ceux de "l'extérieur" pourraient-ils les comprendre ?

L'auteur nous plonge tour à tour dans la conscience des nouveaux par exemple Louis Blondel, 42 ans, et le besoin de se prouver qu'il peut encore briller aux yeux des autres ou dans celle des plus anciens, Kaplan qui ne trouve pas l'âme soeur tant son métier et sa fonction de pompier l'accaparent.

L'intrigue policière est,elle, un peu mince. Deux anciens sont intervenus un soir pour secourir un vieil homme inconscient et ont empêché un nouveau de pénétrer avec eux dans la maison, faisant fi du règlement. Que s'est-il passé lors de cette intervention de routine ?

Ce petit polar profondément humain m'a beaucoup appris sur l'envers du décor : adieu l'image d'Epinal du camion rouge qui fait pin-pon et du pompier jeune et déterminé ! La réalité est bien plus complexe et met encore plus en avant le courage nécessaire pour répondre toujours présent lorsque le bip sonne dans la maison de ces hommes qui se mettent volontairement au service des autres.

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Au sujet de Nathalie pompier elle-même

Et parce qu'elle était jolie. Ca éveillait en lui des sentiments protecteurs, mais il se demandait parfois, de retour chez lui, si c'étaient là les mots exacts, quand il y repensait. Une fille de dix-sept ans. Deux ans de plus que sa fille aînée... ça revenait comme une litanie, deux ans de plus que sa fille aînée. p 40
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Le GRIMP, Groupe de recherche et d'intervention en milieu périlleux, comme le lui avait expliqué l'instructeur pendant le café. Blondel aimait beaucoup ce nom-là, le GRIMP et l'idée lui plaisait aussi.

Mileu périlleux.... aller chercher les cons qui restent coincés au fond des gouffres ou sur un pic en montagne. Les traiter avec patience et générosité, parce que ce sont des amateurs et qu'on est là en pro pour les sauver, et parce qu'on n'a pas peur et qu'on sait ce qu'on fait....p 38
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"La mort, je la vois souvent, ça me prend à la gorge chaque fois, il n'y a rien à faire, on s'habitue pas. Mais quand on a en plus le spectacle de la violence...." p125
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