C'est presque violent, l'irruption de la beauté au milieu de mes pensées noires.
Il ne faut pas s'empêcher de vivre un amour par peur de le perdre. Sinon on ne vibre jamais. On ne vit jamais. S'autoriser à aimer, c'est construire dans sa mémoire de solides branches auxquelles se raccrocher lorsque tout tangue.
Faut-il être sur le point de perdre un être cher pour se rendre compte de la force du lien qui nous unit à lui ?
Il ne faut pas s’empêcher de vivre un amour par peur de le perdre. Sinon on ne vibre jamais. On ne vit jamais. S’autoriser à aimer, c’est construire dans sa mémoire de solides branches auxquelles se raccrocher lorsque tout tangue.
C'est toujours étonnant de constater à quel point les épreuves transforment les liens entre les gens. Ils peuvent éloigner ou rapprocher, c'est selon. Mais ils laissent des traces.
Le temps devient une obsession et pas seulement parce que je sais que chaque minute compte pour espérer sortir d'ici. Aussi parce que sans aucune notion du jour ou de la nuit, on devient dingue, c'est à se flinguer. Voilà pourquoi les prisonniers dessinent des petites barres sur les murs. Il faut garder certains repères, sinon on se marginalise. On se déshumanise.
Je la regarde, endormie dans ce soleil déclinant, et je crois que c'est la première fois que je parviens à formuler clairement cette simple idée : il ne faut pas s'empêcher de vivre un amour par peur de le perdre. Sinon on ne vibre jamais. On ne vit jamais. S'autoriser à aimer, c'est construire dans sa mémoire de solides branches auxquelles se raccrocher lorsque tout tangue.
Il ne faut pas s'empêcher de vivre un amour par peur de le perdre. Sinon on ne vibre jamais. On ne vit jamais. S'autoriser à aimer, c'est construire dans sa mémoire de solides branches auxquelles se raccrocher lorsque tout tangue.
Faut-il être sur le point de perdre un être cher pour se rendre compte de la force du lien qui nous unit à lui ?
C'est étrange comme les déchirures s'inscrivent dans les chairs. Il suffit d'un rien pour rouvrir les plaies et nous replonger dans des abîmes de détresse que l'on croyait oubliés.