Battu par la tempête
le vent perce mon corps
jusqu'au cœur
Alors en quittant cette aire d'autoroute insignifiante et impersonnelle, je prends la résolution de déguster les petits riens du quotidien. De chérir tout ce qu'il y a d'extraordinaire dans l'ordinaire.
Faut-il être sur le point de perdre un être cher pour se rendre compte de la force du lien qui nous unit à lui ?
Il ne faut pas s'empêcher de vivre un amour par peur de le perdre. Sinon on ne vibre jamais. On ne vit jamais. S'autoriser à aimer, c'est construire dans sa mémoire de solides branches auxquelles se raccrocher lorsque tout tangue,
Je lui apprendrai qu'il n'y a rien de plus beau que de s'attacher à d'autres humains.
Qu'il ne faut pas en avoir peur.
Il ne faut pas s'empêcher de vivre un amour par peur de le perdre. Sinon on ne vibre jamais. On ne vit jamais. S'autoriser à aimer, c'est construire dans sa mémoire de solides branches auxquelles se raccrocher lorsque tout tangue
C'est étrange come les déchirures s'inscrivent dans les chairs. Il suffit d'un rien pour rouvrir les plaies et nous replonger dans des abimes de détresse que l'on croyait oubliés.
Je n'aime pas les parcs aquatiques. Le seul point positif, c'est que les smartphones ne résistant que très moyennement à l'eau, les êtres humains 2.0 que nous sommes se retrouvent sans moyen de distraction qu'une vieille conversation. Et ça, c'est extraordinairement dépaysant. Au parc aquatique, les gens se parlent, rient, n'interrompent pas leurs conversations par des regards automatiques jetés vers leurs objets. Ils sont dans la vraie vie. Serrés comme des sardines à l'huile de bronzage, mais dans la vraie vie.
S'il y a bien une chose que j'ai apprise au cours de cette période difficile, c'est qu'il faut savourer les petits bonheurs avant qu'ils ne s'échappent.
Il ne faut pas s'empêcher de vivre un amour par peur de le perdre. Sinon on ne vibre jamais. On ne vit jamais. S'autoriser à aimer, c'est construire dans sa mémoire de solides branches auxquelles se raccrocher lorsque tout tangue.