AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de lecassin


Mouais…
Amateur de science-fiction, anticipation, dystopie , de Jacques Spitz, rené Barjavel et autres auteurs de ce genre de littérature dite « mineure », je ne peux que me lancer dans cette lecture après avoir ramé dans « Lux » de Maxime Chattam : le compte à rebours est enclenché. Dans 780 jours, l'humanité aura disparu. Toute l'humanité ? Non. Un groupe sera sélectionné pour partir essaimer dans l'espace ? Vaste programme !

Au final, j'ai ramé autant que dans « Lux ». Moins longtemps. le bouquin ne fait qu'à peine plus de 200 pages.

Une idée qu'elle est bonne comme idée : l'arche de Noé pour sauver l'Humanité d'une mort certaine. Une mort provoquée par toutes les dérives et décadences du moment :
Le wokisme, dont les adeptes « adorent se battre la coulpe devant leur miroir et se gargariser l'arrière-bouche avec de l'eau croupie pour mieux se vomir. »
L'université qui « n'est pas le paradis qu'on croit, c'est là que se conçoivent les révolutions et les misères futures. […] Je n'ai signé aucune tribune, pas une pétition, ni participé à aucune des innombrables campagnes initiées par les profs, les étudiants et la haute hiérarchie de l'université contre les criminels blancs d'hier et d'aujourd'hui. »
L'école que certains participent à détruire. « L'école, ultime bastion en France de l'humanisme des
Lumières ; le ministère de l'Education en premier qui l'étrangle, la sape, la désoriente, la rabaisse, réduit ses effectifs, les humilie avec des salaires de sherpas, laisse les bâtiments se dégrader, n'assure plus le transport scolaire, multiplie les peines, bouche les horizons et pour parachever l'oeuvre au noir, y mêle la religion, la politique et les arts de la guerre urbaine, bref, s'acharne à détruire ce que l'école et ses héros ont mis des siècles à bâtir pour échapper au déluge de l'ignorance. »
Les médias : « Les médias s'emballèrent, multiplièrent les hypothèses pendant que les scientifiques multipliaient les explications. »
Et bien d'autres charges recevables contre notre monde qui ne va pas au mieux.

On est tenté de se dire que l'auteur manie astucieusement le second degré et qu'il tape fort sur ces dérives pour dénoncer la mauvaise foi présumée de ceux qui défendent ces thèses, d'autant qu'il ne manque pas d'humour. Las, j'ai décidé de tout prendre au premier degré ; avec un regret : tout ça pour ça ! Je suis resté sur ma faim, moi qui suis amateur de science-fiction, anticipation, dystopie , de Jacques Spitz, rené Barjavel et autres auteurs de ce genre de littérature dite « mineure ». (1)

(1) Il me semble l'avoir déjà dit quelque part.
Commenter  J’apprécie          340



Ont apprécié cette critique (34)voir plus




{* *}