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Critique de Phoenicia


On retrouve Matthew Shardlake, avocat bossu, dans ce deuxième tome. Les réformes de Cromwell concernant la dissolution des monastères sont entérinées. Il s'agit maintenant de sauver la tête de Cromwell, en disgrâce lors de l'été 1540.
Dans ce seconde tome, plutôt épais, on suit les différentes enquêtes de Matthew accompagné d'un jeune faquin du nom de Barack. L'avocat suit piste après piste dans une course contre la montre et s'attelle à plusieurs enquêtes en même temps dont celle qui pourrait faire rentrer en grâce Cromwell, retrouver la formule du feu grégeois, les fameuses " larmes du diable". le tout peut paraître long car cela mène à pas mal de fausses pistes mais... au moins le héros ne découvre pas tout d'un claquement de doigt. On aime ou on n'aime pas.

Historien accompli, C.J. Sansom nous plonge dans l'univers du moment avec le quatrième mariage désastreux d'Henry Tudor, la Réforme, l'alliance franco-espagnole et la montée en force des Howard et la disgrâce de Cromwell. Son idée du feu grégeois s'harmonise bien avec tout ces événements.

Les personnages sont plaisants. On retrouve l'avocat, très désillusionné mais toujours aussi sympathique. Quant à Barack, il ajoute une touche d'humour face au mélancolique avocat. J'ai pris plaisir à voir ce que devenait Guy.

Enfin, comme dans le premier tome, Sansom essaye de jouer sur les faux-semblant. Pour le coup, cela n'a pas pris dans sa totalité mais cela n'enlève rien à la qualité de l'histoire.

J'attends avec impatience de découvrir le troisième tome.
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