Citations sur Gérard : Cinq années dans les pattes de Depardieu (28)
Le seul endroit où j'aime être c'est "ailleurs"...
Je ne pense pas à la mort avec tristesse. Quand t'es en vie et que tu penses à quelqu'un il n'est jamais mort... La mort c'est la mémoire de ceux qui vivaient là avant.
Internet c'est pour faire croire aux cons qu'ils sont intelligents.
- Alors, comment s'est passée la rencontre ? Gérard, est-ce que vous lisez des bandes dessinés ?
- Pas trop... Je préférais du Asimov... Tintin m'a toujours fait chier avec son air de faux-cul et son pantalon qu'on dirait qu'il a chié dedans !
- Hu hu.
(p. 53)
Le temps passe. Les temps changent... Et plus je pense au temps de mes vingt ans et plus je me dis : "Pourvu qu'on soit plus tard". J'ai toujours être voulu plus tard que ce que je vivais. Je trouve que c'est mieux. Ça t'empêche de vivre le présent comme un abruti.
Je préfère connaître mes défauts que mes qualités. Mes qualités, comme je ne m'aime pas... j'en ai rien à foutre. Mais les défaits, oui. J'étudie mes défauts. J'essaye pas de les améliorer, j'essaye pas de corriger parce que j'en ai rien à foutre.
Y'a rien de plus laid que soi-même.
Quand t'es en vie et que tu penses à quelqu'un il n'ai jamais mort ...
La mort c'est la mémoire de ceux qui vivaient avant.
Gérard fonctionne par mots clés qui reviennent plusieurs fois dans la journée.
- Regarde cette vache, comme elle est belle. Elle me fait penser à ma mère. On dirait la Lilette.
- Laquelle ?
- Celle du milieu, là, la deuxième avec son oeil comme ça. Elle est là. Comme ça...
(p. 63)
La politique, le pouvoir, c'est fascinant pour un artiste. Et inversement, les gens qui font de la politique sont fascinés par les artistes. … Parce que vous avez quelque chose qu'ils ne pourront jamais avoir : la liberté !