La trilogie hussite, tome 1 : La tour des fous

Andrzej Sapkowski arrive à nous immerger dans un monde qui a existé grâce à une histoire pleine de rebondissements et de révélations accrocheuses. La narration est à la troisième personne omnisciente et j'ai également adoré le ton définitivement sarcastique que l'on retrouve durant la lecture. Les introductions de chapitres qui donnent un bref aperçu de ce qu'on lira ensuite sont toujours écrites sur un ton ironique qui pourrait rappeler la manière dont les troubadours d'antan ouvraient leurs contes.

Définitivement, j'ai apprécié cette lecture qui m'a fait découvrir un univers que je trouve atypique. Ce n'est pas du tout le style que je lis en général, mais ça m'a donné envie d'en découvrir d'autres, et bien sûr, les aventures de Reinmar sont loin d'être terminées.

Je dirais que si vous avez aimé les romans du Sorceleur, le style d'Andrzej Sapkowski, sa manière d'introduire ses personnages et son univers, vous ne pourrez qu'apprécier cette trilogie qui est épique dans tous les sens du terme.
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La saga du Sorceleur achevée, l'envie de prolonger mes lectures avec Andrzej Sapkowski s'est naturellement satisfaite par cette nouvelle publication chez Bragelonne. Initialement, ce roman est paru en 2002, mais presque vingt ans plus tard, on a l'assurance d'avoir l'histoire complète, rapidement.

"La tour des fous" initie une plongée dans la Bohême du XVème siècle. Une période riche sur de nombreux plans mais surtout intégralement inconnue de ma personne. Par conséquent, le roman et d'autant plus dense. L'addition des nombreux personnages, les digressions, le melting pot de confessions religieuses, les mésaventures qui se succèdent, les noms peu usuels pour qui n'a jamais trop fouiner du côté de l'Europe de l'est, l'épaisseur du volume, produit une somme peu digeste.

J'ai aimé retrouvé la plume digressive de l'auteur et découvrir ce nouvel univers, pour le coup exotique, teinté d'un soupçon de magie mais il a fallu m'accrocher pour rester concentré et parvenir à la dernière page. Dans le process, je suis sûr d'avoir mélangé quelques noms, mais j'ai suffisamment apprécié l'expérience pour revenir à la sortie du tome 2.

Un livre qui mériterait une relecture pour mieux en cerner le contenu mais une action qui serait bien trop chronophage au vu de ma PAL. de plus, les considérations religieuses ne sont pas trop de mon goût et ça parle quand même beaucoup de religion, voire même de manière érudite. D'où quelques moments de décrochage niveau attention. J'espère retenir suffisamment de ce premier tome pour me lancer dans le second...

Bonjour à tous,
Ce samedi 23 janvier 2021 signe la fin du premier tome de la trilogie hussite " la tour des fous " nouveau livre de l'écrivain Andrzej Sapkowski.
Un pur régal. J'ai adoré.
Je ne connaissais pas cet écrivain. Certes j'ai en ma possession quelques livres de la saga "The Witcher" mais je ne l'ai pas encore entamé. Mais ça ne serait tardé.
Dans ce tome 1, il s'agit d'un roman tout d'abord très instructif (sur certaines régions d'Europe) mais également grâce à un vocabulaire très riche sur l'époque Médiévale. J'ai appris beaucoup de choses, tant sur les matériaux utilisés par nos anciens mais également sur leurs vêtements d'antan et leurs coutumes. (Merci le dictionnaire!) Ainsi que diverses répliques et citations.
Il s'agit d'un véritable ouvrage historique, l'auteur se base sur des faits réels. Tels que: Les croisades, les guerres claniques et pour ainsi dire en ce qui concerne ce récit les guerres de religion. Celle-ci oppose les chrétiens du mouvement dominicain, aux chrétiens orthodoxes. Qui prêchera la bonne parole ?
Cette histoire est portée par des personnages que j'ai adoré et que j'ai hâte de retrouver. Vivement la sortie du tome 2.
Reinmar von Bielau, Charley et Samson Miel seront vos acolytes de lecture. Des individus profondément touchant, à qui on s'attache très rapidement.
Ce récit est bercé par un fort penchant humoristique malgré son côté très sombre. Pas seulement de l'humour noir.
Et ce qui est passionnant, c'est de trouver au sein de ce mouvement historique des élans d'aventures fantastiques et fantaisistes qui raviront les passionnés du genre.
Il y a énormément de passage en latin, italien, polonais ou tchèque. C'est enrichissant qui plus est, l'italien et le latin sont facilement compréhensibles.
J'ai répété pendant plusieurs jours d'affilés cette phrase qui m'a beaucoup plu:
" La notte porta la consiglia " La nuit porte conseil ! valable dans beaucoup de situations !
Pour information le terme Hussite :
Le hussitisme est un mouvement religieux et social inspiré par les doctrines de Jan Hus. Il continue d'inspirer des mouvements religieux actuels : les Frères moraves et l'Église hussite tchécoslovaque.
Les catholiques rejetèrent avec véhémence la suggestion que des représentants de l'Église orthodoxe et d'autres branches chrétiennes soient présents.
En clair nous pourrions qualifier la chose ainsi: Il devait n'y avoir que la sainte Eglise. et rien d'autre. Tout les mouvements qui allaient à l'encontre de celle-ci étaient qualifiés d'Hérétique.
Je vous souhaite une très bonne journée et un très bon week-end.
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Tout d'abord réellement enthousiasmée par cette nouvelle série de l'auteur de Witcher, je me suis néanmoins jurée d'essayer tout au long de ma lecture, de ne pas les comparer.
Eh bien... c'est facile et difficile à la fois.
Car si l'on retrouve l'écriture particulière de l'auteur de suite, ses tournures de phrases et son ton incisif parfois, c'est bien là le seul point en commun.
Reynevan, le héros, est tout aussi balloté par les évènements que Géralt, mais peut être là excusé par la jeunesse.
On comprend bien que le monde qui l'entoure est sujet à de gros bouleversements, qui mettent en péril ses projets quels qu'ils soient, mais un affreux effet catalogue vient irrémédiablement alourdir, et ce à répétition, la narration.
Tout est prétexte à l'auteur pour se lancer dans de grandes listes et étaler ses sources, n'importe quelle réflexion, action, dialogue d'un ou plusieurs personnage(s) débouche invariablement sur une succession d'informations/de personnages historiques qui n'ont que faire de près ou de loin (ou alors de très loin) avec le présent récit.
On a l'impression que Sapkowski semble vouloir excuser le fantastique qu'il a incorporé dans son roman par une débauche d'exposés historico-politiques qui, s'ils sont bienvenus par petites touches afin d'ancrer le récit dans l'Histoire de façon plausible ( ce que personnellement j'adore), dégradent affreusement l'ensemble.
Je ne parle pas ici simplement des noms propres, que nous Français avons bien du mal à déchiffrer, mais bien de la débauche d'informations et de personnages secondaires proprement inutiles au récit. S'il est primordial d'avoir une vue d'ensemble du contexte politique pour appréhender correctement ce qu'a pu être cette période dans ces territoires, cela dessert l'histoire du roman et par la même l'accueil que l'on réserve à ses personnages.
En définitive, je pense même sur-noter cet ouvrage par l'appréciation que j'ai de l'oeuvre précédente de l'auteur, mais le terme "trilogie" étant dans le titre, j'irais jusqu'au bout de ces parutions afin de voir où cela nous emmène.

Résumé de l'oeuvre
1420, en Bohème, actuelle République Tchèque, en pleine inquisition.
Reinmar von Bielau, dit Reynevan, est un jeune herboriste formé à l'école de Prague qui verse occasionnellement dans la magie. On le découvre en compagnie d'Adèle, la femme d'un grand seigneur Silésien. le couple est surpris en plein ébats par les beaux-frères de la belle Française. Ils le prennent en chasse mais, lors de la course poursuite, le plus jeune des frères meurt. Reynevan devient un fugitif, poursuivi par les frères du seigneur pour meurtre et pour adultère. Adèle, de son côté, se défend auprès de ses beaux-frères en accusant son amant de l'avoir possédée et manipulée. Reynevan, amoureux de la jeune femme et ignorant ses accusations, cherche à la retrouver.
Un grand voyage commence durant lequel on parcourra la Bohème en compagnie de Reynevan et de ses amis, bien décidés à sauver leur peau.

Avis personnel
Sans étudier le contexte historique avant, il est très difficile de comprendre le cadre dans lequel évolue Reynevan. Toutefois, après avoir lu quelques articles wikipédia sur les hussites, Jean Hus, Wyclif, les utraquistes, Zizka (prévoir une grosse soirée), après avoir visualisé une carte de la Bohème médiévale, on est armé.
Le personnage de Reynavan est un anti-héros qui tombe amoureux du premier jupon venu. Ses amis se moquent de lui et sont atterrés par les ennuis qu'il est capable d'engendrer pour lui même et pour son entourage, juste à cause de ce caractère volage. de mon côté, je l'ai trouvé énervant, futile mais aussi drôle et donc attachant et bien vivant. Finalement, ce héros imparfait, qui prend tout de temps de mauvaises décisions, qui met ses amis en danger, est agréable à suivre. Ses amis sont très caractérisés aussi. Samson particulièrement qui passe pour simple d'esprit par son physique peu avenant alors qu'il est d'une grande intelligence. Jusqu'au bout on se demande si, comme il le dit lui-même, son corps a été possédé par un esprit supérieur lors d'une séance d'exorcisme menée par Reynevan ou si l'on à affaire au Samson d'origine.
A cause du vocabulaire exigeant et du contexte historique difficile à aborder, j'hésite à continuer cette saga alors que j'ai beaucoup aimé l'histoire qui glisse en plus dans le fantastique. Mais en rédigeant cette note, je me suis redonné l'envie de lire la suite !
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J'ai "lu" ce livre en version audio. Au début, j'ai dû m'accrocher... Comme ses lecteurs le savent bien, Sapkowski est féru de géopolitique et consacre de très longs passages de ses livres à la description des situations politiques et des personnages clés des époques concernées... Et en version audio, ma foi, l'énumération des noms de lieux ou de personnes, terriblement compliqués pour nos oreilles peu familiarisées avec le Tchèque, a quelque chose d'un peu déstabilisant...
Heureusement, la voix et la diction impeccable du comédien Nicolas JUSTAMON maintient remarquablement l'attention de l'auditeur.
Et une fois surmontée cette difficulté, quel bonheur de se laisser emmener dans les aventures incroyables des héros de cette histoire, dotés chacun d'une personnalité peu ordinaire, et rencontrant des situations très diversifiées. Malgré la longueur des chapitres, la complexité de l'intrigue, les passages en latin (non traduits !) et les nombreuses digressions, l'intérêt ne baisse jamais et on est impatient de connaître la suite.
Un grand coup de chapeau au comédien de doublage Nicolas Justamon qui réalise là un véritable tour de force, avec des voix différentes pour chacun des personnages et un phrasé parfait, ce qui rend l'écoute de ce long livre tout à fait passionnante et divertissante.
Et bravo une fois de plus pour le talent littéraire et imaginatif de Sapkowski.
Je suis impatiente de lire la suite.

😑Où Evie s'est parfaitement ennuyée 🗡

Hello tout le monde !🙋 On repart sur de la fantasy historique aujourd'hui, avec le premier tome de la dernière trilogie de Sapkowski (le papa de Geralt, Yennefer et Ciri). Grands amoureux du maître, laissez ici tout espoir, parce que ça n'a pas été une réussite.

&#xNaN/&#xNaNLe personnage de Reinmar, petit noble sympathique bien que pourvu d'un coeur d'artichaut, réussit l'exploit de ne pas me sortir par les yeux. Et pourtant, il fait tout pour. Juste faire marcher deux neurones, à en croire cette buse magique, est EXTRÊMEMENT difficile. C'est pourtant pas faute d'avoir des personnages secondaires pour lui dire.

&#xNaN&#xNaNLa longueur de l'intrigue. Mais que c'est loooooonnng... Se faire balader d'un bout à l'autre de la Silésie par Mister buse, ça va environ 50 pages. Au bout de 500, je me serais bien inspirée de l'Inquisition pour m'occuper de son cas, histoire de mettre fin à nos souffrances à tous les deux. Les dialogues ne rattrapent pas une narration à l'humour trop rare (et douteux). D'autant plus qu'il y a ces petits chapeaux qui nous détaillent tout ce qui va se passer dans le chapitre. Long ET redondant.

&#xNaN Reinmar nous balade, et j'aurais aimé au moins savoir où. La Bohème, d'accord, je situe à peu près. Mais la Silésie ? La ville de Frankenstein ? Tout ça manque cruellement d'une carte, ne serait-ce que pour voir à quel point notre cher nobliau tourne en rond. Et pourquoi pas aussi un précis de généalogie.

👉 L'univers du Sorceleur était assez passionnant pour mettre de côté les défauts de narration. L'Europe de l'Est au Moyen-âge, sans aucune notion sur son histoire ou sa géographie, ne fait malheureusement pas le job, et pourtant ça a l'air bien documenté. Un livre que j'ai dû me forcer à finir. Un deuxième tome ? Nope, merci bien.

Puisque j'adore le sorceleur (enfin ce que j'en j'en lu jusqu'à présent), j'ai sauté sur cette autre série rédigée par le grand Sapko !

Bon, encore une fois, je suis une bille en Histoire (pour l'instant, j'espère bien me cultivée incessamment sous peu ! Peut-être pas sur l'histoire hussite, j'avoue...) donc le toit début du roman m'a effrayé et j'ai repoussé ma lecture... On te sort 15 noms, plein de pays et en plus au XVeme siècle, bonjour l'incompréhension... Pour la première fois de ma vie j'ai pourtant décidé de l'accepter et aller de l'avant, et je ne regrette bien sûr pas du tout !

L'Histoire n'est finalement pas le plus important, même si les réflexions portant sur celle-ci sont de l'or en barre. On retrouve bien le brillant esprit de l'écrivain lorsqu'il explique, en gros et plus joliment que moi, à quel point il peut être délicat pour les narrateurs, bardes et autres troubadours de raconter des exploits guerriers sans être réduit en charpie par l'un ou l'autre clan...

Sinon, place aux femmes extraordinaires, à quelques gars aux idées pas trop mauvaises, à une vengeance familiale, à l'humour potache, prophéties et autre magie ou religions... le cocktail parfait. Franchement, laisse-toi emporter par ce récit un peu dingue mais captivant !

Oui et non. Je n'ai pas réussi à le terminer et en même temps le livre est loin d'être inintéressant. Les personnages principaux ont leur caractère et donnent envie de lire la suite. Ils sont ballottés entre les événements qui, bien souvent, les dépassent. Et on retrouve en cela un côté des aventures de Geralt de Riv. Contrairement à cette dernière oeuvre toutefois, je pense que les noms propres difficiles à retenir/lire et présents en grande quantité finissent par nuire à la compréhension du récit. Et c'est vraiment dommage parce qu'on ne passe pas loin de quelque chose de super.

Premier livre que je lis de cet auteur et ça sera probablement le dernier, je n'ai pas du tout aimé ce livre.
Je m'attendais à un livre de fantasy historique sérieux, mais il y a un énorme aspect humoristique et d'autodérision, et ça m'a complétement refroidi.
Je ne me suis au final quasiment pas intéressée à l'histoire, à l'exception des premiers chapitres et j'ai détesté les personnages, cette tête de linotte de Reynevan en tête.
Sans compter que l'aspect historique est présent jusqu'à l'indigestion, vraiment pas ma tasse de thé non plus.
Au final, très vite lassé de ce pavé, j'ai parcouru le livre plus que vraiment lu pour le finir au plus vite.
je ne lirai pas la suite, et il y a de grandes chances que je ne lise plus jamais un livre de l'auteur s'ils sont tous calqués sur ce modèle historico/humoristique.