Le Sorceleur, tome 3 : Le Sang des Elfes

J'ai lu ce tome d'une traite avec plaisir, ce qui est toujours bon signe ^^

L'intrigue se met en place et ça se lit tout seul. le rythme est assez étonnant : on n'est pas sur une intrigue vraiment linéaire, on a des arcs narratifs qu'on sent reliés, mais qui ne se mélangent pas vraiment, un peu comme si l'auteur n'avait pas encore totalement décidé du format entre nouvelles et roman. du coup, le rythme m'a un peu perturbée. Ceci dit, dans l'ensemble j'accroche bien à l'univers et à l'intrigue, on sent qu'il y a encore de quoi développer et avancer (même si je suis assez dubitative quant aux personnages féminins autres que Ciri, qui semblent avant tout être là pour servir de faire-valoir de Géralt, n'étant définies quasiment que par leur relation vis-à-vis de lui et manquant de nuances).

To be continued, j'attaquerai la suite bientôt je pense ^^

On continue dans les aventures du Sorceleur et de ses petits camarades! A travers le continent, la jeune Ciri, dernière héritière du trône de Cintra, est recherchée à la fois par des individus peu recommandables et par l'assemblée des puissants, qui verraient d'un très mauvais oeil l'héritière légitime entre les mains d'un de leurs rivaux, asseyant ainsi son pouvoir sur Cintra. C'est décidé, le Lionceau doit mourir. Seulement, personne ne sait où elle est, à part quelques magiciennes et quelques sorceleurs!
Un tome consacré donc surtout à Ciri, bien qu'il soit choral. Ciri grandit, apprend, Geralt trucide des gens qui la recherchent, les sorcières se jalousent et se méfient tout en se succédant comme préceptrices...
Je dois dire que j'aime assez le style. Les personnages sont très humains, pleins de défauts et de faiblesses, y compris physiques, et c'est beaucoup plus à mon goût que certains ouvrages de fantasy où tout le monde est un archétype.
Je vais sûrement lire autre chose pour varier un peu mais j'y reviendrai puisque j'ai déjà acheté la suite!

Un tome que je suis assez curieuse d'avoir apprécié en toute objectivité.

Le cycle du Sorceleur est, par bien des endroits, quelque peu déroutant. Il commence par deux recueils de nouvelles qu'il est conseillé, sans être indispensables, de lire avant d'entamer le Sang des elfes.

Ce tome est curieux. Avec le titre, on devine qu'un sujet est crucial : celui de l'existence de la petite Ciri. Qui est-elle ? Où est-elle ? Et surtout qu'annonce-t-elle? La Destinée l'a choisit, mais pour quel chemin? Des questions qui ne trouvent pas toutes leurs réponses dans ce tome.
A bien des passages, on est un peu déroutés. Outre les questions sans réponses, il y a les ellipses narratives, les allers-retours dans le temps et surtout l'absence de fil conducteur réel. Au final, quel est le but de ce tome si ce n'est posé la base de ce cycle? En effet, on revoit Geralt le Sorceleur. On revoit Jaskier. On revoit Yennefer. On revoit Ciri. Par là, on apprend à mieux les connaître et apprécier. On apprend également le contexte ambiant, la guerre contre Nilfgaard.
Malgré ces différents éléments qui ont engendré une certaine perplexité, j'ai apprécié ce tome. J'ai aimé le ton de la narration. J'ai aimé les différentes actions. Je ne m'y suis pas ennuyée. J'ai aimé ce monde original. J'ai aimé cette fin qui appelle une suite à découvrir rapidement.

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"Le sang des elfes" d'Andrzej Sapkowski est chronologiquement le troisième livre de la série "Le Sorceleur" et marque la fin des histoires courtes qui étaient le format des préquels et c'est avec ce troisième tome que, commence notre récit principal. Si vous n'avez pas lu les deux premiers livres, je vous recommande vivement de commencer par ceux-ci, car ce livre fait de nombreuses références à des événements et des personnages passés qui ont été présentés dans ces préquels. En plus, cela vous donnera également une idée du style d'écriture et du rythme de toute la série.
Ce livre tourne principalement autour de trois intrigues principales: les conséquences de l'invasion des Nilfgaard sur Cintra, la révolte des elfes et Ciri, une jeune fille que Geralt de Riv, notre sorceleur, a prise sous sa protection .
Tout au long de la première moitié, nous suivons Ciri s'entraîner à Kaer Morhen (l'antre des sorceleurs), un endroit mystique pour le monde extérieur car seuls quelques-uns ont déjà mis les pieds entre ses murs. Là, Ciri étudie l'art d'être un sorceleur et apprend avec agilité leurs techniques du jeu d'épée, ce qu'une femme n'a jamais fait auparavant. Dans la seconde partie du livre, elle séjourne dans le temple de Melitele avec Yennefer, qui l'apprend à perfectionner sa capacité à utiliser la magie.
Ciri a tout perdu, sa maison, sa famille et toute la richesse qu'elle aurait dû posséder à juste titre étant la petite-fille de Calanthe, la reine de Cintra; elle est envahie de cauchemars et sous ses airs courageux, elle est vraiment une enfant effrayée et solitaire. J'ai trouvé que le récit de son passage à l'âge "adulte" était émouvant, alors qu'elle cherche à se faire une place dans le monde et développe des liens avec Triss et Yennefer, qui deviennent toutes les deux ses mentors.
Une prophétie prédit qu'elle est une enfant du Destin et qu'elle changera le monde, donc il y a ceux qui cherchent à la capturer et/ou détruire à tout prix. C'est à Geralt de la garder en vie.
Alors, qu'en est-il de Geralt de Riv? C'est une question que je n'arrêtais pas de me poser tout au long du livre car dans ce tome on le croisait rarement. Cela ne veut pas dire que Geralt est absent du récit, il est présent pendant de nombreuses scènes et il construit un lien père-fille avec Ciri, mais il 'y a pas vraiment de passages avec son point de vue. Il était devenu un personnage de fond, ce que j'ai trouvé assez décevant. Cela a également rendu le livre moins bourré d'action que les préquels, car il n'y avait pratiquement aucune scène où Geralt tuait des monstres et ça me manquait un peu !
Avec ce 3ème volume, la série commence à prendre forme. Il n'y a plus que les histoires de Geralt, nous avons maintenant un fil narratif.
Il me semble que pas mal de surprises nous attendent dans les prochains volumes :)

Les personnages se retrouvent assez éparpillés : Geralt se remet de ses blessures et forme un groupe de compagnons afin de retrouver Ciri, qui mène une vie itinérante de brigande. Quant à Yennefer, elle revient soudainement dans l'histoire…

Beaucoup de tableaux donc, d'intrigues, d'actions, le tout saupoudré de la touche humoristique propre à l'auteur, un aspect que j'avais adoré dans le tome précédent. Et heureusement, car l'auteur nous dévoile des images d'une guerre et d'une politique plus que brutales, où mort et sang sont plus que légion et déciment tout sur leur chemin.

J'ai beaucoup aimé le groupe que forme Geralt. Régis, Milva, Zoltan sont des personnages délicieux et mémorables qui assurent la partie « charme » du tome, au milieu de tous les massacres sanguinolents que l'on rencontre. Ils prennent même le pas sur Geralt, que j'ai trouvé assez transparent, par moment, dans ce tome.

L'évolution du personnage de Ciri est également très intéressante. On est loin de l'image princière qu'elle avait au début de la série. Dorénavant, elle vole, tue, et se délecte de toutes ces effusions de sang. Et je suis curieuse de voir les choix qu'elle va opérer par la suite, surtout par rapport à la prophétie. Dans tous les cas, on se rend compte qu'elle est le point central de tout ce qu'il se passe dans ce roman, et on assiste clairement à la naissance d'une héroine.

Malgré tout, les choses bougent doucement dans ce livre. Même si j'ai aimé ma lecture, et que j'ai passé un bon moment, j'ai eu l'impression que l'histoire n'avançait pas des masses. Certes, ce tome s'intègre dans la continuité de la série, mais l'intrigue de base ne progresse pas beaucoup, et cela se ressent lors de quelques passages qui m'ont parfois ennuyée quand d'autres m'ont vraiment dérangée devant l'horreur de certaines situations. Mais cela semble lancer la saga et promettre de superbes tomes par la suite !
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Il m'est assez difficile de faire un billet sur cette lecture dans la mesure où j'ai vu la série qui en a été adaptée et où, forcément, je m'attendais à retrouver des éléments de l'adaptation... Ce qui n'est pas du tout le cas puisque, dans ce volume, l'histoire se déroule après celle de la série. Ce qui, pour le coup, est un choix assez déstabilisant de la part de l'auteur.
Si j'en reste uniquement à ma lecture, en essayant de mettre de côté les éléments dévoilés par la série, j'ai tout de même le sentiment qu'il me manque tout un pan de l'histoire des protagonistes. On sait qu'il y a eu un "avant" et même si on en a les très grandes lignes, il reste assez mystérieux. Nos héros y font référence, mais comme d'un évènement passé sur lequel il est inutile de revenir. Sauf qu'il a clairement un impact très fort sur le "présent" de notre histoire.
Autant les nouvelles des deux tomes précédents me semblaient construites, logiques, cohérentes, autant ici, j'ai eu l'impression de lire un préambule, comme si l'auteur voulait planter le décor avant d'entrer dans le vif du sujet. de fait, on passe d'un personnage (ou d'un groupe de personnages) à un autre sans forcément qu'il y ait une corrélation évidente. Et surtout, tout reste plus ou moins en suspend...
J'ai tout de même hâte de lire la suite maintenant que le décor est planté et de découvrir ce qui arrive à tous les acteurs de cette sage...

Ce livre était référencé comme le volume 1 à ma bibliothèque, aussi j'ai commencé la saga par celui-ci, mais cela ne m'a pas empêché de rentrer dans l'univers de ce roman d'héroïc fantaisy. Royaumes, nains, elfes, magiciennes , sorciers, tout y est. le héros, chasseur de monstres n'en rencontre pas énormément dans ce livre, on assiste plus à la mise en place d'une guerre de pouvoir entre royaume et entre peuples. On se perd parfois entre tous les noms de peuples, de royaume de personnages mais on comprend l'idée. le sorceleur est assez en retrait dans la deuxième partie du livre qui s'intéresse plus à l'apprentissage de Cirri d'abord en tant que sorceleur puis en tant que magicienne. J'ai entamé la série et acheté le premier volume pour en savoir plus sur ces personnages, surtout Yennefer la magicienne.

Ce troisième tome des aventures du Sorceleur est en réalité le premier roman : l'auteur abandonne en effet le format nouvelle pour proposer une saga plus traditionnelle, qui se prolongera dans les tomes suivants.

Ce choix provoque un certain manque de rythme : finies les aventures nerveuses dans lesquelles Géralt doit vaincre un monstre ou lever une malédiction en une cinquantaine de pages. On va au contraire passer beaucoup de temps à mettre en place les intrigues principales : présentation des protagonistes, des différents camps et de leurs objectifs respectifs, un peu d'histoire et pas mal de géopolitique. À la fin du livre, je n'avais pas l'impression que l'intrigue avait vraiment progressé.

Malgré tout, j'ai apprécié certains développements qui n'avaient pas pu trouver leur place dans une nouvelle, comme les détails sur la « création » des sorceleurs, leur éducation et les manipulations qu'ils doivent subir pour devenir ce qu'ils sont. On en apprend également plus sur le rôle de la magie, comment elle est perçue et utilisée, et comment les apprentis sont choisis et formés.

Tous ces développements étaient sans doute nécessaires pour épaissir l'univers et pouvoir proposer des intrigues plus complexes. Maintenant que toutes les présentations sont faites, j'espère qu'on va pouvoir entrer dans le vif du sujet rapidement dès le prochain volume.

Bon, quand on commence un tome de la saga du Sorceleur, on sait déjà que ça va être génial. du coup, je n'ai pas été surprise d'apprécier à fond ma lecture, plus que celle des deux tomes précédents, même.
Il faut dire que le format nouvelles me plaisait bien, mais revenir à une trame plus linéaire m'a fait plaisir. Enfin, linéaire, c'est un bien grand mot, parce qu'on zigzag quand même entre les flash-back et les gros sauts dans le temps.
N'empêche qu'avoir une intrigue concentrée sur un personnage et son histoire, je trouve ça vraiment plus entraînant, et même si on peut dire que les tomes 1 et 2 étaient concentrés sur Geralt, il n'égale pas Ciri.
Oui, je serais bien obligée de l'avouer, je trouve que Ciri c'est le meilleur personnage de la saga, juste au-dessus de Yennefer. Mais cette petite, elle a vécu tellement d'horreur, et elle reste tellement drôle et touchante à la fois ! Et donc, suivre Ciri -presque- tout le long du tome, c'était un bonheur ! Toute la partie qui raconte sa rencontre et sa vie avec Yennefer est ma partie préférée de la saga pour l'instant, et c'est un duo génial !
Mais cette chronique ressemble un peu trop à une ode à Ciri. Geralt est moins présent, mais quand il l'est, c'est en toute badassitude. Jaskier est par contre plus présent, du moins c'est mon impression !
Quant à l'intrigue, elle est enfin plus consistante, après deux tomes de nouvelles qui nous présentaient l'univers et les personnages (un peu plus que cela, même). La guerre menace le continent, mais on sent qu'il se trame quelque chose de bien plus profond et plus dangereux, et le suspense est bien présent.
Et bien sûr, la plume de l'auteur est absolument exquise, et tellement reconnaissable ! Elle nous immerge tout de suite dans l'époque, avec ces dialogues parfois tarabiscotés ! Il y a certaines répliques qui sont de l'art, j'ai dû éclater de rire 2 ou 3 fois durant ma lecture !
À présent, je m'en vais hiberner dans ma couette jusqu'à pouvoir lire le tome 4 (c'est faux, j'ai juste plus d'argent donc je vide ma pal) et j'espère que les gens qui n'ont pas encore commencé cette saga vont se jeter dessus !


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32-2020
"Sorceleur - Tome 3 le sang des Elfes"
Andrzej Sapkowski (288 p)
Débuté le 20/05/2020 & terminé le 21/05/2020

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Avis :
Grand changement dans la forme de récit : Fini le recueil de nouvelles, c'est un roman qui prend place !
On mesure l'univers plus en profondeur dans lequel évoluent les personnages.
Complot politique, guerre, lutte de pouvoir, trahison, mystère et prophétie vont se succéder et donner l'envie de suivre cette saga.
Toutefois j'ai parfois trouvé le roman assez inégal entre les chapitres...certains sont faciles à lire parce que le rythme est amené par de l'humour ou de l'action, d'autres sont en revanche plus lents....
A suivre....