Il est préférable de connaître l’ignorance que d’ignorer la connaissance.
Le bonheur, tu sais que ça existe, quand même? Hein? Le bonheur... le vrai, celui qu'on sent quand il est là et qui fait mal quand il repart. Le vrai bonheur, il faut qu'il prenne des vacances, de temps en temps, c'est à ça qu'on le reconnaît: il revient bronzé. Le bonheur, c'est comme une bière fraîche quand t'as bien sué l'été. Faut le boire tout de suite, le vrai bonheur, parce qu'il perd ses bulles. Le vrai bonheur, ça dure pas et c'est pas toujours là où t'es toi. Faut attendre son tour, pis le voir venir, pis l'attraper au passage.
Qu'est-ce qu'ils en ont à cirer, les morts, des épitaphes? Est-ce qu'on a déjà entendu des morts se plaindre de leur épitaphe? Les épitaphes, c'est fait pour les vivants. Pour se donner bonne conscience. Peut-être pour croire qu'eux aussi, quand ils seront dans le trou, ils auront droit au "A mon cher époux" et à la couronne payée par les pépés de l'amicale des vieux du quartier? Si ça les rassure...
Sa vie. Un roman. Noir, le roman, avec quand même quelques touches de gris. Le gris, c'est son rose à lui.
Il y a des gens, parfois, on se demande ce qu'il y a dedans.
- Ah. Et... je veux dire que tu n'as rien remarqué de bizarre, chez eux?
- Ils ont un don.
- Un don... quel don?
- Ils communiquent entre eux.
Les cons, ils ont l'avantage du nombre.
Capo buvait pour oublier. Pourtant, il avait une fâcheuse tendance à le rappeler haut et fort. Les soiffards ne sont pas à un paradoxe près.
Le vrai problème de la rue ce n'était pas le froid, ce n'était pas la faim, le vrai problème, le vrai danger, c'était les autres
Quand on ne peut rien se payer, on fait la manche ou on se sert