«
le mur », unique recueil de nouvelles de
Jean-Paul Sartre qui rencontra un vif succès – si l'on excepte la droite maurrassienne - à sa sortie en 1939, peu après «
La nausée ».
Au delà du titre commun au recueil et à la première nouvelle,
le mur est le symbole commun à ces cinq textes ; symbole d'enfermement, qu'il soit physique ou mental : un condamné à mort, «
le mur », une femme qui assiste à l'enfermement de son mari dans la folie, « La chambre », un homme qui cherche à sortir de sa condition par un acte gratuit, « Erostrate », une femme prisonnière de sa relation avec son mari, « Intimité », un adolescent qui s'enferme lui même dans une idéologie monstrueuse, «
L'enfance d'un chef ».
Des écrits qui divergent néanmoins par leurs préoccupations, d'ordre général pour « La chambre », « Erostate » et « Intimité », écrits en 1936 et liée à l'actualité pour«
le mur » et «
L'enfance d'un chef », écrits en 1938.
Plus facile que «
La nausée », cinq textes qui constituent une excellente introduction à la pensée de
Sartre…
Néanmoins, je me permets ici, modestement, de recommander à tous ceux qui ont apprécié la nouvelle «
le mur », de poursuivre le thème de la guerre d'Espagne et l'emprisonnement par la lecture de l'excellent «
Un testament espagnol », d'
Arthur Koestler…