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sur 132 notes
cette malheureuse histoire nous en avons tous entendu parler par les médias. Une histoire tragique avec au coeur les fameuses violences conjugales.
Je trouve pour la part dommage que ce témoignage ne soit pas aussi poignant que la réalité a dû l'être pour elle.
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Le témoignage bouleversant et glaçant de Jacqueline Sauvage, condamnée deux fois à dix ans de prison pour avoir tué son mari et qui après un long combat de ses avocates et de ses filles, a été graciée par François Hollande. 42 années de violence physique, psychologique, économique et sexuelle perpétré par un tyran. Ses filles ont été violées, son fils s'est suicidé. Entre coups, humiliations et menaces de mort, elle raconte sa vie brisée par la violence conjugale. Poignant.
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Au-delà de la souffrance d'une femme victime de violences conjugales, ce qui m'a interpellée, c'est le motif pour lequel Jacqueline Sauvage a été déboutée par la Justice à plusieurs reprises. Voici une des deux raisons invoquées : la part de responsabilité de Madame Sauvage dans la relation toxique et pathologique du couple. Donc, elle est coupable. Et responsable des coups qu'elle recevait. Vous avez compris, mesdames ? Si votre conjoint vous frappe et viole vos filles, c'est que vous l'avez cherché...et mérité.... C'est normal que ce motif me choque ???????
Bref! Jacqueline Sauvage a pu bénéficier de la grâce présidentielle.
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Comme le dit, si justement, Kerry Reichs dans « L'épopée du perroquet » publié en France en 2012 : « Lire c'est rêver les yeux ouverts ».
Bibliophile depuis ma tendre enfance, je lis pour étancher ma soif de connaissances mais aussi pour m'évader.
Que j'aurais aimé me trouver dans un monde imaginaire à travers « Je voulais juste que ça s'arrête » de Jacqueline Sauvage pareillement à des oeuvres de fictions comme « le petit prince » d'Antoine de Saint-Exupéry, par exemple.
Il y a des livres qui ne devraient pas exister et celui-là en fait partie. Il y a des drames dévastateurs qui font sortir de l'anonymat des personnes qui s'en seraient bien passées. Notre auteure est une d'entre-elle.
Je ne suis pas passée à côté de la bande-annonce du téléfilm relatant le calvaire enduré par cette femme et ses enfants lors de sa diffusion le 1er octobre 2018. Dès lors, venant des téléspectateurs, J'ai entendu des critiques majoritairement positives sur cette adaptation télévisuelle. En ce huitième mois de l'année, je ne l'ai pas encore vu. Pourquoi ? Me diriez-vous. Tout simplement parce que je n'avais pas lu le roman éponyme publié aux Editions Fayard le 22 février 2017. Bien qu'étant dans ma PAL depuis fort longtemps, je n'avais pas envie de l'ouvrir. Plus précisément, je n'étais pas disposée à me plonger dans cette histoire et surtout je ne voulais pas être taxée de voyeurisme face au vécu tragique de cette famille.
Le temps a passé. Il y a peu, une personne proche me parle de belle façon de cette autobiographie. A travers son explication intelligible et convaincante, elle est arrivée à me transmettre ses émotions et j'ai donc « franchi le pas ». Quelle en soit remerciée.
Je publie donc un commentaire en espérant qu'il soit constructif et reflète véritablement mon ressenti.
La dernière page définitivement tournée, je dois admettre que j'en ressors avec un sentiment mitigé. Vu la lourdeur du sujet, je n'ai pas passé un bon moment. C'est court (deux-cent-cinquante-deux pages), rapide et facile à lire. Mais pour le reste, je suis plus circonspecte.
Adolescente, Jacqueline Sauvage rencontre Norbert Marot, âgé de quelque mois de plus qu'elle. de cette idylle va naitre une histoire d'amour, comme il y en tant d'autres, qui se concrétisera rapidement par un mariage. Mais très vite, les insultes, les coups, l'engrenage de la violence. L'homme qu'elle a épousé à dix-sept ans transforme sa vie en enfer, régnant sur le foyer en véritable tyran. Leurs gosses, humiliés, frappés, terrorisés, ne seront pas épargnés. Tous partagent le même sentiment paralysant : la peur. Cette peur qui les empêche de partir ou encore de le dénoncer. La situation semble malheureusement inextricable jusqu'à ce lundi 10 septembre 2012 où leur existence bascule. Elle ne sera plus jamais la même…
Ce jour où Madame Marot commet l'irréparable. Trois coups de fusil. le bourreau est mort. Pour expliquer son geste, elle affirme avoir craint pour sa vie et celle de sa descendance en raison de menaces qui auraient été proférées par son mari le matin et dont elle a cru qu'il allait les mettre à exécution.
Le 28 octobre 2014 et le 03 décembre 2015, la mise en cause est condamnée, par deux fois, à une peine de dix ans d'emprisonnement. Scandalisée par ce verdict incompréhensible qui a suscité une intense émotion, l'opinion publique prend fait et cause pour la détenue. A l'heure des réseaux sociaux et de la médiatisation, « l'affaire Jacqueline Sauvage » voit le jour.
Après plusieurs années d'incarcération, François Hollande choisit alors de lui accorder, le 28 décembre 2016, une grâce présidentielle totale.
« Je voulais juste que ça s'arrête » revient sur les quarante-sept années qui l'ont conduite au pire. le presque demi-siècle de vie avec le père de ses quatre enfants, qui la battait.
Qui est-elle vraiment ? Quel est ou quels sont les traits de sa personnalité ? Comment expliquer l'installation sournoise de la violence puis l'escalade qui s'en suit ? de quoi était fait son quotidien ? Celui de ses filles et de son fils ? Pourquoi cette soumission ? Ce manque de réaction ? Cette incapacité à partir ? Que s'est-il réellement passé ce jour de septembre 2012 ? Comment se sont déroulés, après coup, les procès ? Quelles ont été ses conditions de vie en prison ? Comment a été accueillie « la délivrance » ?
Ces questions non exhaustives ne trouveront des réponses que si vous décidez de vous plonger, vous aussi, dans ce douloureux mais néanmoins véridique témoignage.
La base de ce bouquin est assez simple puisque, concomitamment à des passages faisant référence au parcours de vie de l'auteure et de sa famille, elle est axée sur les deux procès judiciaires subis par l'intéressée.
En assistant, si j'ose m'exprimer ainsi, aux audiences publiques de la cour d'assises d'Orléans en première instance puis à celles de la cour d'appel de Blois, nous pénétrons dans l'intime de cette femme. Nous sommes au sein même des débats et de ces jugements qui ont provoqué un quasi scandale judiciaire. Nous flirtons avec un monde peu connu : le milieu des magistrats, des avocats. J'ai entamé cette lecture pour tenter d'en comprendre les tenants et aboutissants en faisant abstraction de ce que j'en avais déjà lus, vus ou entendus. Si j'y effectivement trouvé de l'intérêt, je dois admettre que l'ensemble n'a pas répondu totalement à mes attentes. Certes, Jacqueline revient sur son vécu, sur la réalité des faits. Elle s'explique valeureusement mais cela manque, selon moi, de précisions. C'est confus, survolé, peu inaudible par moment.
Cet avis n'est que subjectif bien évidemment. Je ne suis pas habilitée à me prononcer sur cette affaire et encore moins à la juger.
Nous nous rendons compte de la dynamique infernale dans laquelle elle s'est enfermée au fil des ans et des sévices. Réduite à vivre sous le joug d'un homme utilisant diverses stratégies pour obtenir ou maintenir un contrôle coercitif sur elle-même et son proche entourage. La tyrannie, l'impulsivité, l'irascibilité de cet individu nous saute aux yeux. La brutalité maritale définie comme une prise de contrôle et caractérisée par la fréquence, la gravité des actes s'exprime alors désastreusement dans toute sa splendeur. C'est pénible et torturant à parcourir.
La force de cette confession est de le lever le voile sur le problème, l'ampleur et les conséquences de la violence conjugale. Mais également de nous faire réfléchir sur cette exception juridique que nous appelons la légitime défense.
Ecriture simple empruntant le langage du quotidien qui autorise, comme je l'ai déjà mentionné, une lecture prompt qui ne nous transporte pas cependant. Au regard du thème abordé, j'espère ne pas me montrer péjorative en indiquant que ce texte manque d'intensité, de pénétration, de vivacité.
Pour terminer, je vous confirme que cet opus est effectivement intéressant à découvrir car il a le mérite de dénoncer les violences faites aux femmes. Il est poignant. Ne m'a pas laissée indifférente, bien au contraire mais il ne m'a pas émue, bouleversée comme a pu le faire celui d'Alexandra Lange « Acquittée ». J'avais alors été plus sensible à son histoire, à sa façon de la raconter. Je ne regrette toutefois pas même si je n'en garderai pas un excellent souvenir. Vite lu, vite oublié.
Il m'a d'ailleurs été difficile de le noter et encore plus de le chroniquer.
Je l'entreprends ? : Oui pour quiconque apprécie la catégorie sciences humaines, faits de société.
Je recommande également pour les lectrices ou lecteurs qui souhaiteraient en apprendre davantage sur ce drame familial qui met en exergue la brutalité quotidienne faite à la gent féminine au sein même du couple.
Récit qui a le mérite d'exister sans pour autant nous tenir en haleine.


Lien : https://www.instagram.com/li..
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Qui n'a pas entendu parlé de Jacqueline Sauvage et de son incarcération. Cette histoire est bouleversante comme toutes celles qui se rapportent à ce genre de vie. En lisant, et aux dires de Sauvage, la justice ne comprend pas pourquoi cette femme n'a pas quitté son mari, pourquoi elle n'a pas protégé ses enfants des coups et de l'inceste dont ses trois filles ont fait l'objet (et que Sauvage a découvert lors de l'audition aux audiences des Cours d'Assises).
47 ans de vie avec un type pareil, cela, ne passe pas auprès de la Cour, pourquoi Sauvage n'a pas réagit avant ?
Le déclic, Jacqueline Sauvage l'explique dans le livre, c'est Pascal, (son fils qui s'est pendu), lors d'une ultime altercation avec son père.

Lu en février 2019 / le Livre de Poche - Prix : 6,90 €.
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Une vie gâchée au nom de l'amour. Une emprise psychologique infernale, un engrenage impossible à gripper. Aucun jugement ne peut être porté contre cette femme qui pour ma part aurait dû le tuer beaucoup plutôt. Une famille dévastée par un seul homme, qui même si il a eu une enfance déplorable, qui pourrait expliquer un tant soit peu son comportement, ne l'excuse absolument pas.
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Une lecture que j'ai beaucoup appréciée car l'auteur explique son point de vue, sa vie, pourquoi elle en est arrivée là : à assassiner son mari et père de ses enfants. J'éprouve beaucoup de compassion pour elle et je suis heureuse qu'elle ait bénéficié d'une grâce présidentielle.
Lien : https://joy369.unblog.fr/
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Jacqueline Sauvage est née en 1947. Elle rencontre Norbert à 15 ans. Norbert est un gros dur. Au moment de leur rencontre, il sort d'une maison de correction. Leur idylle pasionnée est secrète car Norbert n'est pas quelqu'un d'apprécié. Jacqueline tombe enceinte. Malgré les mises en garde de sa famille, Jacqueline va s'entêter dans cette relation. Une relation qui va la conduire à sa perte.

Si vous suivez l'actualité, vous avez forcément entendu parler de Jacqueline Sauvage. Battue pendant 47 ans, elle finit par tuer son mari. S'en est suivi de longues années d'incarcération et de procès, jusqu'à la grâce présidentielle accordée par François Hollande le 28 décembre 2016.

Il m'est difficile de chroniquer ce type de témoignage. Chacun a son avis concernant la culpabilité de Jacqueline Sauvage quant au meurtre de son mari. Doit-on faire justice soi-même lorsque l'on a vécu dans la violence ? Violence physique, verbale, psychologique, sexuelle ... Jacqueline et ses enfants n'ont jamais été épargnés. Et si Jacqueline avait quitté son mari ? Et si elle avait porté plainte dès le départ ? Et si, et si ?

L'histoire de Jacqueline Sauvage me rappelle inévitablement celle d'Alexandra Lange, victime également de violences conjugales. Cette affaire a été médiatisée et a donné lieu à un film, "L'emprise", avec Odile Vuillemin, Fred Testot et Marc Lavoine. Ce film m'avait d'ailleurs pris aux tripes.

Pour survivre, ces deux femmes ont tué leur époux. Face à la justice, elles ont d'ailleurs été défendues par les mêmes avocates. Des avocats qui ont compris leur souffrance, et qui ont pu les défendre au mieux devant la justice. Une justice bien étrange, qui condamne une femme en danger à des années de prison ... Passons ...

Je ne jugerai pas le geste de Jacqueline Sauvage. Je pense surtout à elle, au calvaire sans fin que sa famille a vécu, et je n'ai aucune pitié pour son mari, qui pour moi était une ordure. Et encore, le mot est faible, bien trop faible !

J'ai trouvé ce témoignage révoltant. Il m'a fait mal au coeur. La violence conjugale est un fléau que je ne comprendrai jamais. Je souhaite à Jacqueline Sauvage et ses enfants de pouvoir trouver l'apaisement désormais.

Lien : https://louloutediary.blogsp..
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Un livre poignant, touchant, rempli d'années de souffrance. Une lecture bouleversante. Des incompréhensions aussi vis à vis de la justice.
Jacqueline Sauvage a subi durant des années des violences conjugales. La justice ne comprend pas pourquoi elle n'est pas partie avant, pourquoi aucune plainte n'a jamais été déposée à l'égard de son mari, pourquoi elle n'a pas protégé ses enfants plus tôt... C'est un livre révoltant, où il faut se poser bien des questions sur notre justice actuelle...
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Jacqueline Sauvage est devenue un symbole, malgré elle. A la suite du meurtre de son mari, et pendant sa détention, c'est toute l'opinion publique qui s'était emparée de son histoire, en lui offrant la meilleure des défenses. Après plus de deux ans de mobilisation, François Hollande lui a accordé une grâce présidentielle (une remise gracieuse du reliquat de sa peine d'emprisonnement), le 28 décembre 2016, mettant immédiatement un terme à sa détention. Avec ce livre, Jacqueline Sauvage se raconte et raconte sa vie de femme battue par un homme qu'elle a aimé follement. Au fil des chapitres, on comprend l'étau infernal de l'emprise psychologique. Un livre qui lui a servi d'exutoire et qui permettra sans doute à d'autres femmes de partir lorsqu'on lève la main sur elles, à divorcer, à porter plainte.
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