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Citations sur Lazare en guerre, tome 1 : L'artefact (11)

La mort nous rattrape tous. Même ceux qui cherchent à la tromper.
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Aucun de nous ne sait quelle religion Martinez pratique, mais il y met une ferveur admirable. Apparemment, elle tolère le jeu, les femmes et l’alcool, alors que blasphémer en mission est inacceptable.
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La douleur est une bonne chose. Elle signifie que je suis vivant.
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Un dominant.
L’équivalent Krell d’un officier pour les formes primaires et secondaires massées là. C’est un foutu teigneux à l’armure érodée par l’exposition à l’espace et au dos couvert d’antennes frémissantes.
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« Identification de multiples appareils hostiles en approche, lança Pakos. Ils atteindront la distance de tir optimal dans moins de vingt secondes. Ils essayent de franchir le bouclier. »
Les chasseurs débarqués étaient lisses et élancés. Bien que manifestement façonnés sur le même modèle que les vaisseaux de ligne krells, ils étaient beaucoup plus rapides et manœuvrables. Les moteurs s’enclenchaient pour réduire la distance entre eux et nous, laissant dans l’espace des sillages de plasma lumineux.
Je scrutai la zone en quête de cibles. Le canon électrique traquait automatiquement les chasseurs en approche sans faire feu. Ses projectiles étaient lents, ils ne serviraient à rien contre ces nouvelles menaces.
« Bon sang ! » m’écriai-je.
Mais l’Oregon réagit vigoureusement. Je sentis les torpilles quitter les sabords quelque part sous nos pieds, et je les regardai partir à la rencontre de la formation ennemie sur l’holo. Plusieurs appareils explosèrent avant d’atteindre notre position et disparurent du scanner. Il y eut une série d’éclairs éblouissants marquant chacun la fin d’un chasseur, qui s’éteignaient presque aussitôt dans le froid de l’espace.
Les tirs adverses en réponse labourèrent l’Oregon. Des faisceaux d’énergie frappèrent le bouclier et, vu la densité de la salve, il était inévitable que quelques coups portent.
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"il nous faut quelque chose d'unique : quelqu'un qui n'a pas peur de la mort, de mourir".
"Ce sont deux choses différentes, répondis-je sans réfléchir, Je connais la mort, mais mourir n'est pas si facile".
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La guerre est une formidable égalisatrice.
J’attrape d’une main le Krell le plus proche et lui brise le cou. De l’autre main, je canarde en mode automatique, pressé d’en abattre autant que possible. Mon VTH émet soudain un autre avertissement – un décompte qui s’étire interminablement.
Dix… Neuf… Huit… Sept…
Puis Jenkins disparaît. Son lance-flammes devient un phare et son sang jaillit en fontaine au milieu des cadavres d’aliens. Difficile de se concentrer sur grand-chose en dehors de la douleur dans ma poitrine. Ma combinaison signale des lésions effroyables en bien trop d’endroits. Mon cœur adopte un staccato plus lent.
Six… Cinq… Quatre…
Mon fusil rue pour protester contre le traitement que je lui inflige : même à travers mes gants renforcés, le canon est brûlant.
Trois… Deux… Un…

Les charges de démolition détonent.
Fêlé, le noyau d’antimatière devient instable. La réaction est instantanée : une énergie blanc et bleu incontrôlable s’échappe. Une série d’explosions se propage le long de l’épine dorsale du bâtiment, qui devient une tache chauffée à blanc sur le fond noir de l’espace.
Puis il disparaît, ainsi que tout ce qu’il contenait.
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Olsen recula et désigna l’autre extrémité de l’infirmerie. Là, face à ma cuve, se dressaient cinq dieux de la guerre, cinq statues de chair grise enveloppées dans le top de la technologie militaire alliée. Cinq contenants vides et affamés, les yeux mi-clos derrière leurs visières miroirs. Pendus à des crochets comme des quartiers de viande, fusils à plasma verrouillés magnétiquement à la plaque dorsale de chaque combi. C’est imminent. Bientôt – c’est pour bientôt.
Une nouvelle explosion phénoménale retentit dans les profondeurs du vaisseau, et son écho se propagea dans les coursives métalliques désertes. Un éclairage de secours écarlate illuminait l’infirmerie. Un technicien gagna péniblement ma cuve et la referma sur moi.
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Au sein de la horde, il y a également des formes secondaires – les greffons – développées pour le combat à distance. Un dernier se retient à un tuyau. Beaucoup plus imposant que les autres, il les dirige. Mon VTH identifie son xénotype instantanément et classe ce salopard parmi les menaces de niveau alpha.
Un dominant.
L’équivalent krell d’un officier pour les formes primaires et secondaires massées là. C’est un foutu teigneux à l’armure érodée par l’exposition à l’espace et au dos couvert d’antennes frémissantes.
Le collectif se déplace sur la coque et, pendant une petite seconde, j’ai l’impression qu’ils ne m’ont pas vu. Ils rampent – ils progressent lentement pour éviter les balayages de bioscanners.
« Contact », soufflé-je dans mon micro.
Je sais très bien que la moindre communication radio avertira la troupe d’aliens de ma présence. À cette distance – presque sur eux –, leurs capteurs déjà sensibles seront extrêmement réactifs.
Quatre minutes, me signale le VTH. Je désactive l’alerte. On va s’occuper d’un problème à la fois.
Les Krells ne me déçoivent pas.
Le collectif relève la tête d’un même mouvement. Le dominant me jauge de ses yeux extraterrestres sous le casque globuleux. Peut-être se demande-t-il ce qu’un humain solitaire fait là dans le noir. Ses antennes se hérissent furieusement.
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Mort numéro deux cent dix-neuf : par le vide.

L’obscurité ne dura pas.
Pour la petite histoire, la division scientifique était partagée quant à la vitesse d’extraction : instantanée ou supraluminique ? Pour moi, ça n’irait de toute façon pas assez vite.
Dès que le simulant mourait, la liaison neurale était coupée.
La seconde d’avant, je hurlais sans bruit dans le vide.
La suivante, je hurlais bien fort dans la cuve de simulation.
C’était le même processus de transfert en sens inverse. Sauf que cette fois je revenais dans un corps humain faible et vulnérable. Toute la douleur que mon simulant avait ressentie dans la mort fut déversée dans ma véritable carcasse.
La douleur est une bonne chose, insistai-je pour moi-même. Elle signifie que je suis vivant.
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