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Citations sur La musique naît du silence (36)

Tout est consultable sur Internet. Personne n’est plus tenu de lire en entier les textes de Proust ou de Thomas Mann, le résumé suffit. Je peux regarder l’intégralité du catalogue du Louvre sur internet. L’effort disparaît, et souvent avec lui l’ambition, la volonté véritable d’atteindre quelque chose.
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Le pianiste ne doit pas devenir l’esclave de verdicts, mais au contraire faire fonction d’intermédiaire et de recréateur de la musique, une sorte de deuxième compositeur. Le texte de Bach est sacro-saint mais nous accorde cependant la liberté de choisir et de prendre certaines décisions par nous-mêmes.
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La grande musique ne dure jamais trop longtemps. Il n’existe que des auditeurs manquant de patience.
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Et Mozart ? En fin de compte, il sourit doucement et nous pardonne nos fautes. Il sait qu’elles ne pourront le détruire.
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Le public n'est pas une donnée passive de l'événement -il est fondamentalement partie prenante ; il peut inspirer l'interprète qui fournira sa meilleure performance ou au contraire le déranger énormément. Jouer devant un public, par opposition au studio, est unique et irrémédiable ; ces occasions vivent du contact vital entre les musiciens et leurs auditeurs. Je ressens le besoin intérieur de partager une musique merveilleuse avec d'autres gens. Il faut pour cela une communauté d'écoute qui accueille avec attention ce qu'on lui offre et y réagisse avec sensibilité.
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Le piano n’est pas une automobile où l’on doit garder en permanence le pied droit sur la pédale d’accélérateur. Les instrumentistes à cordes, ou les chanteurs qui utilisent le vibrato sur chaque note, sont insupportables. Le vibrato pour les cordes, c’est la pédale pour les pianistes. Il convient d’utiliser les deux de manière soigneusement contrôlée, et toujours avec modération.
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Croyez-vous que Beethoven aurait été heureux du nouveau Steinway ?
En aucun cas. Sa première interrogation aurait été : « Pourquoi ce truc est-il si noir ? On dirait un cercueil ! » Et ensuite : « Pourquoi les sons graves sont-ils si lourds et grossiers, pourquoi n’y a-t-il pas de différence entre les registres ? Pourquoi est-il accordé si haut ? » Et pour finir : « Pourquoi le son est-il si fort ? Certes, je suis sourd, mais j’espère bien que les auditeurs ne le sont pas. » Ce à quoi on répondrait aujourd’hui : « Vénéré Maître, aujourd’hui nous jouons votre musique dans de grandes salles à 2000 places ou plus. C’est pourquoi le piano doit avoir un son brillant et énergique. » Ce qui énerverait Beethoven : « Sombres sots ! Croyez-vous vraiment que j’ai composé ma musique pour des espaces aussi gigantesques ? Une sonate pour piano n’est pas une symphonie de bataille ! »
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La musique de Bartok est hongroise, on en peut plus hongroise. Mais on n’est pas obligé d’être hongrois pour la jouer de manière adéquate. Il est essentiel d’identifier son idiome, de reconnaître sa proximité avec la langue, tout comme un interprète doit saisir chez Schubert ce qui est allemand, chez Janacek ce qui est tchèque ou ce qu’il y a de français chez Debussy.
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Pour Kurtag, la musique n’est pas un métier – la musique est pour lui une question de vie ou de mort, encore plus importante que la vie elle-même. Un privilège pour lequel il doit ressentir le feu de la passion. Qui ne se consume pas pour elle devrait se consacrer à autre chose.
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Pour le Don Giovanni de Mozart, l’affiche annonçant la première représentation (le 29 octobre 1787 à Prague), fait figurer les noms du compositeur et chef d’orchestre Mozart, mais aussi le librettiste Lorenzo da Ponte, comme tous ceux des chanteurs. En dehors de cette distribution, on cherche en vain celui du metteur en scène. A l’époque, ce sont clairement l’œuvre et sa restitution musicale qui étaient au centre de l’attention, pas la réalisation scénique. Quand on lit de nos jours une critique d’une représentation de Don Giovanni, on croit regarder dans un monde inversé. Le critique se concentre en premier sur la mise en scène et la scénographie ; le chef d’orchestre, les chanteurs et l’orchestre sont mentionnés en marge, quant au « pauvre » compositeur, il est encore plus maltraité.
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