On traverse des volumes opaques, des chapitres sans fenêtres, des successions de pages aveugles et pourtant prenantes, et le temps vibre immobile, figé dans le galop bourdonnant de la lecture que rien ne peut décourager. Un enchantement obstiné s’empare de tout, se perd dans tout. L’après-midi s’éteint, le volume s’amincit à droite, et on colle à cette avancée consciencieuse qui abrutit et qui exalte