AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Sophie_Bazar


Michel Schneider a déjà consacré un livre à Marilyn Monroe (sur sa relation avec son psychanalyste pendant trente ans), des émissions de radio ou participé à des documentaires à son sujet. Soixante ans après sa disparition, il revient vers elle une dernière fois, lui consacrant cet abécédaire clairement subjectif...
J'ai une grande tendresse pour Marilyn et j'ai déjà beaucoup lu à son sujet, le hasard a d'ailleurs voulu que je découvre cet ouvrage juste après avoir regardé "Blonde" sur Netflix, la preuve s'il en fallait qu'il existe autant de versions de Norma Jean que de personnes fascinées par son aura, cherchant (vainement, la plupart du temps) la vérité autour de son personnage, tournant autour de sa fragilité, de ses mystères et de ses grandes douleurs.
Dans ce très bel ouvrage ponctué de photos en noir et blanc, l'auteur raconte Marilyn à travers le prisme de ses amours et de ses désamours : M comme Arthur Miller ou Yves Montand, d'comme Joe DiMaggio ou C comme Clark Gable, mais aussi M comme Mère ou Maladie, P comme Psychanalyse ou N comme Nudité... Ainsi, tout en assumant une part de fiction, il prête sa voix à Marilyn.
À petites touches apparait alors une femme dont on ne sait plus très bien si elle était victime ou tyran, l'auteur n'occultant rien de ses contradictions réelles ou supposées, de sa réputation d'actrice ingérable à sa dépendance chimique... Pourquoi alors reste-t-elle 60 ans après sa mort une telle icône ? Pourquoi Marilyn Monroe plutôt que Jean Harlow ou que Jane Mansfield par exemple, est-elle devenue un mythe éternel ? Peut-être, dit Michel Schneider, à cause de ce miroir qu'elle nous tend, cette recherche du bonheur, cette soif d'aimer et d'être aimée ou au moins reconnue, que tout un chacun a sans doute en commun avec elle.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}