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Critique de Christian_Attard


Tout nouveau concept, toute nouvelle publication doit trouver le temps de se roder. Et ici avec "Schnock", l'idée de structuration du magasine est des plus sympathiques : repartir à la recherche de ce qui a marqué la véritable culture d'une époque et qui perdure avec nostalgie et bonheur dans les mémoires de ceux qui l'ont vécue ou, au contraire, retrouver des perles oubliées.


Jean-Pierre Marielle (en couverture de ce n°1) qui nous a quittés en avril 2019 fut un acteur emblématique, unanimement aimé et paradoxalement « Schnock » n'a pas su lui rendre hommage, nous faire mieux connaître l'homme.
Trop d'insistance sur ses rôles de franchouillard grande gueule, l'excellent Joël Séria aidant, et pas assez sur son autre carrière dramatique. le Marielle de « la Caméra explore le temps » du brillantissime Stelio Lorenzi, celui de « Bouvard et Pécuchet », aux côtés de l'inspiré Jean Carmet pour Jean Daniel Verhaeghe qui sut redonner à cet immense acteur un de ses meilleurs rôles dans « La controverse de Valladolid » et le transforma en pape dans « Galilée ». Rien sur sa vie privée mouvementée, ses soutiens, ses convictions. Une interview creuse pour cause de maladie.

Des ratés aussi que ces autres interviews maladroites d'Adolfo Kaminsky, le génial faussaire des résistants ou "People crash" de l'inintéressant et vulgaire Collaro.

Mais fort heureusement, les articles sur Cizia Zykë, Schmoll et surtout Marcel Mathiot, le très original auteur des « Carnet d'un vieil amoureux » (que je vous recommande) sauvent cette ensemble disparate.

Ces "maladresses" seront oubliées et pardonnées lorsque très vite cette très originale revue prendra son essor.
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