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Critique de JeffreyLeePierre


Quel bonheur de retrouver Sciascia et sa petite voix. Là, son narrateur est un peintre connu, intelligent, cultivé, ce qui lui autorise une vacherie toutes les demi-pages. du coup, c'est plus de la lecture, c'est la poilade permanente.

Bon, pas tout à fait à ce point là en fait. Au milieu de ce polar dévoyé, il y a un temps pour assassiner les élites italiennes de l'époque (les années 70, apogée de la Démocratie Chrétienne, une main sur le bréviaire et l'autre sur les picaillons reçus de la mafia devenue affairiste) et un temps pour des débats théologiques.

Parce qu'une bonne part de l'ouvrage est constituée des échanges entre le peintre, laïc militant, et un drôle de prélat fort charismatique. Avec probablement une profession de foi de Sciascia via ses protagonistes : la religion a au moins l'avantage d'avoir inspiré des oeuvres d'art fabuleuses, que ce soit en peinture ou en littérature.

Et donc, pas tant une pochade qu'il en a l'air. Même si ça reste sa principale facette et le grand plaisir de sa lecture.

(Et attention, encore une quatrième de couv' qui raconte l'intrigue jusqu'à… citer la dernière phrase ! Triste record.)
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