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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je ne fais pas souvent cela, mais aujourd'hui, je vais faire exception en vous parlant des deux premiers tomes de Campus de Kate Brian. Amis lecteur, tu peux aisément lire cette chronique car je vais parler ressenti et non spoiler le second tome. Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous savez sans doute déjà que ces lectures n'ont pas répondu à mes attentes. J'ai donc fait le choix de lire directement le second tome pour rapidement passer à autre chose. D'ailleurs, si je n'avais pas eu cette suite dans ma PAL, j'aurais sans doute arrêtée la casse avec le premier. Mais bon.

Campus, c'est l'histoire de Reed. La jeune fille n'a qu'une envie, faire sa rentrée à Easton. Il faut dire qu'elle en a longtemps rêver. Les filles de Billings font la loi et Reed voudrait bien rejoindre ce club très sélect mais elle va vite comprendre que les apparences sont parfois trompeuses.

Lorsque j'ai commencé ma lecture de Campus, je dois dire que j'étais assez enthousiaste. L'héroïne semblait assez réfléchit et pas superficielle pour un sous. J'avais un bon feeling et j'avoue que la longueur (en l'occurrence très courte) des chapitres, fait qu'on avance assez vite. Cependant, j'ai vite déchantée.

A vrai dire, je n'ai pas bien compris les choix de l'auteure. En 2020, le harcèlement scolaire et tout ce qui va avec sont des sujets ultra importants et enfin abordés dans les romans comme il se doit. Il est d'ailleurs primordiale de bien faire comprendre jusqu'au où peut aller le harcèlement et ne pas donner une bonne image de cela dans les fictions. Et là, problème majeur à mes yeux, à travers ses personnages, Kate Brian nous donne l'impression que les filles Billings, riches, pestes et qui détiennent littéralement le pouvoir en usant de toutes les magouilles possibles pour arriver à leur fin sont le summum de ce qu'il faut faire.

Comprenez moi bien, en lisant le résumé de Campus, je me suis dit que l'histoire allait présenter cette élite, certes intrigante et assez tentante pour l'héroïne mais je pensais que justement, cette dernière allait ouvrir les yeux (rapidement) et ne pas se laisser embobiner / marcher sur les pieds / bouffer par les fameuses Filles Billings. Eh bien non.

Pire encore même, Reed se faire rabaisser, traiter de "lèches-vitres" durant tout le roman, insulter, bref vous l'aurez compris, les filles Billings n'y vont pas par quatre chemin. Mais notre héroine va tout de même les trouver, je cite : gentilles avec elle et surtout vouloir faire partie de leur groupe.

Et comme si cela ne suffisait pas, plus j'avançais dans ma lecture et plus je la trouvais aussi superficielle, hautaine et franchement détestable. Ses pensées vis-à-vis de ses camarades (hors Billings) sont juste hyper mauvaises. Comme si elle n'avait pas le temps pour des filles "normales". Même son histoire d'amour naissante m'a laissé de marbre... C'est dire.

Honnêtement, plus j'avançais et plus j'avais envie de secouer Reed. Comme je vous le disais, heureusement que les chapitres étaient courts et que, avouons-le, le mystère autour de leurs manigances est assez intéressant, car j'aurais sans doute refermer le livre au tout début si je n'avais pas la sensation d'avancer un peu.

Du coup, lorsque j'ai terminé ce premier tome de Campus, le constat était sans appel. Je n'ai absolument pas aimé. J'ai vu de très bon retours sur cette série, la comparant à Gossip GIrl (que j'ai pourtant adoré), ou Pretty Little Liars (que je n'ai pas aimé), mais j'avoue ne pas comprendre l'engouement pour ce roman.

J'ai donc, dès le lendemain, décidé de laisser sa chance au second tome mais là aussi, j'avais envie de m'arracher les cheveux. L'héroïne est toujours aussi naïve et pro-Billigns et comment dire que trop c'est trop. Enfin, les love-story de notre héroïne ont été la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

En conclusion, je n'ai absolument pas aimé ces deux premiers tomes de Campus. La morale de l'histoire est à des kilomètres de ce qu'elle devrait (pour moi) et l'héroïne est aussi superficielle et opportuniste que le groupe auquel elle veut appartenir...

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Depuis que la maison d'édition Bayard ont réédité les couvertures de cette saga populaire, je me suis dit qu'il était temps de me lancer à force de lorgner dessus depuis leur sortie.

En commençant ce livre, j'ai été surprise de la rapidité à laquelle il se lisait. Je l'ai lu à une vitesse vertigineuse. Les chapitres sont courts, l'écriture et le travail éditorial sont aérés et j'ai apprécié ce côté-là. Or, c'est la seule chose positive que je trouve dans ce roman puisque je n'ai pas adhéré au schéma de l'histoire et je vais ainsi vous expliquer pourquoi ci-après.

En effet, au début, j'aimais beaucoup ma lecture, de par l'addictivité mais aussi car l'histoire m'intriguait, tout était fait pour que j'aime, puis le fait que cela se passe dans un campus me tentait beaucoup. Nouer de nouvelles amitiés et découvrir de nouveaux horizons, puis démarrer une histoire d'amour, je vous le dis, c'était déjà parti pour être une superbe lecture. Mais j'ai un peu déchanté quand j'ai vu que l'héroïne agissait de manière assez naïve, égoïste et stupide la plupart du temps. J'avais l'impression qu'elle acceptait de tout faire pour être populaire, y compris de mettre des bâtons dans les roues de ses propres amis ou connaissances sympathiques au bon vouloir des populaires qui la traitent comme un chien pour qu'elle fasse leur sale boulot. J'ai eu l'impression que l'héroïne se laissait marcher sur les pieds, était influençable et en un sens, j'avais l'impression qu'elle était parfaite dans le rôle d'une personne populaire méchante car elle ne « valait pas mieux » que ces individus en s'avilissant à faire tout ce qui lui était demandé. Je n'ai pas apprécié ce côté-là et j'aurais mieux aimé que justement, elle ne se laisse pas faire et ne veuille pas devenir populaire à tout prix vu comment elle devait être traitée pour en arriver jusque là. Leur tenir tête aurait été un meilleur choix scénaristique selon moi. Je n'ai tout simplement pas compris son caractère assez immature et n'ai pas pu m'y attacher correctement. Ceci dit, peut-être que l'auteure a voulu nous dépeindre ce personnage à dessein pour dénoncer ces « sororités » en campus qui font la loi ainsi que les personnes qui font tout pour obtenir la meilleur chambre. En effet, cela aurait donc pu s'avérer intéressant, mais une note en début de roman m'aurait ainsi été bénéfique aha.

Au niveau de la romance, je n'y ai pas non plus succombé, je l'ai trouvée beaucoup trop rapide et, curieusement, j'ai trouvé le petit ami de Reed plus sensé qu'elle. Il essayait de la raisonner alors qu'il faisait lui-même partie du camp des populaires en lui avertissant de ne pas trop changer ce qu'elle était, mais elle ne l'écoutait pas, et je ne les trouvais pas si bien assortis pour ainsi dire. La relation était trop peu approfondie pour moi et ce fut dommage car il y avait du potentiel.

En bref, je pense que cette lecture m'aurait davantage plu quand j'avais 14 ans, et c'est bien dommage car le rythme de lecture était addictif, mais cela n'est pas suffisant pour me donner envie de lire la suite. Je le conseille tout de même pour ceux qui aiment les mystères et la compétition assortie de coups bas à foison en campus universitaire sous fond de petite romance.
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