Un seul parmi les vivants

Un livre ennuyeux à l'intrigue quasi inexistante.
Une litanie de clichés accompagnée d'un nombre impressionnant de description de couchés de soleil. Une écriture pauvre qui quelquefois frise le ridicule : « Quand Tull abandonna enfin ses recherches et partit, le soleil se couchait avec la rapidité d'un météore soumis aux lois de la gravité. Il s'engagea sur la Route 9 et prit la direction du Hillside Inn, luttant de vitesse avec le soleil. Il dépassa un garçon crasseux qui marchait sur le bas-côté. Et lorsque le garçon tourna la tête pour le regarder, ses yeux parurent s'agrandir. Tull poursuivit son chemin. » , ou encore, « Abigail croisa les jambes et lui décocha un regard incandescent qui éveilla son désir. Ses cheveux avaient pris de doux reflets argentés, mais dans ses yeux qui reflétaient le soleil couchant dansaient deux flammes. Mary Jane » .
Gagnez du temps et lisez directement Ron Rash, "Un pied au paradis". Voilà un vrai roman noir du sud de qualité.
Cette critique est le reflet de mon ressenti ; le livre pourra plaire à d'autres lecteurs bien sûr.