Boomers (BD)

Voici mon retour de la bande dessinée Boomers.
Ernesto est à l'aube de la soixantaine et, s'il écoutait un peu plus les autres, il se verrait déjà un pied dans la tombe.
Lui qui se réjouissait d'atteindre l'âge de sagesse se retrouve égaré, perplexe quant à son époque et incertain face à l'avenir – le sien mais aussi celui du monde..
Boomers est une bande dessinée sur laquelle mon avis est un peu mitigé.
J'ai apprécié la découpe sous forme de petites scènes.
On trouve l'avis d'Ernesto mais aussi celui de son groupe d'amis. Ils vieillissent et leur reflexion sur le monde qui les entoure, hyper connecté, est intéressante dans l'ensemble. Toutefois, je n'ai pas trouvé ça hyper original.
En fait, j'ai eu l'impression d'être dans un café et d'écouter les avis des uns et des autres.
Certains passages sont pertinents, il y a un peu de cynisme ici et là. Mais je trouve que ça manque un peu d'humour.
C'est sympathique, mais je n'ai pas accroché plus que ça. En fait, je suis restée sur ma faim. Cela aurait mérité que les différents sujets soient un peu plus creusés, c'est dommage.
Par contre, j'ai beaucoup aimé les illustrations et le fait qu'on reconnaisse bien qui est qui. Quand à la colorisation, elle est réussie.
Boomers est une bande dessinée que j'ai bien aimé, sans plus, et note trois étoiles :)

A presque 60 ans, après 30 ans de vie commune avec sa femme Lola, Ernesto décide de partir seul faire un voyage, pour se retrouver, faire le bilan de sa vie passée et trouver un sens à son futur. Mais il est désabusé, saisi par le temps qui passe, inexorablement.
Le scénario alterne les réflexions d'Ernesto et celles du groupe d'amis du même âge dont il fait partie avec Lola, sous forme de courtes saynètes.
J'ai eu l'impression d'assister à des conversations de café du commerce où tous les sujets y passent : la politique, la presse, les réseaux sociaux, le recul de l'âge de la retraite, le tourisme destructeur, les décideurs incapables... Il faut bien reconnaître que c'est souvent ce qui se passe dans les dîners entre amis.
Mais à travers tous ces échanges convenus, sans originalité, on sent sourdre une peur qui ne dit pas son nom, celle de la maladie, de la solitude, de la dépendance.
La BD s'ouvre avec un arbre squelettique, un ciel noir déversant des trombes d'eau sous l'orage, une silhouette accroupie au pied de l'arbre. Inquiétant comme entrée en matière mais les couleurs reviennent rapidement. le graphisme est agréable, on différencie facilement les personnages. Certains dialogues sont percutants et pleins d'ironie.
Une BD dont le sujet est intéressant mais qui aurait mérité un peu plus de profondeur et moins de lieux communs.
#BOOMERS #NetGalleyFrance

Boomers par Bartolomé Segui, Éditions La boîte à bulles

Ernesto, à l'approche de la soixantaine, a besoin de s'isoler . Il se questionne sur son couple, sur sa vie passée, sur ce qui lui reste à vivre et sur le monde que sa génération laisse aux générations futures.

Une bande dessinée réjouissante malgré le sujet. Une lecture plaisante et facile.
Ernesto accompagné de sa femme et de sa bande d'amis nous partagent leurs souvenirs, leurs doutes et leurs incertitudes. Ils se remettent en question.

Les personnages sont vraiment sympathiques. L'histoire est intéressante et le graphisme très sympathique et agréable.

Je remercie les éditions La boîte à bulles et #NetGalleyFrance pour l'acceptation de ma demande de lecture.

J'abordais cette BD avec enthousiasme et curiosité car je me sentais bien concernée. On ne m'a pas encore traitée de « boomer » mais cela pourrait bien arriver, j'en ai l'âge…

Quand les sexa, comme Ernesto et ses amis, refont le monde, se posent des questions sur leur passé, leur avenir, ce qu'ils vont laisser à leurs enfants…
D'où des nombreuses (trop nombreuses) scènes de discussion où les clichés abondent : « Voilà, Twitter s'assure de nous maintenir bien tranquilles comme ça, chacun peut donner libre cours à sa colère sans quitter son canapé. »

Les protagonistes autour d'Ernesto sont des « faire-valoir » et seule sa femme et sa fille sont plus intéressantes, et mieux campées.
Malgré tout, là aussi, les lieux communs s'entassent : « Vous, au moins, les hommes, vous pouvez passer de séduisants à intéressants. Alors ne commence pas à te plaindre. A cet âge, les femmes sont déjà invisibles aux yeux des hommes depuis bien longtemps. Toi inclus. »

Le graphisme est agréable et maîtrisé. Je ferai un nouvel essai avec une autre parution de Bartholomé Segui….
Merci à Netgalley et aux éditions La boîte à bulles.

Ernesto approche de ses soixante ans et se pose beaucoup de questions sur sa place dans la vie, dans la société. En pleine crise existentielle, il part sur les routes sans sa femme Lola pour faire le point sur sa vie.
Avec ses amis, ils font le point sur leur vie.
J'ai été attirée par la couverture et par le titre.
Les boomers sont les personnes de la génération qui va arriver à la retraite. Une population encore jeune ˆ, source de beaucoup de changements profonds dans la société. La couverture est colorée et avec ce jaune je me suis imaginée un récit positif et dynamique.
Du coup, je suis un peu déçue car il n'y a pas beaucoup d'action. J'imaginais un groupe de jeune retraités dynamiques. Mais on est plutôt sur des personnages qui sont fatigués, qui ont hâte de profiter de leur retraite pour se reposer et faire le point. Ils critiquent beaucoup la société dans une ambiance de " c'était mieux avant "
J'ai aimé les dessins, que j'ai trouvé beaux et j'ai apprécié que les visages sont soient expressifs.
Je reste sur ma faim avec ce graphique.

Une bande de copains à la cinquantaine bien sonnée qui se pose des questions ur la vie, la vie qu'ils ont menée et le temps qu'il leur reste à vivre. 

La retraite en ligne de mire, mais avec une pension qui risque de ne pas leur permettre de vivre aussi bien. 

La hantise de la maison de retraite, mais pas forcément de suivre l'idée du vieuxtarium suggérée par l'une d'entre eux.

Ernesto le personnage principal de cette BD se remet en question, et, loin des soirées de discussion avec ses amis il choisit de partir en solitaire à Majorque, là où il a grandi pour finalement revenir auprès de sa femme et de sa fille.

Moments de tendresse bien plus charmants que les longues discussions oiseuses qui enfoncent des portes ouvertes et remplissent inutilement la moitié de cet album.

Un album plus intime m'aurait plu davantage.

Dommage, car j'aimais bien les dessins, les traits, l'allure générale des personnages (même si l'auteur les a plutôt dessinés version sexagénaires que quinquas ! ) 

Je remercie NetGalley et les Editions La boîte à bulles qui m'ont offert cet ouvrage

#BOOMERS #NetGalleyFrance
Lien : http://les-lectures-de-bill-..

Ernesto et ses amis, tous la soixantaine, s'interrogent sur le monde d'aujourd'hui. Ce qu'ils ont fait et surtout ce qu'ils laissent à leurs enfants.
Ils font d'ailleurs un bilan de leur état actuel assez drôle ou pathétique, selon la lecture qu'on en fait :”Au Japon, on dit qu'à 60 ans commence une nouvelle vie, mais je crains que ce soit une vie de tracas constants, d'obsolescence programmée.”😮‍💨
Finalement quelle va être leur place pour les années à venir dans la société actuelle.🤔
Ernesto décide même d'entamer seul un voyage pour se recentrer sur lui-même.
Un livre un brin philosophique sur l'importance de vivre le temps présent.
Mais aussi un livre qui fait réfléchir quand on est plus près des 60 ans que des 30 ans 🫣
Un livre qui se laisse lire, le graphisme est agréable.
Une jolie découverte.
Un grand merci à NetgalleyFrance et aux Editions la boite à bulle pour ce SP

Boomers c'est des tranches de vie d'Ernesto la soixantaine, qui réfléchit à sa vie, à son âge, au monde d'aujourd'hui et à celui qu'il avait avant, à celui qu'il laissera à sa fille. Seul, avec sa femme et aussi avec ses amis, tous des boomers.
Il y a des passages qui m'ont beaucoup plus parlé que d'autres. Certains sont touchants car ils renvoient à notre condition d'être humain, avec ce temps qui passe, et la fin qui arrive. de l'autre il y a la différence de visions de la vie, des valeurs, des constats entre les différentes générations qui créent des cassures, des critiques. J'ai tenté cette lecture pour voir à travers les yeux d'un Boomer. Il y a eu des bons passages, touchants. D'autres où je n'ai pas connecté, ou alors où ça ne me parlait pas du tout. Au contraire. J'ai plus apprécié les tranches de vie où le personnage principal est seul plutôt qu'avec ses amis. Et aussi certains moments du couple avec leur fille. On ne peut pas résumer une génération à quelques personnes mais parfois ça illustre bien quand même cet échantillon de la population. "Et c'est un peu notre faute si tout va mal..."
Petite mention supplémentaire : ne lisez pas ça si vous n'allez pas très bien ou si vous êtes déprimés. Même si ça se veut un peu humoristique il y a aussi des sujets plus sérieux abordés.

Ernesto et ses amis philosophent sur leur vie passée, et leur vie "future", les quelques années qu'il reste, le temps qui passe, le monde qui change et auquel il est parfois difficile de s'habituer, dans lequel ils ne trouvent pas toujours leur place, et ce monde qu'ils vont laisser à leurs enfants.

C'est un album dont il transparaît une forme de tendresse, de nostalgie. Les personnages ont un côté attachant chacun à leur façon, la peur de vieillir, de ne pas profiter du temps qui passe, de vieillir seul, mais aussi le besoin de se recentrer sur soi, de prendre du recul et réfléchir à tout cela….

"Au Japon, on dit qu'à 60 ans commence une nouvelle vie, mais je crains que ce ne soit une vie de tracas constants, d'obsolescence programmée".

Par moment, le scénario donne l'impression de s'essouffler un peu mais cela reflète au contraire bien le ressenti d'Ernesto, la lassitude que l'on ressent probablement plus à 60 ans qu'à 30 ans.

Le graphisme est parfois coloré, parfois plus "gris", selon l'humeur des personnages, j'ai trouvé les jeux de lumières et de couleurs pertinent, en accord avec les personnages, leur caractère, leurs émotions

On se retrouve au milieu d'une petite bande de copains à l'approche de la retraite.
Une histoire qui soulève pas mal de questions sur la société actuelle.
Sur son évolution.
On est face à une grande variété de sujets, la retraite, les nouvelles technologies, etc.
Des passages sérieux, mais aussi beaucoup d'humour au fil des pages.

J'ai bien aimé le couple Ernesto / Lola, que j'ai trouvé touchant.

Une bande dessinée d'à peine 100 pages.
J'ai apprécié cette lecture très courte, mais j'aurais apprécié qu'elle soit plus longue.
De manière à ne pas seulement survoler le sujet et entrer plus en détail.
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