Boomers (BD)

Livre à éviter si l'on est ... devinez quoi ? Un boomer pardi...
Les questionnements multiples qui assaillent ceux qui ont vécu beaucoup de choses et qui s'approchent tranquillement du rideau de fin ont quelque chose de démoralisant. Si vous êtes, disons, "de gauche", alors ces interrogations sur le sens de la vie, sur l'évolution de la société, sur les demains qui déchantent vous fileront un coup supplémentaire au moral.
Sinon, graphiquement, c'est très bien réalisé, bien dessiné, beau.
Je croyais y trouver de l'humour, j'ai trouvé de l'amour entre le vieux couple qui papote tranquillement...
Mignon.

Ernesto frôle les soixante ans. Alors que ses amis s'interrogent sur la fin de vie, il décide de voyager pour se recentrer sur lui et sur ses envies.
J'ai apprécié cet album agréable mais qui ne révolutionne pas grand-chose. Les cheminements d'Ernesto font un état des lieux intéressant de la situation des seniors mais enfonce un peu des portes ouvertes. Reste une certaine tendresse pour les personnages qui ne se sentent plus en phase avec leur époque et s'interrogent sur leur place dans la société.
Côté graphique, j'ai beaucoup aimé le coup de crayon de Bartolomé Segui, simple et doux, tant dans les traits des personnages que la palette utilisée. L'album offre de très jolies planches.
Au final un album tendre et agréable.

Nos enfants ont la gentillesse de ne pas nous appeler vieux mais Boomers! Une façon de préserver notre ego tout en évitant de nous relier au très fond du 4ème âge, vers 80/ 90 ans !
Barthélemy Segui reprend ses personnages fétiches, Ernesto et lola, qui ont vieillis, comme nous.

La bande d'amis, aux alentours de la soixantaine, s'interroge sur les quinze vingt années qu'il reste à vivre si la santé les épargne, Seulement, comment les passaient ces années encore autonomes, un peu raides et arthritiques certes, mais encore alertes et réactifs.

Ernesto et Lola ont soixante ans, un peu plus ou un peu moins. Tout est abordé : la crise de la soixantaine, la libido, la nostalgie, les jouets sexuels et la jalousie ! C'est drôle et triste à la fois mais en tout cas, tout à fait juste !

Évidemment, Boomers n'est pas à offrir à des moins de 55 ans ! Mais, si comme moi, la soixantaine vous parle, alors n'hésitez pas à le lire et le faire circuler. Il devrait faire des heureux par la gentille dérision qui accompagne les planches !

De façon plus concise…
Une bande dessinée spéciale Boomers, qui raconte le quotidien de cette génération dorée qui a des douleurs arthritiques maintenant, mais pas qui se refuse à quitter le devant de la scène 🙂
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Une bande d'amis autour de la soixantaine, ayant acquis peut être une certaine sagesse et maturité, en tout cas de l'expérience de vie, refont le monde à l'envers. Un peu comme quand ils étaient jeunes, mais plus dans le même sens. Avant, ils regardaient toujours devant, droit vers le futur, et comme on l'a cru pour le progrès, on se disait qu'on ferait forcément mieux en avançant, malheureusement ce n'est pas toujours le cas, il y a même des régressions, dont certaines pourraient être affolantes.
Ils ont appris à utiliser les moyens modernes, certains ne manquent de leur faire des remarques désagréables sur leur âge, ils essayent de penser à leur futur : mais la retraite risque de s'éloigner, leurs corps ne sera peut être pas très sympathique et fera des misères ... Il reste du temps, ils espèrent encore un bon moment, mais rien est certain. Ils aimeraient éviter les maisons de retraite ...
Ils ne sont pas fiers et inquiets face au monde qu'ils laissent à leurs enfants. Eux, de la génération boomers (qui est défini comme "la génération des natifs de l'après-guerre ayant grandi dans les années des « trente glorieuses », ce raccourci issu du « baby boom » a pris une connotation critique mettant en cause leur responsabilité dans l'état actuel de la planète).
Ils abordent tout : les réseaux sociaux, la santé, la politique, le climat, la pandémie, l'âge de la retraite, le sexe ... de manière assez réaliste et universel, surtout que c'est un one-shot édité par La Boîte à Bulles de Bartolomé Segui Nicolau qui est espagnol. le graphisme est assez sympathique, rien de spécial.
Aucune solution miracle, on y réfléchit juste, on aborde plein de thèmes, on lance des piques, mais en restant en surface, de loin, ce qui fait que même si c'est touchant, surtout un couple qu'on suit majoritairement et nous donne plus de lien, je ne suis pas passée au niveau supérieur en émotions. Mais cela vaut le coup de le lire une fois.

Une BD qui fait réfléchir sur sa vie!
On y retrouve Ernesto qui réfléchit sur sa vie.
Qui n'a pas eut ses réflexions?
Une chouette BD, qui nous montre que la vie passe rapidement et qu'il faut profiter de chaque instant et ne pas avoir de regret.
Un graphisme assez simple, une histoire émouvante, une sympathique découverte.

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Même si j'ai trouvé qu'il y avait peu de textes par rapport au nombre de pages, cette bande dessinée m'a quand même marqué. Même si j'ai 30 ans de moins que les personnages, j'ai réussi à m'accrocher à eux et à comprendre ce qu'ils pouvaient ressentir.
Je l'ai lu d'une traite et j'étais triste de les quitter aussi vite après avoir fait leur connaissance.
Pour les dessins, je les ai trouvé très modernes et colorés. J'ai beaucoup aimé la qualité de ces derniers.
Je la recommande donc fortement.

"Boomers", une plongée tendre et introspective dans l'univers des seniors, nous emmène dans le périple d'Ernesto, qui, approchant la soixantaine, se lance dans un voyage solitaire à la recherche de sens. Les dialogues entre lui et ses amis reflètent les questionnements communs à cette tranche d'âge : le temps qui passe, les regrets, les espoirs restants. Bartolomé Seguí nous offre une série de saynètes où se mêlent les réflexions sur la vie, la société et l'évolution personnelle, le tout teinté d'une pointe d'ironie et d'humour.

Graphiquement, "Boomers" oscille entre tradition et modernité, offrant des illustrations bien réalisées mais parfois trop esthétisées. Les personnages vieillissants sont représentés avec douceur, bien que parfois idéalisés. le découpage des planches et l'utilisation des couleurs contribuent à créer une atmosphère agréable, malgré quelques petites imperfections dans la mise en page.

Malgré quelques critiques sur la profondeur du scénario et l'absence d'originalité, "Boomers" séduit par son ton sincère et son regard désenchanté mais réaliste sur la vie après 60 ans. Les dialogues percutants et les réflexions sur le passage du temps font mouche, et, en fin de compte, "Boomers" reste une lecture agréable et touchante.

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