C'est un genre de Journal intime du début du XIX siècle, au Japon. Ce qui le rend très précieux.
En effet, on n'y retrouve pas tant des faits historiques mais on y découvre plutôt les moeurs de l'époque dans l'environnement de l'autrice, poétesse attachée au service de l'impératrice au Japon.
Cependant, la lecture est souvent ennuyante et répétitive. L'ayant écrit, comme l'autrice le dit si bien à la fin de son livre, pour se distraire, donc pour elle-même, c'est donc un texte qui n'a pas été écrit pour être lu par quelqu'un d'autre (en fait, elle ne le souhaitait pas).
L'histoire dit que c'est parce qu'elle s'était fait dérobé ses écrits, puis lui ayant été remis par la suite, que son livre est devenu connu et populaire malgré elle.
P.S.: à ne pas confondre avec le film
Notes de chevet (1996) de
Peter Greenaway. Parfois, il est possible que Greenaway ait voulu faire un clin d'oeil à ce livre.