5150 rue des Ormes, c'est le genre d'histoire oppressante où l'on attend qu'une seule chose, de voir et de sentir l'extérieur, cette sensation obsédante d'un besoin d'air qui se fait toujours attendre! Un huis clos terrible qui vous tient en haleine jusqu'au dénouement final dingue telle une tempête de mots, d'images et de sons au royaume de la folie. Il n'y a aucun doute,
Patrick Sénécal est un grand de la littérature et ce livre est un requiem qui fait tourner la tête!
La durée est bien maîtrisée de la part de l'auteur alors que le piège de tourner en rond avec ce genre de scénario est tout de même pas simple à gérer, le contrat est rempli. On compare souvent
Sénécal à
Stephen King, c'est forcément un compliment mais ça peu aussi être un tantinet réducteur, car même si le style comporte des similarités,
Sénécal est plus cash dans sa façon d'amener les situations lorsque
Stephen King passe plus de temps à poser les choses dans ces livres, je trouve que c'est important de le préciser, et au final ça n'empêche aucunement d'apprécier les deux auteurs.
Pour finir il y a eu une adaptation cinématographique de ce livre, je l'ai trouvé bonne même si elle fait fi de beaucoup d'éléments présents dans le livre, mais qui je le reconnais ne sont pas simple à adapter à l'écran. C'est selon moi un bon complément au livre qui permet de prolonger encore un peu plus cette
danse macabre qui n'aura aucun mal à vous mettre mal à l'aise!
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