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Critique de Chri


Chri
08 septembre 2017
Des paroles pour le coeur, un plaisir à l'oreille, c'est ainsi que le poète signale son intention.
Une liste d'instruments suit le titre de chaque poème pour rappeler l'intention musicale : kôras, balafong, un solo de trompette, du tam-tam, un orchestre de jazz.
Maintenant les mots sont prêts à danser.
L'auteur expliquera plus tard ses affinités notamment avec ce qu'il appelle « la révolution de 1889 » qui correspond au livre de Henri Bergson « Les données immédiates de la conscience ». Mais si on retrouve des tonalités de Saint John Perse dans sa poésie, il faudrait plutôt chercher l'effet d'une proximité commune avec la culture africaine.
Pour Leopold Sedar Senghor, l'Afrique, c'est le sang qui coule dans ses veines. le coeur saigne lorsqu'il pense aux africains à l'état de servitude ou à la guerre comme les tirailleurs sénégalais. Alors les mots, les signes qu'il leur envoie, sont des encouragements dans les tonalités qui rappellent le pays.
De cette flore abondante, éclatent les flamboyants. de cette faune abondante, surgit le lamantin.
Dans cette nature bien ou mal intentionnée apparaissent les esprits, et au-dessus, la figure imposante de Dieu.
Il faut sortir du poto-poto (la boue). C'est l'appel suggéré à tous, blancs et noirs.
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