"L'égoïsme supplante l'altruisme au sein d'un groupe. Les groupes altruistes supplantent les groupes égoïstes. Tout le reste n'est que commentaire." citation de D.S. Wilson et E.O. Wilson que l'on retrouve plusieurs fois dans le livre dont p.319
Se montrer coopératif au sein d’un groupe n’améliore pas seulement notre réputation, cela déclenche du plaisir chez les autres, et donc des retours bénéfiques immédiat
Nous possédons deux modes cognitifs : un mode de routine, spontané et émotionnel, appelé « système 1 », et un mode de pensée rationnelle qui demande des efforts, appelé « système 2 ». Lorsque nous nous trouvons en situation d’apprentissage, de concentration, attentifs, le système 2 tourne à plein régime, et nous devenons progressivement consciemment compétents. À force de répétition et d’habitude, le cerveau bascule en « système 1 » : tout s’automatise, devient plus relax, et nous devenons inconsciemment compétents.
L’égoïsme supplante l’altruisme au sein des groupes. Les groupes altruistes supplantent les groupes égoïstes. Tout le reste n’est que commentaire. » Ou encore : dans l’ordre du vivant, des sociétés bactériennes aux sociétés humaines, la coopération est hiérarchiquement supérieure à la compétition.
Ceux qui survivent le mieux aux conditions difficiles ne sont pas forcément les plus forts, mais ceux qui s’entraident le plus.
L’humain n’est pas le seul à pratiquer l’agriculture. À l’origine de la pomme, par exemple, il y a l’ours. Aux confins de la Chine et du Kazakhstan, les ours ont effectué un long et précieux travail de sélection à partir d’une espèce de pommes sauvages, petites et acides, prisées par certains oiseaux, faisant émerger progressivement une pomme sucrée et beaucoup plus grosse.
Par miracle, cette région du monde n’a pas été complètement déboisée, et peut aujourd’hui être célébrée comme le véritable berceau d’un des fruits les plus répandus sur terre .
L’animal bénéficiaire du pacte a simplement changé en cours de route…
Les gens apprennent à plus coopérer lorsque la probabilité d’interaction future est plus élevée.
« Que le meilleur gagne » est non seulement une piètre interprétation de la théorie de l’évolution, mais surtout une très mauvaise idéologie pour maintenir la cohésion d’un groupe, et à fortiori la vie sur terre.
Pour avoir une chance de rester longtemps sur Terre, il n’y a pas de secret : il nous faut nous adapter aux principes du vivant et bien nous entendre avec les autres êtres.
De nos jours, les récits dominants parlent de technologie surpuissante, d’ingéniosité humaine sans limites, de compétition apportant la prospérité, d’une loi du plus fort qui permet de « réussir » sa vie, de l’implacable marché en avant linéaire du progrès, ou au contraire d’une apocalypse brutale et violente. Ces mythes sont toxiques ; en particulier, le mythe de la compétition n’est adapté ni à notre vie en société ni à notre planète.