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3,44

sur 287 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Esther, née de parents baba cool, soixante-huitards, naturistes, envie ses camarades d'être bourgeois. Des passages caustiques, mais aussi tragique qui m'ont rappelé Profession du père de Chalendon ou En attendant Bojangles. Mais... en beaucoup moins bon. Histoire de famille avec père, mère, petit frère. Mon reproche ? le bouchon parfois poussé trop loin qui manque de crédibilité..
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Une historiette qui raconte la vie d'une jeune fille trop sage dans une famille excentrique au milieu des années 1970
Sur fond de libération des moeurs , d'engagement politique ou religieux, Ingrid Seyman essaie de donner une touche d'humour à cette situation paradoxale
Elle y arrive par petites touches mais tout cela paraît bien convenu pour ceux qui, comme moi, ont vécu cette époque post mai 1968 jusqu'à l'élection de François Mitterrand en 1981
Tous les clichés y passent sans surprise aucune
Je ne vois pas trop ce que le livre peut apporter à un lecteur contemporain .
C'est lu en 2 heures et, probablement, vite oublié
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Esther a été élevée dans une famille marseillaise dont on peut dire qu'elle est plutôt "foutraque"....Une mère, Babeth, de gauche, anticapitaliste, qui vit encore en Mai 68 avec ses ami(e)s, un père, Patrick, juif pied-noir banquier bourré de tics et de tocs, hyper maniaque obsédé par la survenue d'un nouvel holocauste et tente, en rédigeant moult listes de garder le cap et un frère Jérémy aussi brun qu'Esther est blonde. Tout ce petit monde est adepte du nudisme que ce soit chez eux ou en vacances. Inutile de dire le nombre de situations abracadabrantesques racontées dans ce premier roman entremêlées ici ou là d'événements nationaux qui resituent le contexte de l'époque.

Tout va être chamboulé quand Esther va être inscrite dans une école privée catholique de Marseille et va demander à être baptisée à 9 ans, en recherche d'identité, de stabilité et de normalité peut-être aussi, elle va penser trouver dans la religion un équilibre et des réponses que les adultes autour d'elle ne lui donnent pas. Elle veut être comme les autres, rentrer dans le moule alors qu'elle n'a autour d'elle rien sur quoi se reposer.

Une enfance rythmée par les ébats des parents ou leurs disputes, ruptures, la confrontation des cultures, religions et comment se construire quand autour de soi c'est un si grand bazar. La famille paternelle reste traumatisée par la fuite en France dans les années 60 et la perte de leurs biens en Algérie, n'ayant emporté qu'un peu de terre de leur pays, objet de toutes les vénérations et souvenirs. du côté maternel, sa mère a rompu pratiquement toute relation avec la grand-mère maternelle depuis son mariage.

Le ton se veut très gai,enchaînant les situations cocasses, mélangeant une narration parsemée d'expressions populaires et d'autres beaucoup plus élaborées qu'une enfant de 9/10 ans ne pourraient avoir J'ai eu le sentiment que l'auteure, dont c'est le premier roman, prenait le relais dans la narration mais cette alternance m'a parfois gênée.

C'est un roman qui se lit bien, vite même si je n'ai pas été plus passionnée que cela par l'histoire, trouvant les personnages assez stéréotypés, poussés parfois à l'extrême dans la caricature (famille juive, pied-noir, catholique etc...), un sentiment de sujet déjà traité et un basculement final assez inattendu, en total contraste avec le reste du récit. 

Une lecture en demi-teinte et je ne suis pas sûre que dans quelques semaines j'en garderai les éléments en tête.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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La petite conformiste joue clairement sur un registre destiné à faire rire et s'il m'est arrivé de sourire en tout début de lecture, je me suis vite lassée de ce comique dont la pseudo fraicheur de façade ne cache que du vide. Trop répétitif, il finit par devenir lassant, même carrément lourd comme une tarte à la crème et dessert l'ironie du propos. Les personnages y sont tellement stéréotypés qu'ils en paraissent caricaturaux, perdant ainsi toute crédibilité. Le père juif ne peut que souffrir de névrose obsessionnelle, la grand-mère pied-noir se prénomme, bien sûr, Fortunée comme la fille de Madame Sarfati (cf Elie Kakou) etc.
Ce manque vertigineux de profondeur m'a précipitée dans un gouffre d'ennui plutôt pénible à supporter. Je sais que j'ai parfois la dent (trop ?) dure, cependant je peux quand même comprendre que d'autres lecteurs y ont trouvé leur bonheur. Il en faut pour tous les goûts, même les plus sucrés !
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C'est plein d'humour, de lutte des classes, de confusion des religions, de famille un peu berzingue et d'enfance.

C'est chou
Lien : https://www.noid.ch/la-petit..
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L'écriture allègre et pleine d'humour laisse présager, au début, un moment de lecture délicieux, mais le récit est vite répétitif et la fin, si peu en cohérence avec ce qui précède, n'est pas seulement inattendue : elle est incongrue et laisse penser que le livre entier aurait dû être écrit autrement.
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« Je suis née d'une levrette, les genoux de ma mère calés sur un tapis en peau de vache synthétique ». Ça c'est ce qu'on appelle un incipit qui annonce la couleur ! Il ne fait pourtant que compléter un résumé de 4e de couverture plein de promesses dans lequel on découvre Esther, une fillette aux valeurs ancrées à droite et au catholicisme accidentel, qui tente tant bien que mal de trouver sa place dans une famille de gauchos excentriques, nudistes et juifs pieds-noirs quand le père le veut bien.

De ce mélange détonnant on est en droit d'attendre une satire sociale enlevée, aux dialogues truculents mais il ne faut pas plus de 10 pages pour comprendre que tout ceci a été plutôt survendu. Car la difficulté n'est pas tant d'aligner une vingtaine de mots qui tabassent en ouverture que de parvenir à tenir le rythme dans la durée et sur près de 200 pages, l'exercice s'annonce de suite beaucoup plus ardu. On ne va pas se mentir la déception est à la hauteur de l'attente : grande, très grande. J'ai commencé à clairement m'ennuyer avec cette famille dès que j'ai compris que le roman n'allait pas se montrer à la hauteur de ses prétentions.

Je n'ai pas beaucoup plus à dire sur le sujet, je n'en ai presque rien retenu de notable. Clairement, ça ne sera pas mon vote du mois pour le Prix des lecteurs 2021.
Lien : https://www.lettres-et-carac..
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décevant, trop absurde pour moi.
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