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Critique de jamiK


Quand j'ai couru tout chose au rendez-vous de Marinette
La belle disait "je t'adore" à un sale type qui l'embrassait
Avec mon bouquet d'fleurs, j'avais l'air d'un con, ma mère
Avec mon bouquet d'fleurs, j'avais l'air d'un con
“Marinette” de Georges Brassens


Deuxième volet des aventures de la Chemise de la nuit, Hyacinthe a évolué et semble avoir perdu de son innocence et de sa naïveté, en apparence seulement, car même s'il va à la Taverne et qu'il fume des herbes offertes par les lutins, il en a gardé encore un bon gros morceau. Il est un peu comme Georges Brassens avec sa Marinette, sauf que le sale type ne se contente pas d'embrasser son Alexandra. Et sa probité semble peser bien peu face à la corruption de son oncle.

Le dessin joue entre l'illustration naïve des personnages animaliers et la noirceur des décors, c'est coloré, vivant mais le graphisme est hachuré, sombre, brut, il retranscrit parfaitement la dichotomie entre l'innocence idéalisée et l'amère noirceur de la réalité.

L'humour est plus amer que dans la série Donjon Zénith, j'aime les deux, mais cette série dénote de la série principale, plus désabusé, plus pince-sans-rire, et aussi plus romanesque, avec une présence féminine faisant pencher l'aventure dans le romantisme. Toujours autant d'imagination, toujours autant d'émotions, de romanesque avec pourtant une simplicité touchante, franchement, j'adore…

Le panache aura-t-il raison de toutes les bassesses…
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