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Quand j'ai couru tout chose au rendez-vous de Marinette
La belle disait "je t'adore" à un sale type qui l'embrassait
Avec mon bouquet d'fleurs, j'avais l'air d'un con, ma mère
Avec mon bouquet d'fleurs, j'avais l'air d'un con
“Marinette” de Georges Brassens


Deuxième volet des aventures de la Chemise de la nuit, Hyacinthe a évolué et semble avoir perdu de son innocence et de sa naïveté, en apparence seulement, car même s'il va à la Taverne et qu'il fume des herbes offertes par les lutins, il en a gardé encore un bon gros morceau. Il est un peu comme Georges Brassens avec sa Marinette, sauf que le sale type ne se contente pas d'embrasser son Alexandra. Et sa probité semble peser bien peu face à la corruption de son oncle.

Le dessin joue entre l'illustration naïve des personnages animaliers et la noirceur des décors, c'est coloré, vivant mais le graphisme est hachuré, sombre, brut, il retranscrit parfaitement la dichotomie entre l'innocence idéalisée et l'amère noirceur de la réalité.

L'humour est plus amer que dans la série Donjon Zénith, j'aime les deux, mais cette série dénote de la série principale, plus désabusé, plus pince-sans-rire, et aussi plus romanesque, avec une présence féminine faisant pencher l'aventure dans le romantisme. Toujours autant d'imagination, toujours autant d'émotions, de romanesque avec pourtant une simplicité touchante, franchement, j'adore…

Le panache aura-t-il raison de toutes les bassesses…
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Quand j'ai découvert Donjon, la période Potron Minet était celle que j'aimais le moins. Etait ce le dessin ou l'ambiance ou les deux? Je ne sais plus.
Force est de constater que la relecture est plutôt chouette et que j'apprécie beaucoup cette histoire finalement.
C'est sombre, fataliste et désabusé mais je trouve que c'est vraiment prenant et l'histoire est assez inattendue.
Le personnage principal, Hyacinthe, est un anti héros à la fois naïf et courageux, pitoyable et volontaire, faible et déterminé.
Dans ce tome, il croise des figures qui deviendront des incontournables de l'univers.
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Dans la série des « Donjon », le duo de scénaristes Sfar et Trondheim changent parfois l'époque, l'angle d'attaque. Ici, on va s'intéresser aux jeunes années de Hyacinthe où il use ses fonds de culotte sur les bancs de l'université avant de devenir le Gardien du Donjon.

On va suivre ses déboires amoureux, entre désir de jeune adulte et amour platonique. C'est touchant. On va suivre ses nuits de débauche à fricoter avec les nécromants, dont Horous, qui lui sera bien utile. On va voir Hyacinthe fumer de l'herbe des lutins, avec les hallus qui vont bien avec. Mais surtout, on va voir Hyacinthe s'enhardir et devenir la Chemise de la Nuit, un justicier masqué. Les talents de bretteur et le grand coeur de Hyacinthe font des merveilles. Entre Horthense, Alexandra, et Elise, Hyacinthe n'a pas vraiment le choix… Et Hyacinthe va vite s'opposer au chef de la police, corrompu husqu'à la moëlle.

L'humour des auteurs, une certaine tendresse à l'égard de ce « vrai gentil », le trait « naïf » mais que que… de Christophe Blain, tout cela fait mouche dans ce tome très rythmé et à l'humour finement moucheté (contrairement à la rapière de Hyacinthe).
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Me voila rendu au huitième tome de Donjon dans l'ordre chronologique de parution. Deuxième tome de l'ère Potron-Minet.
Et je dois dire que si le premier tome de cet ère ne m'avait pas plus emballé que ça (loin d'être mauvais mais juste moins bon (à mon goût) que les autres continuité), ce deuxième tome de l'ère Potron-Minet m'a beaucoup plus convaincu.
Hyacinthe a pris en assurance (peut-être un peu trop) et ne rechigne pas à aller défier ses rivaux, désormais à l'université, il bois, il fume et fait la fête.
Mais le volatile garde toujours une part d'innocence qui le place dans des situations grotesques qui prêtes à rire.
Ainsi, ce tome m'aura plus plu que e soit au niveau de l'aventure ou de l'humour.
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Le petit Hyacinthe de Cavallèrea grandi. Il va à l'école le jour et reste justicier la nuit. Toujours tiraillé entre le bien et le mal.

C'est parfois cruel, souvent drôle, et je sens bien que le running gag de la pipe du bon dieu, celle qu'il fumait quand il a créé le monde me fera rire encore longtemps.

J'aime toujours autant.


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Christophe BLAIN nous livre ici une version personnalisée et très bien adaptée à Donjon potron minet. Dans ce tome pourtant, la plupart des faits se déroulent dans la nuit. Nous faisons la connaissance d'Horous et apprenons à mieux connaitre les débuts de "la chemise de nuit". le scénario assez caustique fait référence à la corruption municipale. Il intègre un jeu d'imposture et une romance contrariée.
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Retour dans le monde dément de Donjon. Hyacinthe de Cavallère alias « La Chemise de nuit » suit aussi des cours en faculté et mène une vie d'étudiant de beuveries en déceptions amoureuses .Sa vie de justicier nocturne à la Batman lui rapporte plaies et bosses mais il gagne aussi « la pipe de Dieu ».On découvre les étranges bizutages des élèves de 3 ème année de nécromancie ,l'hypnose post mortem… Qu'est-ce qu'on rigole !
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Tome -98 et on est à nouveau dans cette ville qui nous rappelle les histoires de mafia des films de ma jeunesse. Mais en même temps on est dans une série romanesque qui rappelle les histoires de chevalier cherchant à faire régner une justice.
Comme depuis le début, chaque série a son univers, mais il y a toujours la même maitrise de la narration et des personnages
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Si l'époque Potron-Minet avait commencé avec beaucoup de blabla de géopolitique de magouilles dans une histoire dense, ce second tome quant a lui perd sa densité pour ce focalisé sur l'essentiel: la vie de justicier de Hyacinthe, ca ne veut pas dire qu'il y a que ca dans ce tome mais en tout cas la lecture a été plus rapide.

Hyacinthe aka La chemise de la nuit entre dans 2 arc bien connu des super-héros a savoir un triangle amoureux entre lui - alexandra et Elise qui elle est amoureux de son alter ego masqué et l'accusation a tort d'un crime qu'il n'a pas commis avec prime sur sa tête, bon moi je suis un lecteur de Spider-Man depuis l'enfance moi ca me parle (Peter-MJ-Chatte noir, le mort de Captain Stacy tout ca) et c'est bien traité par les auteurs qui en vrai avec ce tome 2 offre une chouette BD de super-héros avec les danger de cet double vie bien exploité (Hyacinthe déguste pas mal), la volonté de faire un Hyacinthe qui fait beaucoup d'erreurs malgré son courage et sa bonne volonté et Jean-Michel qui plonge pied joint dans le rôle de la némésis, ce tome introduis également Alcibiade et surtout Horous qui est déjà nécromancien mais pas le personnage qui ce complique la vie pour rien de Zénith, le récit développe plus Alexandra et sa relation avec Jean-Michel (qui va plus loin qu'assassiner des gens) ainsi que l'attention qu'elle porte enfin a Hyacinthe même si c'est sur une fausse accusation de meurtre, elle offre surtout la seconde scène de sexe d'affilé de l'univers Donjon (toujours explicite merci) quant a Elise c'est une bonne "Mary Jane" bon un peu neuneu vers la fin mais elle dégage une douceur et une innocence qui contraste avec l'univers Potron-Minet et au passage offre une scène assez marante ou Hyacinthe essaye de testé la pipe du destin pour voir sous ses vêtements, cet dernière est introduis dans ce tome et on découvre enfin ses pouvoirs qui sont bien pété mais pour le moment ca sers a des gags sur la découverte des pouvoirs et c'est assez marrant a voir surtout la 1ere utilisation qui m'a provoquer un bug de cerveau.

Blain a bien compris que son style hachuré marchais a merveille sur les séquences nocturnes et bombarde dans ce tome, surement parce qu'il y est plus a l'aise depuis le premier tome mais la ville perd en architecture bancale mais conserve ses couleurs et son ombrage menaçant, atmosphère peu accueillante qu'on retrouve surtout lors des scènes dans les bois dans le noir complet ou la source de lumière émanant des personnages est a peine faible pour visualisé de vague formes ce qui est une idée de mise en scène très bien rendu, pendant que le coloriste Walter réussis son jeu de lumière lors de ses scènes nocturnes, je pense notamment a la première altercation Hyacinthe et Jean-Michel a la page 9 ou avant le début du combat les personnages sont plongé dans le noir total et sorti de cet obscurité par un jaune qui détour les personnages, puis lorsque le combat commence les 2 sont séparé d'Alexandra en étant englobé dans un impact rouge prenant la moitié de la case et qui convoque la violence a suivre, jeu de couleur qu'on retrouve avec le ciel qui change de nuance de bleu selon la situation et l'émotion qu'elle veut véhiculé.

Un tome plus épuré en terme d'intrigue qui s'approprie les codes de la BD de super-héros tout en conservant ses qualités sur la construction de l'univers et sur l'ambiance graphique propre a Potron-Minet.
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Deuxième tome (n°98) de cette série parallèle de la saga principale, "Donjon Zénith", dont la numérotation décroissante peu surprendre. Cette époque Potron-minet (niveaux -99 à 0) racontant l'avant du Donjon se concentre sur l'histoire d'Hyacinthe de Cavallère, qui deviendra plus tard le Gardien du Donjon.

L'ambiance est celle des histoires de cape et d'épée, dans une ville proche de celles du début de la renaissance. C'est dans cet univers moyenâgeux que les auteurs vont se concentrer sur les péripéties d'Hyacinthe de Cavallère, alias "La chemise de la nuit", et sur ses déboires sentimentaux. le dessin de Christophe Blain rend d'ailleurs très bien l'atmosphère d'époque
et sied parfaitement au caractère plus romantique de ce tome, où l'on retrouve un héros principal ballotté entre ses sentiments pour la redoutable Alexandra et la présence de la belle et douce Alice. le côté naïf d'un Hyacinthe encore bien jeune est d'ailleurs assez attachant.

Ce deuxième tome va également introduire de nouveaux personnages et des éléments intéressants à l'univers Donjon, notamment Horus, ainsi qu'une pipe dont Hyacinthe continuera à faire usage par la suite.
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