Le moins que l'on puisse dire c'est que
Joann Sfar n'a pas été très inspiré par le sujet qu'il se proposait de traiter : la traite des noirs à l'époque des Lumières. Ainsi on suit la Comtesse Éponyme, nymphomane patentée, que son mari néglige tant il est pris par ses réflexions sur le commerce triangulaire, qu'il veut dénoncer mais auquel il ne peut renoncer étant à l'origine de sa fortune. La convocation
De Voltaire et Rousseau, sensée élever le débat, n'ajoute rien à cet album foutraque où il est plus question du derrière de la comtesse que de la philosophie des Lumières. Reste la qualité et la beauté des couleurs des dessins de
Sfar qui ont un peu compensé ma déception.
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