Citations sur Les lumières de la France, Tome 1 : La Comtesse Eponyme (6)
- Mon fils ! Avez-vous perdu l’esprit ? Quelle drogue a pu vous pousser à un comportement aussi absurde ?
- La pensée, mon père.
- Encore cette salope !? Il va falloir choisir entre nous deux, mon fils ! Ca sera la philo ou Dieu !
- Nous les poissons, on sait pas se lécher le cul.
- C’est pour ça que les chiens dominent le monde, darling.
- Sur la table.
- Pardon, madame. Je crois que là, je n’y arriverai pas.
- C’est une panne conjoncturelle ou vous pensez qu’il s’agit d’une incompatibilité durable ?
- Madame, vous parlez compliqué ?
- J’imite les grands.
- Et ça te fait marrer ?
- Non. Ça me terrorise. Je suis un être de raison et ils semblent ne l’être plus. Dis-moi, Fragonarde, quand ce changement intervient-il chez nos semblables ?
- Chez les chiens, je ne sais pas. Mais pour ce qui concerne les humains, je crois que c’est contemporain de l’apparition des poils du cul.
- Que faire ?
- Prends un miroir et guette anxieusement leur venue.
Si j’avais pour ambition d’attirer l’attention des hommes et d’élever leur connaissance du sexe qui est le mien, j’écrirais sur mon cul : quoi y faire pénétrer, en quels moments et de quelle façon.
- Et si je vous dis qu’en Espagne et en Provence, ce sont des blancs qu’on enlève et qui deviennent esclaves des maghrébins, des turcs et des lybiens, qu’en faites-vous ?
- Hmmm. Peut-être devrions-nous devenir actionnaires aussi de cet esclavage des blancs. Ça me semblerait plus égalitaire.
- Monsieur me déstabilise.
- C’est grâce à la pensée, mon ami.