Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates

Une très jolie intrigue, dans ce milieu presque clos qu'est l'île. Durant l'occupation allemande, les habitants, pour couvrir leurs actes de résistance et violer le couvre-feu, se retrouvent au sein d'un club littéraire. Ils échangent leurs lectures, et pas que...
Écrit à plusieurs voix sous forme épistolaire, je regrette simplement que les auteures n'aient pas assez travaillé les styles de chacun. J'ai eu l'impression de lettres écrites par des personnes d'un certain âge, alors qu'il y avait plusieurs jeunes parmi les personnages.

Aujourd'hui, je viens vous présenter le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows. @shape190 l'avait choisi dans ma pal pour notre groupe de lecture 😊

Résumé éditeur :
« Je me demande comment cet ouvrage est arrivé à Guernesey. Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal... »
Janvier 1946. Tandis que Londres se relève douloureusement de la guerre, Juliet, jeune écrivain, cherche un sujet pour son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre un monde insoupçonné, délicieusement excentrique ; celui d'un club de lecture au nom étrange inventé pour tromper l'occupant allemand : le « Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates ». de lettre en lettre, Juliet découvre l'histoire d'une petite communauté débordante de charme, d'humour, d'humanité. Et puis vient le jour où, à son tour, elle se rend à Guernesey...
Fantasque, drôle, tendre et incroyablement attachant... Bienvenue dans le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates !

Au début, j'ai été perdue entre les différents personnages. Des lettres s'échangent entre beaucoup de personnes et avant de bien cerner chaque individu, j'ai mis un certain temps.

Certains points m'ont également gênés, comme par exemple l'échange de lettres entre Juliet et son prétendant. Comment peut-on s'envoyer autant de lettres et avoir les réponses en une seule journée ? Mail ? SMS ? Pigeon voyageur ? Quelques incohérences par rapport à l'époque.

Certaines lettres m'ont plus intéressées comme celles de John Booker. Un personnage dont j'attendais les récits et que j'appréciais beaucoup. J'ai eu du mal à m'attacher aux autres protagonistes.

La fin m'a plus intéressée et j'aurais aimé en savoir plus sur la vie d'Élisabeth dans le camp de concentration et en général. J'ai trouvé cette fin très rapide, il m'a manqué quelque chose.

En conclusion, après tous les avis positifs que j'avais vu sur ce livre, j'avoue avoir été déçue. Une lecture sympa, mais, pour ma part, loin d'être un coup de coeur.

L'histoire d'une femme résistante pendant la guerre racontait sous la correspondance de plusieurs protagonistes,trop de lettre de diverses personnes qui n'ont pas de réel lien avec cette femme...
Mon avis Bof

Alors on ne va pas changer les bonnes habitudes, comme toujours je ne connaissais pas ces auteures… Ce n'est pas ce qui m'a fais bûcher sur ce roman.
L'idée de mettre en forme le roman sous forme d'échanges de lettres, je l'ai trouvé très originale. Mais la manière dont les personnages s'adressent eux, je l'ai trouvé assez lassante… J'avais l'impression que les lettres n'en finissaient jamais, 2 ou 3 pages de lettres dans un roman comme celui-ci ce n'est pas la mer à boire ; mais c'était bien trop long à mon goût. La plume des auteures est très fluide, cela dit. Certaines lettres se lisaient très rapidement, bien qu'elles soient plus ou moins longues.
C'est le premier récit non seulement épistolaire mais aussi traitant de la fin de la Seconde Guerre mondiale, que j'ai eu l'occasion de lire. Les sujets comme les rations drastiques et l'humour en temps de guerre sont très peu abordés dans certains romans portant sur le sujet. Ce qui m'a particulièrement touchée, c'est quand les nombreux personnages doivent parler de la déportation de l'une des leurs, mais aussi quand ils abordent sa mort sans en tenir au courant une pauvre enfant de 4 ans. Dans l'horreur de la guerre, elle connaîtra tout de même un peu de bonheur ; grâce à l'un des membres fondateurs du cercle littéraire.
Je ne l'ai sans doute pas aimé parce que ce n'était pas le bon moment pour le lire. Mais, ça reste tout de même une bonne lecture sur la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce n'est pas parce que l'on n'a pas aimé un roman, que l'on ne peut pas le recommandé.

Je n'ai pas été complètement convaincue par ce roman. En fait, comme souvent, je trouve qu'on a beaucoup trop entendu parler et que l'oeuvre ne mérite pas tout le battage médiatique qui l'entoure. Oui, c'est intéressant. Mais bon, pas à ce point-là. Alors qu'habituellement, j'adore le style épistolaire, je l'ai trouvé ici assez peu pertinent. Il y avait bien trop de personnages et certaines lettres me semblaient peu crédibles, insérées là pour justifier l'avancée de l'histoire mais qui n'auraient jamais été écrites « en vrai ». Parlons un peu de ce qui m'a plu quand même. J'ai aimé découvrir l'histoire de l'île de Guernsey pendant la guerre. On oublie trop souvent que c'est une partie de l'Angleterre qui a été occupée pendant la guerre et j'ai adoré découvrir les anecdotes des habitants. Bien sûr, ces anecdotes sont fictives, mais, je pense, suffisamment inspirées de faits réels pour nous donner une idée des conditions d'occupation de l'île. J'ai aussi beaucoup aimé les habitants de l'île, auxquels je me suis beaucoup attachée, notamment à Isola. C'était donc une bonne lecture, mais de laquelle j'attendais beaucoup plus, et j'en ressors assez déçue.

Un titre curieux qui attire l'oeil, pique la curiosité et finalement, ouvre sur une partie méconnue de la guerre, cette petite communauté insulaire occupée qui se réunit secrètement autour de la littérature. Bien écrit, sympathique, léger mais ne restera pas non plus mémorable

J'étais d'humeur maussade et ne voulais guère m'y attarder. Crochet chez Filigrane. En quête de conseils avisés, j'alpague une jeune mangeuse de livres. « Un livre léger, une ambiance douce » lui demandai-je. Elle me présenta deux ouvrages. Malgré l'épaisseur de l'un d'eux (près de 400 pages), je ne pouvais pas résister à un titre aussi accrocheur que celui-là : « le Cercle Littéraire des amateurs d'épluchures de patates ». Qu'y avait-il là derrière ? Encouragée par les premiers rayons de soleil de l'année, je me suis installée sur la terrasse cet ouvrage à la main et à sa portée, une menthe à l'eau. Lire sans rien savoir ni de l'auteur ni du livre réserve souvent une expérience inédite.

Savoureuse légèreté ! Je me suis délectée de ce roman attendrissant en deux après-midis à peine. Il répondait précisément à mon besoin de douceur de vie. Riche en émotions diverses: j'ai souri, versé une larme, me suis attendrie mais jamais je ne me suis ennuyée.
Ce roman épistolaire teinté d'humour tendre nous ouvre la porte à l'intimité de ces personnages attachants. Rapidement, j'ai éprouvé l'envie de me joindre à leur cercle.
Bien que la fin soit sans surprise, j'ai refermé ce joli livre triste de quitter Guernesey et son Cercle littéraire des amateurs d'éplucheurs de patates.

Il y eût un avant et un après puisque deux éléments ont changé dans ma vie depuis. Une escale à l'île Anglo-Normande de Guernesey est dés à présent inscrite sur ma « bucket list ». Ce petit bout d'Angleterre me semble désormais empreint d'une poésie authentique à éprouver. Aussi me suis-je remise à l'échange épistolaire auquel je m'adonnais avec tant de verve à l'adolescence. Quel plaisir retrouvé ! Un sourire illumine mon visage lorsque j'envoie la lettre et un autre y rayonne lorsque je découvre la réponse.

Je remercie donc sincèrement les auteurs de cet ouvrage. J'ignore quelles étaient leurs intentions en l'écrivant; par contre, pour ce qui sont des miennes, elles ont été bel et bien comblées. À lire, à offrir. Bon moment garanti !

J'attendais beaucoup de ce livre qui reçoit des critiques dithyrambiques... Après lecture, plutôt laborieuse, je reste un peu sur ma faim.
Un joli livre certes, plaisant et agréable, avec des personnages plutôt attachants, mais qui ne va pas me laisser un souvenir impérissable.
Une lecture sympathique, mais je lui préfère de beaucoup, dans le même esprit, la série des "Chroniques d'Edimbourg"...

J'ai commencé la lecture de ce livre avec enchantement. Le titre interminable en français m'intriguait. Et les premières lettres lues et savourées, au style délicieusement suranné, au rythme entraînant et au ton enjoué malgré les circonstances dramatiques - elles sont écrites juste à la fin de la seconde guerre dans un Londres en ruines par Juliet, jeune écrivaine qui tente de se frayer un avenir dans cette dévastation - tout sonnait juste, y compris l'humour décalé et distanciateur, "l'humour est le meilleur moyen de rendre supportable l'insupportable".
Tout va bien jusqu'à Guernesey. Le plus intéressant dans cette partie du livre est d'ailleurs le récit de l'occupation des îles Anglo-normandes par l'armée allemande, suite à l'abandon de ces îles par le gouvernement britannique. le chassé-croisé des lettres donne un aperçu des difficiles décisions que les habitants durent prendre - telle l'évacuation de Guernesey des enfants d'âges scolaire - et des difficultés extrêmes de ravitaillement que subirent collectivement occupant et insulaires. Si la cohabitation est difficile, le rapprochement est possible aussi et comme partout dans ces circonstances, naissent des histoires d'amour.
Et c'est sur ces histoires que se brise l'élan du livre, notamment celle de Juliet, qui vire à l'eau de rose. Je suis allée jusqu'au bout, tout en sachant qu'il n'y aurait plus de surprises, malgré une intrigue de plus en plus emberlificotée. Le dernier quart du livre s'embourbe. Les auteures ne savaient plus comment terminer ? Elles ont souhaité plaire à un lectorat ciblé ? Les délais étaient trop courts ? Quoiqu'il en soit, si j'ai commencé ce livre avec plaisir, je l'ai refermé sans regret et il me laissera peu de traces, sauf l'empreinte jusque dans les petits territoires, de cette catastrophe humanitaire et économique que fut la seconde guerre mondiale.

Après beaucoup d'avis positif lu sur les réseaux sociaux, je me suis décidée à ouvrir ce livre avec beaucoup d'espoir… Je suis déçue car je pense que j'en attendais trop… J'ai trouvé que ce livre était long et sans grand intérêt.