- Les rêves ne sont que notre réalité sur pause, Moonshine.
- Ça n'a jamais fait le moindre doute que tu étais un Cole, Knight. Tu n'étais pas un choix, tu étais son destin.
Je suppose que ça avait toujours été facile pour moi de choisir Knight, parce que je n'avais pas d'autre option. Parce que Knight me choisissait toujours, moi.
- J'en ai assez d'avoir l'impression d'être l'option de sécurité que tu ne veux pas prendre.
Tu n'as jamais été l'option de sécurité. Tu es tellement risqué que rien que l'idée de toi me serre le cœur.
- Tu me tues, Luna Rexroth.
[…]
- Moi, je te tue, Knight ? Tu n'as jamais pris une seconde pour te demander si tu ne m'avais pas tuée il y a déjà bien longtemps?
Ça me plaisait, qu'elle aime l'imperfection. Je me
disais qu'il lui était plus facile de m'aimer.
[…] et m'étais fait tatouer un hippocampe sur la colonne vertébrale, espérant qu'elle comprendrait le message sous-jacent : c'était elle, ma colonne vertébrale, elle qui me soutenait.
- Moonshine, murmura-t-il. Tu emplis l'espace noir et vide, comme la lune règne sur le ciel. Elle est silencieuse. Elle brille. Elle n'a pas besoin d'être une boule de feu pour qu'on la remarque. Elle existe, c'est tout. Et brille pour toujours.
Il y avait deux Knight Cole.
L'un était à moi
L'autre était au monde entier.
Souvent, son parfum était celui de mon chagrin d'amour