Quand nous allons trop loin dans notre réaction - que nous soyons vindicatifs, trop durs ou réagissions trop vivement -, nos enfants cessent de se focaliser sur leur propre comportement et sont obnubilés par l'injustice ou l'intensité de notre comportement.
Chaque fois que l'on donne à un enfant la possibilité d'exercer son cerveau supérieur, celui-ci se renforce et se développe. Quand on lui pose des questions qui développent sa lucidité sur lui-même, l'enfant ne cesse de renforcer cette lucidité.
La connexion ne vise pas à épargner aux enfants toute adversité. Elle doit permettre d'accompagner nos enfants à travers leurs épreuves et d'être là pour eux quand ils sont en souffrance émotionnelle, exactement comme nous le serions s'ils s'écorchaient le genou et souffraient physiquement.
Lorsque nous nous sentons menacés, les circuits cérébraux qui gouvernent nos rapports sociaux ne peuvent fonctionner correctement.
Après tout, l'essentiel de la discipline vise à construire des aptitudes chez l'enfant. Ce qui suppose de le guider régulièrement pour lui montrer ce qu'on attend de lui.
Sanctions et sermons demeurent inopérants aussi longtemps que votre enfant est contrarié et incapable d'entendre les leçons que vous lui proposez.
Quand ils se conduisent mal, c'est souvent le moment où ils ressentent le plus vivement ce besoin de connexion avec nous.
Les moments où on fait appel à la discipline figurent parmi les étapes les plus importantes du processus éducatif. Ils nous donnent en effet l'occasion de former nos enfants plus solidement.