Pour n'importe qui d'autre, l'odeur aurait été insupportable, mais Emma se trouvait dans un état second. Son esprit faisait de son mieux pour résister. Il s'isolait derrière une barrière qu'il refusait catégoriquement de franchir : celle de la folie.
Alors qu'elle se déshabillait, il lui dit avec un grand sourire aux lèvres :
- Par contre, attention de ne pas faire déborder l'eau avec ton gros ventre !
En réponse, elle lui lança une serviette en pleine figure, qu'il mouilla et renvoya à son expéditeur. Rapidement, ils s'éclaboussèrent l'un l'autre avec l'eau du bain. Ils s'amusaient comme des gamins. Ils étaient heureux, s'aimaient, et l'avenir leur semblait prometteur.
Malgré sa tentative de raisonnement, la panique prenait indéniablement le dessus sur la logique. Enfin pas totalement, car la curiosité, l'envie d'obtenir des réponses et d'en finir avec tous ces mystères l'incitèrent à se diriger vers le bruit.
Elle voulu crier de toutes ses forces, mais le son resta désespérément coincé au fond de sa gorge. Elle se tourna et courut. Ses jambes ne lui répondirent pas comme elle l'aurait souhaité. Paradoxalement, elles paraissent à la fois aussi lourdes que des sacs de sable et molles comme des chamallows. Elle glissa sur quelque chose au sol et réalisa immédiatement qu'il s'agissait de terre. Le côté de sa tête percuta le mur puis tout devint noir.
Malgré sa tentative de raisonnement, la panique prenait indéniablement le dessus sur la logique. Enfin pas totalement, car la curiosité, l'envie d'obtenir des réponses et d'en finir avec tous ces mystères l'incitèrent à se diriger vers le bruit.
Les yeux ouverts dans l'obscurité, il les entendait de nouveau : les bruits de l'appartement du troisième étage. Depuis plusieurs jours, il les écoutait attentivement. Étonnement, ces bruits mystérieux le calmaient et évitaient à son esprit de dériver vers la folie et la dépression. Il lui sembla qu'ils étaient de plus en plus intenses et récurrents au fil des jours, mais son esprit fatigué et son imagination lui jouaient peut-être des tours...
James s'était senti submergé par toute cette paperasserie : transferts de noms, de factures, notaire, banque, prêt immobilier... Le système scolaire ne préparait pas réellement les jeunes à la "vraie vie". James s'était toujours demandé à quoi bon apprendre des formules de mathématiques complexes qui ne serviraient jamais, alors qu'il ne savait même pas remplir sa déclaration de revenus.
“Tétanisée, elle se figea le temps de trois battements de cœur, les mains sur la bouche et les yeux écarquillés par la peur. Ce qui s’ensuivit se déroula presque au ralenti du point de vue d’Emma…”
“Le silence régnait de nouveau à l’étage… On n’entendait plus que les soupirs de peur exhalés par le couple…”