Un romancier américain populaire ressuscite un mythe littéraire,
Sherlock Holmes et l'emmène aux Etats-Unis, à Washington et à Chicago pour l'inauguration de l'exposition universelle. Il croise
Kipling, Théodore Roosevelt, et fait équipe avec l'écrivain
Henri James.
Dan Simmons ose, il se moque des défauts des nouvelles écrites par le bon docteur Watson, le prétentieux, mais elles ont au moins le mérite de retenir l'attention du lecteur, de le tenir en haleine, ces nouvelles ! Car ici, on est loin du page turner, trop de digressions, pas assez d'action, on est loin de la tension de l'échiquier du Mal, autre oeuvre de Simmons. Son intrigue n'est guère palpitante. Oui,
Irène Adler et le professeur Moriarty sont de la partie, mais
Sherlock Holmes semble plus préoccupé par ses interrogations existentielles que par la poursuite du mystère. C'est poussif, trop descriptif et au final décevant, malgré des passages plaisants. N'est pas
Conan Doyle qui veut !
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