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Critique de fanfan50


Je découvre par hasard cet auteur à la médiathèque où je vais. Il eut le Prix Nobel de littérature en 1985, ce qui est loin d'être une raison d'être apprécié. Je l'ai lu jusqu'au bout et l'ai trouvé plutôt indigeste. Sa prose narrative d'abord m'a déplu : pas assez de ponctuation, des phrases interminables, trop de mots ou d'adjectifs collés à la suite les uns des autres sans ajouter beaucoup à la compréhension du texte. Lourd, lourd, lourd. Pourquoi n'a-t-il pas fait comme Stendhal ? Mettre le Code Civil à côté de sa prose pour tenter de l'alléger au maximum et d'aller à l'essentiel. J'ai cherché en vain un intérêt à son écrit mais comme il le décrit lui-même, je n'ai trouvé que « voix se mêlant en une sorte de choeur incohérent, désordonné, de babelesque criaillerie ». Une sensation d'avoir perdu mon temps à le lire, j'aurai mieux fait de relire ou Proust, ou Céline. Il a parlé du bombardement de Leipzig et de sa paraît-il irremplaçable bibliothèque. Moi je parlerai de mon fantasme de pilonnage de tous ses bouquins. Et pourtant en lisant « le tissu de mémoire » par Lucien Dällenbach, je m'aperçois que La route des Flandres est le plus lu des romans simoniens. Eh bien, cela ne m'incite pas à lire un autre de ses ouvrages. M. Dällenbach dit aussi que c'est un texte pour se perdre. Il parle de la désorientation du lecteur, cela a été mon cas. Désorientée, en perte de repères, j'ai refermé le livre sans en avoir retenu « la substantifique moelle ». Bye bye, Claude Simon.
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