Des gonzes ébouzés à chaud, près de moi ou face à moi, j'en avais vus et touchés quelques uns au cours de ma vie, sans ressentir pour eux de répugnance. Fernand, qui commençait à macérer dans une odeur affreusement débecquetante, malgré toute l'amitié que j'avais eu pour lui, il arrivait à me lever le cœur. Elle était partout, dans la carrée, cette senteur, pas plus violente à l'approche du corps que si on se retirait sournoisement dans un angle de la pièce pour la fuir.
Les justifications qu'on se cherche, je ne connais rien de plus sournois. Quoi qu'on fasse dans l'existence, pour la chose la plus insignifiante comme pour la plus grave, notre tronche garde toujours en réserve une chouette rassurante et flatteuse petite explication à notre acte.