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Un excellent roman graphique pour parler de l'état de stress post-traumatique (ESPT ou PTSD en anglais pour POST-TRAUMATIC STRESS DISORDER). Qui, ici dans un monde parallèle au nôtre, inspiré par différentes cultures et histoires on suit le vécu à la guerre et le retour à la vie civile pour les vétérans comme Jun : la personnage principale, ancienne tireur d'élite.
Jun et les autres vétérans ont été abandonnés par le gouvernement, comme des jouets que l'État omet volontairement après les avoir cassés.
Se retrouvant à la rue, avec leur blessures physiques et psychologiques, leurs survie quotidiennes est de trouver des médicaments pour faire taire leurs blessures, leurs cauchemars. Mais ce n'est pas une solution puisque ça devient pour eux non plus un objet de guérison mais une drogue qui les empoisonnent. Des gangs armes et organisés ont compris qu'il y avait un marché à se faire sur le dos de nombreuses victimes et ni l'état ni la police ne viennent y mettre fin.

Jun se retrouvera impliqué dans une chasse à l'homme pour avoir essayé de faire justice face à ce gang qui maltraite les vétérans comme elle.


J'adore le style de dessin de Guillaume Singelin :)
Dans son histoire, il montre qu'il est difficile de vouloir intégrer un groupe quand on est habitué à être seul.e, rejeté.e par ses pairs, ou d'être rejeté alors qu'on veut aider mais qu'il faut persévérer, sinon c'est trop facile d'abandonner quelqu'un qui ne peut pas se relever.
On y apprend également (sauf si on savait déjà), à quel point notre société ne mise que sur les médicaments comme pansement mais pas pour guérir.
(Un bon patient-client c'est un malade à vie).
Alors que la guérison passe par l'Amour, le partage, l'écoute, la compréhension, comme le fait Red : un chien qui aidera Jun par la zoothérapie et lui permettra de s'ouvrir,  de retrouver la paix par son partage d'innocence et sa gentillesse inconditionnelle, ainsi qu'à des gens qui peuvent aider sans chercher à faire de profits comme Léana et Bao : une mère restauratrice et son fils abandonné par le géniteur de Bao. Qui, ici sont vraiment une lumière dans les ténèbres.


Parler, montrer les traumatismes dus à la guerre en tant que militaire est un sujet assez connu maintenant, mais j'espère qu'il y aura des suites pour parler également de traumatismes vécus en tant que civile dans un pays qui ne vit pas la guerre armée et ça c'est un sujet encore tabou, dénié, passé sous silence...
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C'est une fresque optimiste qui pourrait se dérouler au japon. Un après-guerre où les combattants militaires jonchent les rues, abandonnés à leur sort et à leurs troubles post-traumatiques. Un peu comme les vétérans déphasés du Vietnam, leur dépendance aux médicaments les entraine vers une spirale de violence et de déchéance. Mais Jun, grâce à de bonnes âmes va se ressaisir doucement. L'histoire est attachante et fait bien sur référence à tous les problèmes post-conflits tout en diffusant un message positif.
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Je ne suis pas très fan du dessin de cet album, façon manga, mais je dois dire que la lecture de cette BD a plutôt été une bonne surprise. En effet, le personnage féminin de vétéran en état de choc post traumatique s'avère complexe et attachant, et j'ai été séduite par le contexte d'unTokyo foisonnant où règne aussi une extrême violence. le petit restaurant de la jeune femme qui s'intéresse à Jun nous permet de prendre pied dans un Japon plus connu culturellement. Un album qui met en avant l'entraide et qui possède finalement une belle qualité graphique (J'ai du laisser au placard mes à priori).
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PTSD ou ESPT en français, c'est-à-dire État de Stress Post-Traumatique, il s'agit du stress dû aux violences de guerres, d'attentats et catastrophes meurtrières. Singelin en a fait le thème de sa bande dessinée. La guerre revient dans l'esprit de Jun, elle revit des scènes, mais elle vit désormais dans la grande ville, ou les vétérans sont laissés pour compte, sans aide, ils doivent se débrouiller, comme ils peuvent, beaucoup tombent dans la drogue, la déchéance, la mendicité. On ne saura pas grand chose sur cette guerre, à part sa violence et le rôle de Jun dans cette guerre : elle était tireur d'élite. On retrouve une ambiance sombre et violente, chère au cinéma hollywoodien de ces trente dernières années, avec l'incontournable thème de la rédemption, et aussi un aspect manga, les personnages ont des grands yeux, des cheveux plein de pointes, et la ville est très inspirée des mégalopoles japonaises.
Le trait est fin, assez brut, jouant sur les stéréotypes, du manga, mais avec un côté plus brut. La colorisation aquarellée et très lumineuse crée une ambiance crue, naturelle, comme prise sur le vif pour marier la vitesse de l'action avec le côté témoignage. La lumière est particulièrement bien soignée faisant ressortir les puits de lumière dans cette ville surchargée.
Il se dégage une certaine force, le récit est très manichéen, on règle leur comptes à ces salauds de dealers qui exploitent les vétérans. Basique mais très efficace, bien rythmé, bien mené, l'action est intense et s'équilibre bien avec le jeu des sentiments. On apprendra que la violence ne résout pas tout. Mais le point fort, c'est surtout que les personnages sont très touchants, vraiment bien campés, l'émotion est au rendez-vous.
C'est vraiment une belle surprise. Merci à Dram00n de me l'avoir fait découvrir.
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"P.T.S.D" de Guillaume Singelin chez @AnkamaEditions sous le @label619

Synopsis :

"Ancienne tireuse d'élite dans une guerre fictive passée, Jun se retrouve maintenant sans-abri et en colère, comme beaucoup d'autres vétérans. Brisée physiquement et mentalement, hantée par ses souvenirs, elle n'accepte l'aide de personne. Si la drogue semble être la seule chose l'aidant à atténuer sa douleur, les gangs qui contrôlent les vétérans en leur fournissant des médicaments sont endémiques. Jun se retrouve alors au milieu d'une autre guerre qu'elle tente de mener seule."

Scénario et Dessins : Guillaume Singelin ;
Éditeur : Ankama Editions ;
Collection : Label 619 ;
Prix : 19.90 € ;

Par où commencer pour vous parler de ce comics : "PTSD" de Monsieur Guillaume Singelin, papa déjà de "The Grocery", que vous pouvez découvrir ICI. Cette fois-ci, il nous entraîne à la découverte d'une femme forte, d'une femme blessée, d'une femme abandonnée, d'une femme qui a vécu l'horreur de la guerre, d'une femme qui affronte, tous les jours depuis son retour, ses psychoses, ses cauchemars, ses angoisses, toute seule.  Elle souffre de ce qu'on appelle un état de stress post-traumatique, c'est ce que veut dire le titre en anglais, dû à ce qu'elle a subi lorsqu'elle était soldate. Cette femme, c'est Jun et c'est son histoire qui nous est raconté ici. Venez découvrir son monde, venez découvrir comment elle survit et où elle vit. Voici l'histoire d'une survivante, l'histoire d'un vétéran, l'histoire d'une laissée-pour-compte, qui a tout donné pour son pays et qui est lâchement abandonnée, trahie à son retour au bercail. Mais dans cette descente en enfer, une lueur d'espoir apparaît au bout du tunnel pour Jun, un espoir de rédemption.

Quelle merveille, ce comics, quel plaisir de lire et de découvrir les pérégrinations de Jun, malgré le sujet difficile qu'elles abordent : l'abandon des vétérans des différentes guerres, par leur pays. Cette réalité est le fil rouge de cette histoire, qui est une triste réalité dans notre monde, en effet, lorsque l'on voit ce qui peut se passer aux USA, c'est un sujet grave, qui est magnifiquement mis en lumière ici. le scénario est donc une pure merveille, c'est un sujet délicat, puissant, dure, mais traité avec brio. Nous découvrons petit à petit la vie de Jun et ses emmerdes, page après page. Son combat de tout les instants contre les addictions est également un des maux qui touchent ces survivants, d'ailleurs, c'est la scène d'ouverture de cet opus, c'est saisissant et permet au lecteur de deviner ce qui va être développé tout au long de cette histoire et c'est tout simplement captivant et émouvant. Cette situation, nous donne envie de crier haut et fort : comment peut-on abandonner ces personnes, qui ont servi leur pays et on donné leur âme pour ça et les laisser mourir à petit feu dans des dépotoirs dans nos rues ? En tout cas, c'est cette impression que m'a laissé, ce comics.

Passons au côté visuel de ce sublime comics : les dessins sont beaux, magnifiques, mettent parfaitement en lumière le sujet fort et sensible qui est présenté ici. le trait de Guillaume Singelin me fait beaucoup penser à l'animation Japonaise, au manga, tant par la finesse du trait, que par la forme arrondie des visages des différents héros que nous croisons. C'est vivant, c'est dynamique, c'est wahou quoi. Je n'arrive pas à trouver d'autres mots pour vous dire à quel point c'est beau, coloré, puissant visuellement. Les dessins ont cette faculté à nous immerger à fond dans l'histoire, à nous retourner et à nous mettre une grande claque dans la figure. Cela nous prend aux tripes et c'est cela qui est bon, et même génial. Que ce soit la part d'ombre de Jun ou sa part de lumière, que ce soit la dureté de sa vie ou la bonté qu'elle trouve sur sa route, tout ça est intelligemment et parfaitement mis en exergue grâce à ces sublimes dessins.

Je vous conseille donc vivement de découvrir, lire et partager ce comics, qui est pour moi la vraie réussite de ce début d'année 2019. le message que Guillaume Singelin veut faire passer est fort et facile à appréhender par le lecteur. C'est un petit bijou que nous procure les éditions Ankama sous le Label 619. J'espère qu'il y aura d'autres tomes, car j'ai tellement envie de voir évoluer le personnage de Jun et découvrir encore plus de ses aventures. Hope and see...

Note tome 1 : 20/20.

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Comme souvent chez Ankama l'édition est magnifique. D'abord cette très chouette couverture colorée qui reflète exactement l'album (soldat, SDF, zootherapie), avec titre gaufré et effet métal que l'on retrouve sur la tranche. L'album se termine par un texte d'intention de l'auteur et un carnet de croquis. Vraiment complet, joli, un calvin. A noter que l'album est d'abord paru aux Etats-Unis en 2019 avant l'édition française chez Ankama.

Après la fin de la guerre June revient dans la grande Cité où une légion de soldats démobilisés errent dans le's rues, horde de sans abris luttant contre leurs stresses post-traumatiques à l'aide de pilules dont le marché est géré par une mafia. En guerre contre le reste du monde, June l'ancienne tireuse d'élite refuse toute aide et va partir à l'assaut de ces truands qui attaquent ses comparses…

J'ai découvert Guillaume Singelin à l'occasion de ma lecture de Midnight Tales dont il dessinait la première histoire, assez fondatrice du projet. Dans le même style manga que PTSD j'avais remarqué déjà une grande maîtrise du découpage et de l'action malgré un dessin tout sauf réaliste. Hormis ceux de Florent Maudoux (plus classiques) je ne suis pas très proche du style graphique et du design de l'équipe du Label 619. Pourtant dès ma lecture du génial Shangri-La de Mathieu Bablet l'identité artistique m'avait marqué et on peut dire qu'il y a une vraie cohérence dans cette bande de jeunes auteurs, à commencer par l'approche sociétale de la misère. Que ce soit la situation des animains dans l'ouvrage de Bablet, les réflexions sur les freaks et la sexualité de Maudoux ou ici le stress post-traumatique et la réinsertion des soldats chez Singelin, ces auteurs élevés dans la culture manga autant que comics proposent des visions très personnelles dans des genres qui facilitent habituellement le grand spectacle. Il peut alors y avoir un peu de frustration pour qui attendrait une BD d'action voir de guerre dans PTSD. Pour comparer avec le cinéma c'est un peu la même démarche que celle de Mamoru Oshii ou Denis Villeneuve, qui dans Sicario ou Ghost in the Shell utilisent un emballage de genre pour proposer des captures et réflexions totalement humanistes.

PTSD nous présente donc l'itinéraire de June, brillante tireuse d'élite revenue borgne d'une guerre sans nom que l'on découvrira au travers de plusieurs séquences intercalées comme des respirations du récit. Accro comme aux médicaments destinés à calmer ses douleurs et son stress comme la horde de vagabonds qui hantent l'immense cité asiatique que l'auteur se plait à nous présenter dans des séquences contemplatives qui occupent la majeure partie de l'album. le texte post-face explique très précisément les envies de Guillaume Singelin, notamment ces visions urbaines incroyables qui habitent les films hong-kongais et qu'il a lui-même pu expérimenter en résidence à Tokyo. C'est pour moi le plus intéressant dans ce gros ouvrage où l'on retrouve (encore) une proximité avec les préoccupations de son compère Mathieu Bablet, très friand de longues pérégrinations urbaines. Dans PTSD, l'héroïne est seule, refuse toute aide, comme ses frères d'arme. Il n'y a pratiquement aucune critique politique dans ce livre qui s'intéresse bien plus aux relations humaines et aux effets enfermant du traumatisme. Sans mièvrerie, on nous montre comment le théâtre de guerre en obligeant les soldats à dépendre les uns des autres, tisse des liens qui seront détruits au retour. C'est ce travail psy que devra faire June à qui des mains sont tendues et qui les refusera jusqu'à l'arrivée d'un chien dont l'action thérapeutique provoquera la bascule.

Il y a bien sur des scènes d'action, diablement efficaces, lors de la vendetta de June contre les dealers. Trop brèves à mon goût tant l'auteur parvient à retrouver un peu de l'essence d'un Appleseed (Dunan Nuts, l'héroïne de Masamune Shirow est un des modèles de Singelin pour son personnage) dans ces passages. Mais le propos de l'auteur reste bien celui de la vie foisonnante contrastant avec les errements de zombies des anciens soldats. le travail des couleurs est très réussi et le dessin manga, très rond, facilite l'approche de ces destins tragiques. J'ai un peu tiqué sur les crayonnés laissés à l'impression, qui salissent un peu les dessins sur les gros plans. C'est sans doute recherché mais je ne trouve pas cela très réussi. Les visages très enfantins en revanche sont étonnants d'expressivité malgré la grande limite des possibilités graphiques du genre. Enfin, un détail vous étonnera, les personnages de l'album sont dotés de quatre doigts de la main, cela car l'auteur voulait dessiner de grosses mains et que les doigts ne rentraient pas… Une singularité qui montre la liberté et la sincérité totale de production de l'ouvrage.

Au final, si je ne suis pas aussi enthousiaste que pas mal des autres blogueurs, sans doute du fait de la sensibilité très particulière de l'ouvrage, j'ai passé une très agréable lecture en découvrant un vrai auteur, très impliqué sur son projet et nous faisant partager ses environnements, la vie urbaine asiatique, et en nous immergeant dans une thématique originale peu vue en BD.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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J'aime beaucoup le travail de Singelin sur divers ouvrages, même si c'est vraiment dans Doggybags que j'ai découvert son trait, et j'apprécie ce qu'il faut au sein du label 619. "P.T.S.D." m'intéressait parce que j'étais curieux de la façon dont il traiterait ce genre de problématique assez spécifique et peu courante dans la littérature (peut-être un peu plus en film, cela dit).

Et je suis franchement assez convaincu par son travail. Si j'apprécie toujours autant son dessin, on sent qu'il s'est fait plaisir et s'est carrément lâché sur les décors, dans un urbain asiatique indéfinissable, mais aussi lorsqu'il raconte la guerre et les paysages qui lui sont associés. Il y a comme une opposition entre la nature et la ville présentée ici : la nature calme et paisible, mais dans la guerre, la ville plus pacifiste, mais déchirée par les conflits. le récit se concentre sur Jun, jeune femme marquée par la guerre et délaissée lors de son retour à la vie civile, comme tant d'autres. J'aime bien le fait que son passé soit dévoilé par petites touches, pour comprendre à la fois ce qu'elle a vécu et ce qui l'a traumatisé, entre syndrome du survivant et difficulté à échapper à ce stress, à ces images. L'ensemble se concentre autour d'une guerre des gangs pour la drogue, échappatoire ultime à tout ce qui pèse sur les consciences. Et enfin, nous voyons aussi comment les liens sociaux, notamment avec les animaux, permettent de s'ancrer à nouveau dans un présent qui échappe souvent à ces vétérans.

Le récit comporte quelques points qu'on peut qualifier de trop optimistes, notamment la restauratrice qui semble bien trop angélique et bienveillante. Mais je comprends l'idée de montrer comment s'en sortir, la façon dont on peut y échapper. Et j'aime à croire que certaines personnes concernées par ces syndromes peuvent s'en sortir avec l'aide de personnes comme ça, qui mettent des efforts à aider ceux qui souffrent. Je suis bien conscient que ça peut sembler utopique, mais la BD semble aussi présenter ces liens sociaux comme nécessaire à l'échappatoire.
D'autre part, j'aime bien l'idée de lui faire trouver une nouvelle occupation dans la vie civile, occupation qui comporte à la fois un lien avec son passé mais est également une sorte de négation de celui-ci. Soigner plutôt que tuer … le récit fait quelques petits choix intelligents dans ce genre là. Un pays sans précision, une guerre fictive, le tout pour simplement parler de l'essentiel. Même si il y a un petit message sur le délaissement par l'état, la violence du retour à la vie civile et les difficultés entre drogue et gangs, le propos n'est pas politique. Et moi qui aime pourtant bien ce genre de sujet, ça me fait plaisir de lire une BD qui n'insiste pas trop dessus pour surtout parler d'un personnage.

En somme, le récit est une réussite à mes yeux. Il permet de faire passer tout ce qu'il faut sur la question, la développe bien tout du long mais fait également un récit intéressant. C'est une BD vraiment sympa et qui m'a plu. Je la recommande !
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Tout d'abord, qu'est-ce que le PTSD ? Acronyme anglais signifiant Post Traumatic Stress Disorder, traduit en français par état de stress post traumatique.
C'est l'état de stress qui résulte d'un choc émotionnel fort comme la confrontation à la mort.

Le stress post traumatique fait souvent référence aux soldats vétérans qui reviennent du front et qui n'arrivent pas à laisser derrière eux les horreurs qu'ils ont vécu.
C'est ce que Guillaume Singelin va explorer avec son récit, mettant en scène Jun, une ancienne tireur d'élite, qui depuis son retour à la vie civile n'arrive plus à vivre normalement. Entre cauchemars, stress permanent, le fait de ne plus faire confiance en personne et de vouloir s'isoler en permanence, l'auteur va nous dépeindre le sujet grave du PTSD.
Son dessin cartoon très léger tranche totalement avec les thèmes très fort que nous croiserons dans le récit.
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Coup de coeur 2019 pour ma part.
Un titre qui ne donne pas dans l'action ou dans l'aventure avec une quête quelconque. Ici, qu'un seul but, nous livrer récit humain, sur comment se reconstruire après la guerre, après les séquelles qui resteront présentes toute la vie, après les horreurs collées sur les rétines et dans le cerveau.
Singelin nous livre un récit rempli d'espoir et positif sur un thème difficile à aborder.
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La guerre de Jun

[Résumé] Après nous avoir impressionné par son dessin virtuose et formidablement expressif sur The Grocery en tandem avec Aurélien Ducoudray, Guillaume Singelin s'impose avec PTSD comme un auteur complet…

Avec ce récit intemporel, il met en scène un personnage brisé tant physiquement que psychologiquement qui s'engage presque, presque malgré elle, sur le chemin de la rédemption… Dialogué avec soin et porté par un dessin sensible et énergique, son récit poursuivra longuement le lecteur par sa charge émotionnelle et la bouleversante humanité de ses protagonistes…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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