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Critique de ibon


La saignée du matin, chagrin. La saignée du soir, désespoir!

Une enquête banale, sur un trafic de drogue dans les quartiers nord, amène Falconnier sur le dark web où il découvre, non seulement des ventes d'armes dans le circuit de la drogue mais encore, des vidéos de torture sur rendez-vous.

J'avais déjà eu connaissance de ces mises en scène sous la férule de Maurice G. Dantec qui les faisait passer sous le manteau en vidéo cassette. Cela s'appelait des snuff moovies dans "La sirène rouge".

Cédric Sire modernise le sujet où l'art du secret se conjugue au plus-que-parfait 2.0.

Ce que vient faire une combattante de MMA dans cette histoire fera l'objet d'un récit parallèle où figure un conjoint désemparé, Léo, bien soucieux de l'état psychologique de sa mie, elle-même peu disposée à répondre à ses interrogations.
Le secret toujours le secret.
Estel Rochant préfère parler à son sac de frappe pendant une heure et demie.

La dynamique de l'intrigue fonctionne bien au départ avec l'enquêteur persévérant qui cherche à l'aide de ses ordinateurs à percer l'énigme de la chambre rouge que l'on finira par appeler la saignée.

Mais le phrasé de Sire Cédric m'a paru léger par rapport à un Mankell ou une Giebel qui ont une approche plus psychologique et un bien meilleur style pour tenir plus de 500 pages.

Cela dit, le récit tient ses promesses en hémoglobine et les rebondissements sont là mais parfois attendus.
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