Les réunions, c'était son affaire. Elles étaient une partie de sa vie. Sans elles, rien ne pouvait être fait : la société s'écroulerait, tout simplement.
Tout le monde est au courant de la comédie qu'est la démocratie en Suède : Les sociaux-démocrates et autres partis bourgeois et capitalistes -- prétendus partis, devrais-je dire -- extorquent à la population des sommes considérables qui servent à faire voter les gens, en apparence en toute liberté, pour une politique tout entière en faveur de la bourgeoisie actuelle, c'est-à-dire l'économie capitaliste, les politiciens professionnels et les gros bonnet des syndicats, qui sont tous unis par un intérêt commun, à savoir l'argent. Et qui servent à cautionner la même politique, quel que soit le parti pour lequel ils votent.