Ma curiosité ne cesse d'enfler. Je ne peux pas l'arrêter. Je ne veux pas l'arrêter. Si j'apprends tout ça, la magie, comment on l'utilise, comment être une sorcière, tout, peut-être arrêterai-je enfin d'avoir peur.
La tristesse m'envahit, non seulement pour Maxine, prisonnière de ses pouvoirs, mais pour nous toutes. Nous sommes prisonnières de notre milieu, de notre magie et de la terrible malchance qui nous est tombée dessus quand nous avons eu la mauvaise idée de naître filles.
Je songe à William chaque seconde de chaque jour, mais mes pensées sont plus légères, partagées avec Oliver. Je ne sais pas grand chose sur la vie après la mort, mais au milieu du chaos qu'il a laissé derrière lui, je me promets que je vivrai assez pour nous deux. La mort est absurde, mais peut-être que la vie n'a pas à l'être.
Comment tuer un peuple entier ? En leur enlevant leurs enfants, leur langue, leur histoire et leur culture.
La tristesse m'envahit (...) pour nous toutes. Nous sommes prisonnières de notre milieu, de notre magie et de la terrible malchance qui nous est tombée dessus quand nous avons eu la mauvaise idée de naître filles.
Haxahaven excelle dans l'art de repérer les filles douées de magie de la région. Riches, pauvres, toutes origines confondues, tout quartier ; des filles dont les parents croyaient qu'elles étaient des garçons à la naissance, des filles qui n'en sont que de temps en temps, des filles indécises, des personnes qui ne sont ni filles ni garçons. Nous les formons toutes. Nous laissons les hommes se débrouiller entre eux. Ils font ce que font les hommes.
- Détruire ? Accumuler l'argent ? Se battre ? intervient Lena.
- Précisément.
Now I recognize them for the tool of obedience they truly are. I’ve never before been grateful that I have nothing left to lose, no job, no family, nothing I care any particular amount about.
the first thing to understand about magic is that language has power. But intentions matter