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3,75

sur 207 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dodie Smith, vous connaissez ? Non ? Je vous assure qu'elle est à l'origine d'un des dessins animés les plus célèbres de Walt Disney : Les 101 dalmatiens. En effet, cette auteure anglaise a écrit un livre catégorisé jeunesse mettant en scène ses chiens préférés : des dalmatiens. Et rajoutons que Pongo a réellement existé et était un des chiens préférés de Dodie Smith.
Cependant, outre-manche, cette auteur est aussi célèbre pour une autre oeuvre intitulée le château de Cassandra.
Je me suis plongée dans cette oeuvre d'un peu plus de 500 pages avec curiosité et sans aucun à priori, vu que je n'avais jamais rien lu de cet auteur.
Je me suis retrouvée plongée dans l'Angleterre des années 1930.
Imaginez un château quasi abandonné, mais occupé par une famille qu'il faut bien qualifier d'originale. le père, écrivain, ou presque : auteur d'une oeuvre unique qui a eu un certain succès il y a des années, il est à la recherche de l'inspiration qui lui permettra d'écrire à nouveau. Son épouse Topaz, qui est en réalité sa seconde femme, semble être la muse idéale pour ce genre de personnage. Ils vivent avec les trois enfants de son premier mariage : Thomas, et ses deux soeurs Rose et Cassandra. Si Thomas est un jeune adolescent, ses soeurs sont des jeunes femmes qui rêvent de sortir de leur situation de précarité. C'est Cassandra qui est la narratrice de cette histoire. Elle plante le décor dès le début en décrivant le dénuement et la quasi misère dans laquelle ils vivent vu qu'ils n'ont aucune rentrée d'argent. Leur vie va cependant changer quand les nouveaux propriétaires du château vont apparaitre dans leur vie.
J'ai beaucoup aimé les aventures de cette famille pittoresque, surtout dans cet endroit plus qu'original qu'est ce château tombant quasi en ruine.
Les personnages sont pour la plupart très attachant comme évidemment Cassandra. J'avoue cependant que je n'ai pas éprouvé la même sympathie pour sa soeur Rose, que j'ai trouvé très superficielle et vénale… Après, il faut reconnaitre qu'elle a des circonstances atténuantes…
Une belle découverte…


Challenge Pavés 2019
Challenge BBC
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Rencontre avec Cassandra : adolescente, elle vit dans un château en ruines avec son père, très excentrique, écrivain qui n'écrit plus, sa belle mère Topaz, ancien mannequin non moins originale, sa soeur Rose, son frère Thomas et Stephen, employé-hôte- ami- quasiment adopté par la famille.
La famille est sans ressources et c'est la débrouillardise et la bonne humeur qui dominent.
Jusqu'au jour où débarquent dans leur vie la famille Cotton, héritiers du manoir voisin et du château : la mère et surtout deux fils, Simon et Neil, qui vont bouleverser leur vie.
Un roman rafraîchissant dont l'héroïne rédige son journal intime et nous fait partager ses doutes et interrogations.
J'ai beaucoup aimé Cassandra, sincère et droite, contrairement à Rose, plus calculatrice et hypocrite.
Une bonne découverte en tout cas.
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Cassandra Mortmain, notre héroïne et narrateur dans ce roman de Doddie Smith est drôle, imaginative, plein de charme et quelque peu naïve.

Elle nous confiera tout au long de l'écriture de son journal intime les déboires financiers de sa famille qui vit dans une extrême pauvreté dans un château, nous décrira sa soeur Rose qui plaît tant aux hommes et qui hait la pauvreté par dessus tôt ou encore de son père, écrivain en panne d'inspiration, reclus, se contentant de lire des romans policiers. …

Entreront en scène les membres de la famille Cotton, riche, nouveau propriétaire du château dans lequel vit Cassandra et les siens.

amour, déception, richesse

Il s'agit là d'un roman que j'ai pris plaisir a lire bien que parfois un peu long.
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Jolie découverte par celle qui a écrit aussi les 101 Dalmatiens.

Où l'on suit l'existence complètement décousue d'une famille anglaise dans les années 30. Ils sont excentriques, extravagants, attachants, complètement désargentés, loufoques.
Le château dans lequel ils survivent de petits riens est fascinant, en semi-ruine, vide de presque tout meuble (vendus pour survivre).
Et voilà qu'arrivent 2 américains charmants qui s'installent à proximité et bouleverse la vie des 2 héroïnes, Cassandra et Rose.
Le scénario parait cousu de fil blanc, mais finalement pas tant que ça. Et l'atmosphère de fraîcheur et de liberté qui se dégage de l'ensemble est si envoûtante que les pages défilent aussi paisiblement qu'un pique-nique dans un jardin anglais un jour de beau temps.

Je regrette un peu de ne pas avoir lu ce roman plus jeune, lovée sur une chaise longue dans le jardin de mes grands-parents, en humant une odeur de gazon fraîchement coupé. Je me serais bien identifiée à Cassandra.

Mais finalement, à mon age et en tant que maman, je m'imagine bien dans le personnage de Topaz, hippy avant l'heure, un peu artiste, un peu maman poule, capable de se promener nue dans son jardin pour être connectée avec la nature. Même si pour ce dernier point, j'aurais bien du mal à faire comme elle, par respect pour mes voisins...

Alors faut-il le lire ? Oui. Soit dans un jardin anglais, soit dans un petit fauteuil à l'heure du thé, avec quelques scones...


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L'héroïne et narratrice, Cassandra, mène une existence farfelue dans laquelle sa famille pauvre vit dans un château, sa belle-mère Topaz accumule les excentricités comme faire des ballades nue pour communier avec la nature ou encore son père, écrivain à succès, refuse d'écrire de nouveau.

Les vies de Cassandra et de sa grande soeur Rose sont chamboulées par l'arrivée de deux voisins américains propriétaires du château dans lequel elles vivent. Simon et Neil intriguent les jeunes filles et les jeunes gens sympathisent. Ce début n'est pas sans nous rappeler celui d'Orgueil et Préjugés. Avant l'arrivée des deux jeunes hommes, les deux sueurs vivaient dans une innocence presque enfantine protégée par ce château hors du temps. Sous la forme d'un journal intime, Cassandra racontera au lecteur les aventures amoureuses et les amitiés qui la transformeront en jeune adulte.

Dodie Smith a crée une intrigue agréable et mignonne à découvrir mais cette lecture ne fut pas le coup de coeur tant attendu. J'avais entendu tant de bien de ce roman que j'en attendais certainement trop. le roman compte quelques longueurs selon moi. Cependant, j'ai beaucoup aimé toutes les références littéraires évoquées par Cassandra comme Jane Austen et les soeurs Brontë. La tonalité empreinte de nostalgie m'a énormément plu dans ce roman initiatique. Cassandra jette parfois des regards tendres et sensibles vers le passé qui nous rappellent forcément nos sentiments à l'adolescence que l'on aurait presque oubliés avec le temps. Ces réflexions douces amères qui nous replongent dans nos propres souvenirs constituaient selon moi les meilleures pages du roman.

Je sais bien que si j'avais lu ce roman enfant je l'aurais certainement adoré mais je serai passée à côté de ce regard rétrospectif vers mon adolescence.
Lien : http://lecottageauxlivres.ha..
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Je suis tombée sur ce roman de Dodie Smith (l'autrice des 101 dalmatiens) par hasard, car il est souvent associé à l'oeuvre de Jane Austen, à laquelle l'héroïne fait d'ailleurs référence (ainsi qu'aux soeurs Brontë). Il est vrai que l'intrigue de départ m'a fait penser à Orgueil et préjugés - faire à tout prix un beau mariage, faute d'argent - mais s'en éloigne ensuite. Ce roman est bien plus qu'une histoire sentimentale, l'univers et l'atmosphère sont différents (il a été écrit en 1949). Il est raconté par une adolescente écrivant un journal intime (même s'il n'en a pas la forme) que l'on va voir évoluer, c'est donc avant tout un récit initiatique.

Il y a plusieurs éléments qui m'ont saisie au début. Cassandra et sa famille vivent dans une extrême pauvreté. Certes leur maison est nichée au coeur d'un château, mais celui-ci relève plutôt de la ruine. Ils n'ont strictement aucun revenu et ont dû vendre chaque meuble, chaque décoration, pour se nourrir. Ils continuent de s'éclairer à la bougie, puisent l'eau au puits, s'habillent de vieilles frusques, mangent à peine. Et pourtant Cassandra est "heureuse de ma vie".

Il faut dire que sa famille est un brin excentrique, entre la belle-mère, Topaz, autrefois modèle pour peintres à Londres qui continue d'exhiber sa nudité en pleine nature, et son père écrivain qui a connu un énorme succès avec son livre Jacob luttant mais n'a plus rien écrit depuis, et occupe ses journées enfermé dans la salle de garde. Rose, sa soeur aînée, passe son temps à se lamenter sur son sort, pestant "contre la vie et la Terre entière". Et puis il y a Stephen, le fils de leur ancienne domestique, amoureux de Cassandra (sans que ce soit réciproque) et prêt à tout pour elle.
Ainsi, malgré la situation, tout ce petit monde évolue librement dans un univers somme toute créatif. Cassandra a une grande imagination qu'elle partage avec Rose, mais aussi avec miss Blossom (le mannequin de couturière qu'elle s'amuse à faire parler) et Héloïse sa chienne fidèle.

Et puis voilà qu'entrent dans leur vie Simon et Neil Cotton, deux jeunes Américains héritiers du château. Il y a un fossé entre le niveau social des deux familles, mais les Cotton apprécient la culture et la compagnie des Mortmain. Rose, qui a toujours aimé le luxe, envisage secrètement un mariage avec Simon. Mais au final, rien n'ira dans le sens que l'on pensait.

Ce qu'il y a d'étonnant pour moi avec ce livre, c'est que plus je le lisais, plus je l'appréciais (souvent, c'est le contraire). Je crois que j'ai été déstabilisée au début, et puis je me suis attachée à l'héroïne que j'étais contente de retrouver tous les soirs. Il y a beaucoup de poésie dans le texte, Cassandra nous livre son ressenti entre sensibilité et réflexion. On la sent grandir au fil des événements. Plus le livre avance et plus le rythme accélère, symbole du retour à la vie (sociale) de ces gens isolés.

En fait, tous les personnages évoluent plus ou moins. le père passe de l'extravagance au génie, Rose finit par agir par amour plutôt que par intérêt, quant à Stephen le petit paysan, personne n'aurait soupçonné qu'il finirait comme ça! Même Thomas, le petit frère de Cassandra, se montrera plus mûr.
J'ai apprécié cela aussi, je crois: le fait que les protagonistes fassent des choix auxquels je ne m'attendais pas. J'ai été surprise, dans le bon sens du terme. Et puis contrairement à un roman de Jane Austen, l'histoire ne s'arrête pas sur un mariage, la fin reste ouverte, pleine de projets et de possibilités à venir. C'est cela, je pense, que Cassandra a compris: parfois, quand on rêve très fort, ce qu'on a imaginé se réalise.
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..
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Le château de Cassandra est classique de la littérature jeunesse britannique que je voulais lire depuis longtemps et que je suis heureuse d'avoir déniché lors de ma dernière virée en bouquinerie.

Cassandra est une jeune anglaise des années 30 qui a une famille atypique. Depuis que son père, auteur d'un unique best-seller, n'écrit plus et que sa mère est morte, ma famille ruinée vit dans un château bien délabré et ne mange pas toujours à sa faim. Jusqu'au jour où deux gentlemen américains font leur apparition, faisant naître de nouveaux espoirs pour Cassandra et sa soeur, Rose.

Cela fait plutôt penser du Jane Austen, non ? Je pense que c'est voulu et de ce point de vue, l'histoire est plutôt sympathique. J'ai beaucoup aimé la personnalité de Cassandra, qui s'exprime dans son journal d'une manière plus vraie que nature, ce qui la rend très attachante.
Se déroulant dans les années 30, le contexte est parfois déstabilisant : dans un même chapitre, on y parle de façon naturelle de robes à crinoline et de réfrigérateur !

Cependant, j'ai lu en restant dans l'attente d'un je-ne-sais-quoi qui n'est pas survenu. Certes je n'ai pas vu venir le retournement de situation final, mais le récit manquait pour moi d'un peu de pep's et de liant ; certains personnages ne sont pas asse approfondis à mon goût, par exemple en ce qui concerne Topaz, la belle-mère fantasque, ou Thomas, le frère de Rose et Cassandra.

J'ai découvert par la même occasion que l'auteure avait aussi inventé l'histoire des 101 Dalmatiens, que j'ai maintenant très envie de lire...
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L'écriture est légère et fraîche. On se laisse emporter par Cassandra ... Belle lecture.
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J'ai beaucoup aimé ce roman, j'aurai aimé une fin différente mon coeur de romantique espérait mieux pour un des personnages.
Ce roman classique en Angleterre est très riche en détail, très addictif. Je voulais sans cesse continuer ma lecture. Parfois Cassandra l'héroïne du roman j'aurai aimé la secouer, mais autres temps autres moeurs. Mais dans l'ensemble ce roman prône la différence sans être lourding. Et met au premier plan l'amour avant les biens matériaux.
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J'ai lu ce livre dans le cadre d'un défi lancé par Florel sur Livraddict, le défi « livre qui dort », chaque participant devait faire une liste de livres dormants dans sa bibliothèque, le participant était ensuite défié par un autre d'en lire un avant fin 2010. J'ai été défié par Bookaholic de lire le Château de Cassandra, livre que j'avais acheté lors d'une pulsion d'achat de livre et qui attendait depuis longtemps son tour.J'ai raté mon défi au 31 Décembre je n'avais lu que 85% du livre, non pas qu'il ne m'a pas plu (bien au contraire) mais je l'ai commencé tard et je n'ai pas eu le temps de lire beaucoup pendant les vacances, je l'ai terminé hier soir.Mon verdict ... ce défi fut une bonne chose, ce livre est considéré comme un grand classique de la littérature anglaise (c'est pour ça que je l'avais acheté) et il m'a beaucoup plu. Quelques petites longueurs notamment sur la fin, sinon je me suis laissée porter par l'ambiance originale et quelque peu intemporelle. Il s'agit en fait d'un journal écrit par Cassandra, elle y raconte son quotidien et les évènements se passant autour d'elle, elle s'applique à rendre les ambiances et les dialogues aussi précis et vrais que possible. J'ai aimé les personnages très romanesques, notamment celui de Cassandra, la narratrice qui a l'esprit fin et qui est très drôle ! Ce livre pullule de références à la littérature, à la peinture, à la musique, il donne envie d'en savoir plus sur celles-ci et permet de nous plonger dans cet univers anglais.Ce livre est conseillé à partir de 12 ans me semble-t-il, je trouve cependant que les références pour le coup sont peu accessibles (merci aux notes en bas de page) et que les chapitres sont très longs, à ne conseiller donc qu'aux enfants très bons lecteurs !
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