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Critique de LoupAlunettes
Les têtes couronnées sont assurément rois, reines, princes et princesses.
Mais toutes les têtes couronnées ne sont pas selon toutes les histoires de parfaites âmes sages.
Il en est une qui prouve que l'habit de bure ne fait pas le moine, la couronne rutilante ne fait pas le bon enfant.
Il était une fois un petit fripon pourtant bien né qui croquait les nez plutôt que d'y déposer des baisers.
Plus tourneboulant qu'une tornade et plus seigneur stentor qu'un poupon affamé qui réclame son lait, ce royal prince était une calamité.
Oui, Ulysse était vraiment un vrai méchant petit prince, s'en accordaient ses parents désemparés.
« Ah cet Ulysse ! Un vrai méchant, disait le roi. Qu'on le jette aux écrevisses !
-Mon dieu ! Disait la reine, c'est le diable en personne, il me donne la jaunisse ! »
Les yeux inondés de larmes, tirant la langue comme un bon petit diable qu'il était, ce méchant petit prince emporta très loin ses" au revoir" et son sens de l'humour qui pique et qui pince. Peu lui importait d'être privé de dîner.
Après la traversée de terres bancales et autres univers à la renverse, Ulysse trouva enfin une place idéale auprès d'une princesse infernale.
Une princesse Lucrèce tout aussi vilaine qui n'avait guère plus de succès. Ils se disputèrent et ils eurent beaucoup d'enfants tout aussi vilains. Na !
Mais attendez !
Les contes se terminent toujours bien et faire le méchant, finalement, c'est ennuyeux et fatigant.
Il était une fois un papa qui voyait rouge comme le piment et qui, ne sait-on comment, repeint de rose et de rires la vie de ses enfants.
Et oui !!!
AAAAhh quel malheur et quelle bonheur en même temps!!Et bien oui, c'est aussi compliqué.
Savez-vous que Grégoire Solotareff revient avec un petit « diable » ? C'est une mauvaise bonne nouvelle !
Un loup Loulou eût été plus doux.
Ce petit prince ne demandera pas le dessin d'un mouton, c'eût été trop sage !
Ce méchant petit prince qui tire la langue en couverture est bien pire et vous racontera son incroyable fugue .
Tendez l'oreille, prêtez bien attention à son expédition sinon il pince gentiment une fesse, il croque un orteil !Des farces qui font Aïe et Ouille, non merci !
Personne ne l'a correctement sermonné sur sa drôle de façon de jouer. A la différence du petit loup qui était victime de sa condition de loup et en faisait un méchant par définition, le méchant petit prince choisit d'être un petit garçon infernal par goût du jeu. Mais il existe aussi une façon de jouer en douceur.
Solotareff souligne en filigrane l'importance de l'éducation.
Heureusement pour notre plaisir des histoires qui finissent bien, ce petit prince-roi, gâté et finalement maladroit pour se lier aux autres, se lassera d'un itinéraire de bêtises incessantes, de toujours voir rouge et jamais rose, désireux naturellement de chaleur et d'harmonie.
Rien est écrit dans le marbre nous dit l'histoire et heureusement.
Solotareff offrait aux plus jeunes infiniment de grandes leçons essentielles dans une toute petite histoire de Loulou, compréhensible à différents niveaux.
Nous ne naissons pas méchant suggérait aussi l'histoire de Loulou. Au contact des autres et au fil de nos expériences, nous nous construisons.
L' enfance et la personnalité en construction sont le sujet de fond, avec un point de départ peu évident mais une issue toujours réjouissante.
Cet album s'inscrit dans la lignée des Max et les Maximonstres de Maurice Sendak et autres histoires de sauvages et adorables diablotins pour la jeunesse.
Mais toutes les têtes couronnées ne sont pas selon toutes les histoires de parfaites âmes sages.
Il en est une qui prouve que l'habit de bure ne fait pas le moine, la couronne rutilante ne fait pas le bon enfant.
Il était une fois un petit fripon pourtant bien né qui croquait les nez plutôt que d'y déposer des baisers.
Plus tourneboulant qu'une tornade et plus seigneur stentor qu'un poupon affamé qui réclame son lait, ce royal prince était une calamité.
Oui, Ulysse était vraiment un vrai méchant petit prince, s'en accordaient ses parents désemparés.
« Ah cet Ulysse ! Un vrai méchant, disait le roi. Qu'on le jette aux écrevisses !
-Mon dieu ! Disait la reine, c'est le diable en personne, il me donne la jaunisse ! »
Les yeux inondés de larmes, tirant la langue comme un bon petit diable qu'il était, ce méchant petit prince emporta très loin ses" au revoir" et son sens de l'humour qui pique et qui pince. Peu lui importait d'être privé de dîner.
Après la traversée de terres bancales et autres univers à la renverse, Ulysse trouva enfin une place idéale auprès d'une princesse infernale.
Une princesse Lucrèce tout aussi vilaine qui n'avait guère plus de succès. Ils se disputèrent et ils eurent beaucoup d'enfants tout aussi vilains. Na !
Mais attendez !
Les contes se terminent toujours bien et faire le méchant, finalement, c'est ennuyeux et fatigant.
Il était une fois un papa qui voyait rouge comme le piment et qui, ne sait-on comment, repeint de rose et de rires la vie de ses enfants.
Et oui !!!
AAAAhh quel malheur et quelle bonheur en même temps!!Et bien oui, c'est aussi compliqué.
Savez-vous que Grégoire Solotareff revient avec un petit « diable » ? C'est une mauvaise bonne nouvelle !
Un loup Loulou eût été plus doux.
Ce petit prince ne demandera pas le dessin d'un mouton, c'eût été trop sage !
Ce méchant petit prince qui tire la langue en couverture est bien pire et vous racontera son incroyable fugue .
Tendez l'oreille, prêtez bien attention à son expédition sinon il pince gentiment une fesse, il croque un orteil !Des farces qui font Aïe et Ouille, non merci !
Personne ne l'a correctement sermonné sur sa drôle de façon de jouer. A la différence du petit loup qui était victime de sa condition de loup et en faisait un méchant par définition, le méchant petit prince choisit d'être un petit garçon infernal par goût du jeu. Mais il existe aussi une façon de jouer en douceur.
Solotareff souligne en filigrane l'importance de l'éducation.
Heureusement pour notre plaisir des histoires qui finissent bien, ce petit prince-roi, gâté et finalement maladroit pour se lier aux autres, se lassera d'un itinéraire de bêtises incessantes, de toujours voir rouge et jamais rose, désireux naturellement de chaleur et d'harmonie.
Rien est écrit dans le marbre nous dit l'histoire et heureusement.
Solotareff offrait aux plus jeunes infiniment de grandes leçons essentielles dans une toute petite histoire de Loulou, compréhensible à différents niveaux.
Nous ne naissons pas méchant suggérait aussi l'histoire de Loulou. Au contact des autres et au fil de nos expériences, nous nous construisons.
L' enfance et la personnalité en construction sont le sujet de fond, avec un point de départ peu évident mais une issue toujours réjouissante.
Cet album s'inscrit dans la lignée des Max et les Maximonstres de Maurice Sendak et autres histoires de sauvages et adorables diablotins pour la jeunesse.
