Il paraît

Voici mon retour de lecture sur Il parait d'Hannah Sorel.
Paris. Années 90. Une agence de publicité. Eva, jeune provinciale passionnée, nous plonge dans le tourbillon de sa vie et de ses différents protagonistes sur fond de compromis et de compromissions.
La vie d'Eva a commencé à 20 ans et la vôtre ?
Il paraît est un roman qui nous invite à découvrir ou à redécouvrir en musique les années 90.
Eva est née en 1974 puis qu'elle a eu 26 ans en l'an 2000. Comme moi :)
Il m'a été facile de m'identifier à elle, à ses souvenirs de ces années car j'ai écouté les mêmes musiques qu'elle, j'avais le même âge quand il y a eu la coupe de monde de 1998. Même si je n'ai pas vécu les choses comme elle, étant donné que mon fils est né cette année là.
Eva travaille dans la publicité, un monde inconnu mais dans lequel je n'ai pas été perdue.
Malgré nos différences je n'ai eu aucune difficulté à être touché par ses aventures, son quotidien, ses déboires..
Elle parle de ses vacances en Vendée, de la gare des Sables d'Olonne. Etant sablaise, évidemment que ces passages là m'ont parlés :)
J'ai apprécié ce personnage, et j'ai été surprise par la fin à la fois inattendue et réussie.
La plume d'Hannah Sorel est fluide, piquante, enjouée. Elle explique bien les blessures de l'enfance qui jalonnent la quête de soi.
Il paraît s'adresse à tous ceux et à toutes celles qui ont eu 20 ans.. même si c'est il y a quelques années ;)
J'ai apprécié ma lecture, je vous le recommande et le note quatre étoiles :)

Avant tout merci à Librinova pour m'avoir permis de lire ce livre, la quatrième de couverture m'avait plu.
Une jeune femme dans les années 90, qui tente à 20 ans de travailler dans la publicité sans aucun bagage, avec déjà pas mal de fêlures dues à une vie familiale compliquée. Qui se trouve face à des prédateurs sexuels, que ce soit son patron, ou celui dont elle est amoureuse. Elle est perdue, elle n'a pas les codes et ne sait pas dire non, elle baisse la tête, elle supporte pour pouvoir travailler, se sentir elle aussi dans la lumière. Joli peinture de société dans les années avant #metoo, avec tous les travers d'un métier basé sur les apparences et sur le non dit. Joli retournement à la fin.
Le style est fluide, mais un peu trop d'acronymes à mon gout . Lecture intéressante.

J'ai lu « Il paraît » de Hannah Sorel, auto-edité par Librinova.

~ Avez-vous déjà rêvé de bosser dans la pub, dans la mode là où tout n'est que paillettes et m'as-tu vu?

~ Cette histoire retrace un moment de vie d'Eva, jeune provinciale, début de la vingtaine , et ses débuts dans le monde du travail dans les années 90…

~ Elle travaille dans une agence de pub à Paris et doit toujours être sur le qui-vive, au taquet et dans le rush…
On y perçoit la vie intérieure de ce milieu et on voit bien que ça n'est pas toujours rose comme on aimerait le penser.

~ le paraître est primordial pour se faire une place et ne pas retomber au bas de la hiérarchie …

~ C'est là qu'il emportant de voir dans quel état mental on est et jusqu'où notre corps, esprit, et même notre coeur sont prêts à aller pour plaire , faire valoir nos qualités et compétences dans un monde où beaucoup de choses reposent sur le paraître.
Mais pour « paraître », il faut surtout « être » car le précipice n'est jamais bien loin…

~ Ce n'est pas un coup de coeur pour moi mais c'était assez intéressant de lire un roman sur ce sujet…

➡ Et vous, ce type de romans vous intéresse? le monde de la pub et des médias vous intrigue ?

Lorsque la très sympathique Elna de @librinova m'a contactée pour me proposer un SP, j'étais aux anges mais je suis vite redescendue du paradis… quelle pression ! Ce n'est jamais facile de parler d'un livre, de partager son ressenti sans pour autant en dire trop ni pas assez et, surtout, sans froisser l'auteur, d'autant plus que derrière une oeuvre littéraire, ne l'oublions pas, se cache un travail monstre et énormément d'investissement personnel. La tâche est beaucoup plus simple lorsque le livre nous a plu, il paraît. Et, ô divinités des lettres, ce fut le cas.

Je ne vous cache pas, néanmoins, que le début fut un tant soit peu laborieux car j'ai eu un peu de mal à m'immerger dans l'histoire. En effet, l'auteur ne perd pas de temps avec le superflu et entre immédiatement dans le vif du sujet. Je me suis ainsi retrouvée à boire la tasse en plein univers publicitaire des années 90, avec la bande son qui va avec, il paraît. L'architecture narrative est-elle aussi particulière : l'auteur ne nous livre pas une histoire linéaire, j'entends par là un récit qui commence à un moment donné et nous embarque dans une narration du parcours du ou des personnages, mais des moments importants de la vie professionnelle et personnelle de la protagoniste (roman un brin biographique, il paraît). Et, ma foi, ça marche !

Finalement, cela ressemble un peu à plusieurs publicités d'un même produit, pour rester dans le thème, il paraît. Quel produit ? Celui d'un milieu dans lequel, comme tant d'autres, à cette époque-là, et encore aujourd'hui malheureusement, certains hommes considèrent que la femme peut progresser dans sa carrière grâce à un coup de b[r]aguette magique. Mais aussi et surtout de ces femmes qui, (trop) souvent, (auto-)ostracisées par les blessures invisibles de l'enfance, cherchent à se fondre dans le moule, sans oser dire non…

Quant à la plume d'Hannah Sorrel, je ne peux qu'établir un parallélisme avec la pub de ces bonbons acides et doux à la fois, il paraît : elle est fluide, enjouée, acerbe, piquante. Bref, un délice !
Lien : https://www.instagram.com/al..