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Chronique sur le livre « JOURS DE TENEBRES » de Alain Decker

(Editions Robert Laffont – La Bête Noire - 2023)



Alain Decker est un auteur français tout fraîchement né. Bien que cette ambition de devenir écrivain de polar l’habite depuis longtemps, il réalise enfin son rêve. « JOURS DE TENEBRES » remportera d’ailleurs le Grand Prix des Enquêteurs en 2023. Le fait d’avoir vécu un moment aux Etats-Unis, place donc tout naturellement son intrigue à San Diego en Californie.



L’enquête se déroule au mois de mai, sur quelques jours seulement.



Le corps d’une jeune étudiante a été retrouvé atrocement mutilé. Le lieutenant Cochran, sa petite amie journaliste et son coéquipier Alex Craddock vont mener l’enquête qui ne s’avérera pas des plus faciles.



Un indice a été laissé sur la scène de crime. Celui-ci nous indique un mot : FOG. Qu’est-ce que cela signifie ? Que le meurtrier se moque de la police ou bien pire encore ?



Les trois acolytes vont mener une enquête compliquée et le temps sera leur ennemi.



Est-ce que l’université internationale de San Diego cache des secrets inavouables ? Ou bien est-ce cette fameuse belle étudiante suédoise qui n’était pas ce qu’elle prétendait être ? Pourquoi elle et pourquoi l’avoir mutilée ainsi ?



Une chose est certaine, il va falloir du courage et de la perspicacité à toute l’équipe pour se dépêtrer de ce brouillard qui deviendra de plus en plus épais …



Vont-ils réussir à reconstituer le puzzle sans engendrer de dommages collatéraux ?



J’ai bien aimé ce polar plutôt bien ficelé, malgré quelques longueurs parfois. Cochran est un flic vraiment attachant, mais sans doute un peu naïf.



Même si l’histoire s’enchaîne parfaitement, il me manquait un peu plus de suspens pour rendre l’histoire plus haletante. Mais pour un premier opus d’un auteur en devenir, « JOURS DE TENEBRES » est plutôt une réussite.



Un grand merci à Alain Decker et aux Editions Robert Laffont pour leur confiance.

Ce livre est le quatrième tome de la série "une affaire pour la commissaire Bombardier". Comme toujours, la commissaire a gardé son sens de l’humour dans cette histoire et on lui découvre même l’idée de séduire… à suivre.



Catherine Secq nous propose une histoire originale où l'héroïne n'est autre que Catherine Secq elle-même. Waouh !

L’auteure nous plonge dans les arcanes d’un salon du livre et du vin au cœur des vignobles de Gaillac. Mais étonnamment, rien ne se déroule comme prévu… Imaginez la tête de l’organisatrice quand elle découvre que l’un de ses auteurs à disparu : enlèvement, séquestration, disparition volontaire… toutes les pistes sont ouvertes.

Envie de vous évader quelques heures dans le Tarn et de découvrir les coulisses des salons littéraires dans « un polar tout sauf noir ». Foncez !

C'était très bien écrit, j'ai beaucoup aimé la présentation des personnages que j'ai trouvé très naturelle. Les personnages sont d'ailleurs super intéressants grâce à leurs différences et leurs spécificités.



Ce qui m'a le plus plu, c'est réellement de voyager à travers le livre, déjà par les points de vue différents qui nous amènent au Canada, en Italie et en Espagne, mais aussi avec le voyage humanitaire d'Anatole. J'ai toujours voulu visiter l'Amérique centrale et le Pérou, et ce livre m'a donné encore plus envie!



Je reste par contre sur ma faim.

On n'en sait pas beaucoup vis-à-vis de la voix mystérieuse qui communique avec Anatole, ni sur les capacités des autres personnages. J'avoue que la fin m'a beaucoup frustrée, ça se termine brusquement.



Mais en tout cas, j'ai hâte de lire la suite!