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Critique de Calimero29


J'ai entamé la lecture de ce livre dans la foulée du roman de Stéphanie Janicot "Le réveil des sorcières" et j'étais curieuse de voir comment un autre auteur femme allait traiter ce sujet très présent actuellement dans la littérature et les essais. En effet, l'image de la sorcière renvoie à des thèmes actuels : elle était proche de la nature dont elle utilisait les bienfaits pour alléger les souffrances en tant que guérisseuse, elle était libre car en marge de la société et de ses diktats de l'époque et donc une sorte de féministe avant l'heure.
L'appellation de roman induit le/la lecteur/trice en erreur; en effet, il s'agit d'un essai, d'une auto-fiction thérapeutique, d'une analyse introspective mais pas d'un roman en tant que tel. On trouve un peu de tout : l'histoire des sorcières, des souvenirs traumatiques d'enfance, de la psychanalyse, de la méditation, de la mémoire transgénérationnelle, du féminisme, sans fil directeur apparent et intelligible.
J'ai rapidement été désorientée par cette sorte de fourre-tout même si les différents éléments constitutifs du livre sont intéressants; j'ai ainsi appris, entre autre, que la période où les sorcières ont été le plus pourchassées a été entre le XVème et XVIIème siècle, juste après l'invention de l'imprimerie ce qui a permis une large diffusion pour l'époque des anathèmes contre les sorcières. J'ai aussi été touchée par le harcèlement scolaire dont a été victime Isabelle Sorente entre 13 et 15 ans, la solitude dans laquelle elle s'est enfermée en ne disant rien et la façon dont ce traumatisme a façonné sa personnalité.
Mais tous ces éléments juxtaposés n'ont pas suffi à passionner la lectrice que je suis malgré une belle écriture.
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