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Critique de harukochan
En détail : une histoire de fantômes, entre le Tokyo moderne et un Japon médiéval fantastique : la chasse aux yokaïs est ouverte ! Un récit impressionnant par sa beauté froide et cruelle.
En détail :
Floriane Soulas nous fait pénétrer dans le folklore japonais, à la découverte des yokaïs et kami, peuple multiple de divinités où se mêlent fantômes et âmes en peine. le lecteur suit Mina, une lycéenne aux dons de médium qui organise sa vie pour ne pas être submergée par tous ces esprits qui s'accrochent à la vie. Mais sa camarade, Natsume, remarque ses capacités et l'entraîne dans une chasse au démon pour élucider une série de meurtres de yokaïs.
Le lecteur est entraîné dans un Tokyo parallèle, par-delà les voiles magiques qui masquent aux mortels les lieux de vie des yokaïs, marchés et autres bars. le récit est souvent sanglant, avec des passages qui peuvent rappeler des scènes de films d'horreur. L'écriture dévoile certaines scènes de la même manière qu'un mouvement de caméra qui dévoile un tableau à glacer le sang. L'agressivité de certaines situations est également bien rendue par les termes utilisés "Le réveil hurla dans ses oreilles", "La sonnette stridente de l'appartement l'arracha à ses questionnements".
Le roman contient une deuxième histoire, qui se mêle à la première, lui fait échos et la complète. Par alternance entre les chapitres, le lecteur se retrouve en 1467 dans la province d'Izumi au Japon, au sein d'une tribu de kitsune. Nous suivons alors Hikari, une des femmes renardes, qui est irrésistiblement attirée par le village humain en contrebas de la montagne. Cette partie du récit est également assez violente et cruelle, les kitsunes étant des yokaïs carnivores et très strictes en ce qui concerne les traditions.
Le plus : l'utilisation de la terminologie du folklore japonais, avec des notes de bas de page qui donnent des définitions et explications.
De la même autrice : Rouille
Dans le même genre : Shikanoko, de Lian Hearn
En détail :
Floriane Soulas nous fait pénétrer dans le folklore japonais, à la découverte des yokaïs et kami, peuple multiple de divinités où se mêlent fantômes et âmes en peine. le lecteur suit Mina, une lycéenne aux dons de médium qui organise sa vie pour ne pas être submergée par tous ces esprits qui s'accrochent à la vie. Mais sa camarade, Natsume, remarque ses capacités et l'entraîne dans une chasse au démon pour élucider une série de meurtres de yokaïs.
Le lecteur est entraîné dans un Tokyo parallèle, par-delà les voiles magiques qui masquent aux mortels les lieux de vie des yokaïs, marchés et autres bars. le récit est souvent sanglant, avec des passages qui peuvent rappeler des scènes de films d'horreur. L'écriture dévoile certaines scènes de la même manière qu'un mouvement de caméra qui dévoile un tableau à glacer le sang. L'agressivité de certaines situations est également bien rendue par les termes utilisés "Le réveil hurla dans ses oreilles", "La sonnette stridente de l'appartement l'arracha à ses questionnements".
Le roman contient une deuxième histoire, qui se mêle à la première, lui fait échos et la complète. Par alternance entre les chapitres, le lecteur se retrouve en 1467 dans la province d'Izumi au Japon, au sein d'une tribu de kitsune. Nous suivons alors Hikari, une des femmes renardes, qui est irrésistiblement attirée par le village humain en contrebas de la montagne. Cette partie du récit est également assez violente et cruelle, les kitsunes étant des yokaïs carnivores et très strictes en ce qui concerne les traditions.
Le plus : l'utilisation de la terminologie du folklore japonais, avec des notes de bas de page qui donnent des définitions et explications.
De la même autrice : Rouille
Dans le même genre : Shikanoko, de Lian Hearn
